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violence conjugale

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  • violence conjugale

    QUE RECOUVRE LE TERME VIOLENCE CONJUGALE

    Il définit le processus au cours duquel un partenaire exerce des comportements agressifs et violents à l'encontre de l'autre, dans le cadre d'une relation privée et privilégiée.
    Dans 95 % des cas la femme en est la victime .

    quelles formes prend la violence conjugale ?

    - la violence psychologique, disqualifiant la victime dans tout ce qu'elle est.
    - la violence verbale qui humilie.
    - la violence économique qui consiste à soumettre une personne par l'argent.
    - la violence sexuelle avec par exemple le viol marital qui impose des relations sans consentement.

    Tous ces comportements en général précèdent la violence physique qui est le forme la plus connue et la plus repérable des violences conjugales, la femme en porte les traces visibles .

    POURQUOI LES VICTIMES NE PORTENT-ELLES PAS PLAINTE RAPIDEMENT ?

    La violence conjugale procède par phases : la déconsidération, les coups, l'explication des coups et la déresponsabilisation.

    " je ne suis pas responsable , TU as provoqué ma colère"

    les excuses et enfin la "lune de miel"

    la "lune de miel" est un état fantastique durant lequel la victime va retrouver l'autre tel qu'elle l'avait imaginé quand elle l'avait choisit comme partenaire.

    existe -t-il un profil type des femmes qui subissent les violences ?

    Non, les femmes de tous les milieux culturels, intellectuels ou économiques sont touchées.

    L'isolement fait-il partie de la violence ?

    OUI

    Les femmes qui subissent de la violence sont isolées.Certains hommes vont chercher leur femme au travail pour prendre encore plus de contrôle sur leur vie.
    La jalousie aussi fait partie de la batterie de l'homme violent; il lui est insupportble que quelqu'un puisse manifester un intérêt pour sa femme. Plus sa femme rencontre du monde, plus il craint qu'elle parle.

  • #2
    QUAND la victime commence t-elle à rejeter la violence ?

    La victime prend rapidement conscience de la violence dans laquelle elle vit mais elle ne LE REALISE que quand cela devient insupportable.
    Chaque victime a son seuil de tolérance.

    Lorsqu'elle ne trouve plus de justifications ou d'excuses, elle commence à réagir.


    Le parcours pour sortir du cycle de la violence est long

    Il est très long.

    Semé de va et vient .

    Dans un premier temps, toutes les femmes qui quittent le domicile conjugal y retournent.

    L'homme à ce moment là promet que la violence ne se produira plus, offre des preuves d'amour.

    Les médecins, les travailleurs sociaux ou ceux qui aident qui ne sont pas sensibilisés ou formés à ce problème peuvent se dire :

    " je l'ai aidé une fois, elle est retournée chez lui , tant pis pour elle ! "

    IL EST DONC INDISPENSABLE DE SAVOIR QUE LE PARCOURS SERA LONG ET CHAOTIQUE .

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    • #3
      je pense qu'une prise en charge psychologique peut aider certaines femmes. mais, il est dur pour elles de réaliser et d'appréhender la violence dont le conjoint fait preuve à leur égard.
      en quittant le conjoint, elles quittent aussi une vie et des projets auxquels elles tiennent énormément.
      c'est pas du tout facile et pendant ce temps, tous les jours des femmes meurent sous les coups de leur compagnon en laissant le plus souvent des enfants orphelins.

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      • #4
        Le plus dur c'est le regard des autres, elles sont victimes dans leur couple/domicile mais á l'exterieur elle passe souvent pour les auteurs....
        Elles ont la peur en elle, la peur des coups, la peur du regard des autres et souvent ces violences ne sont pas seulement physique mais aussi psychologique...de ce fait elles se sentent souvent "Inferieure" incapable de prendre leur vie en main !

        J'ai trouvé que Chirac avait bien fait de ne pas amnistier les auteurs de violences conjuguales !!!

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        • #5
          juste mon point de vue... !

          oui je suis d'accord avec Hellas,
          CHICHI à bien fait !

          la violence conjugal,
          j'ai du mal à croire que celà existe.

          mais à noté que la violence conjugal est aussi souvent
          une violence psychologique
          plus que physique.

          et le pire pour ces femmes c'est qu'elle ont encore
          plus de mal à comprendre qu'elle sont manipulé
          car la douleur n'est pas visible directement,
          elle agi comme un poison,
          petit à petit
          ...
          et de l'intérrieure.

          je ne sais pas si j'ai réussi à être claire.

          à noter que bien qu'il soit rare,
          les hommes
          sont eux aussi parfois victimes
          de violence de la part de leur femme.

          et moi j'ai vu un homme comme ça
          et je vous jure que c'est pas beau à voire.
          je crois qu'il faut aussi apprendre dès petites à nos filles
          que l'on à pas le droit de leur faire du mal.
          que c'est interdit
          et qu'aucune erreure
          ne peut donner mérite à la violence.

          même pour jouer,
          que se soit dans la cour ou ailleurs
          entre frere et soeurs,
          les coup juste pour rire
          doivent etre banni !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


          >>> encore une fois, l'éducation dès l'enfance est le meilleurs antidote contre les psychoses de la vie.
          une fleur de printemps au coin des lèvres... c'est une fille d'avril qui se présente à vous.


          ***lafille2lalune***

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          • #6
            je crois qu'il faut aussi apprendre dès petites à nos filles, que l'on à pas le droit de leur faire du mal
            oui tu as raison fille2lalune, il faut leur apprendre que le mari n'a pas tous les droits sur son épouse plus particulièrement quand on sait que c'est tout à fait toléré par l'islam : l'époux a le droit de corriger physiquement son épouse si celle-ci s'écarte du droit chemin ou qu'elle lui tiens tete mais en plus en général elle n'a aucune autre alternative que d'accepter et d'attendre même si elle décidait de quitter son époux sa famille et entourage ne l'accepterait pas

            "tessobr hatta rabi yehdih"

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            • #7
              Il faut revoir l'éducation des petits garçons aussi, et leur apprendre que ce n'est pas parce que ce sont des garçons qu'ils ont plus de droits que leurs soeurs.
              Il y a encore dans beaucoup de famille, les privilèges de frère sur la soeur, et c'est souvent la mère qui qui leur apprend cette différence.
              Quand on n'a rien à dire, il vaut toujours mieux citer un vieux proverbe chinois.
              Proverbe chinois

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