Algérie-Italie : des contrats d’armement de 670 millions d’euros en deux ans
L’Algérie a acquis des armes italiennes d’une valeur de 670 millions d’euros, durant les années 2010 et 2011, a révélé, vendredi 17 mai à Florence, une enquête réalisée par les instituts italiens Fisac Toscane-CGIL et Ires Toscane.
Il est question, en 2011, d’un contrat de 416,2 millions d’euros portant sur la fourniture à la marine algérienne d'un navire d'assaut amphibie, produit par Orizzonte Sistemi Navali, une joint-venture regroupant les constructeurs Fincantieri et Selex Sistemi Integrati.
Le deuxième contrat, autorisé en 2010, a porté sur la fourniture au ministère algérien de la Défense de 14 hélicoptères A139, dotés de systèmes IFF Selex M424, pour une valeur de 167,3 millions d’euros, a révélé l’enquête intitulée : « Boom économique : les banques, les armes et les pays en conflit ». Le troisième contrat, également conclu en 2010, a porté sur la fourniture de dix hélicoptères AW109 au profit de la Gendarmerie nationale pour un montant avoisinant les 100 millions d’euros.
L’industrie militaire italienne a conclu des contrats d’exportation plus ou au moins importants en 2011 avec la plupart des gouvernements des pays de l’Afrique du Nord, dont la Libye (258 millions d'euros) l' Égypte (182 millions d'euros) et le Maroc (170 millions d'euros).
De 2001 à 2011, l’Algérie a acheté des équipements militaires italiens pour une valeur totale de 772 millions d’euros. Un montant qui fait de notre pays le quatrième client de l’industrie militaire italienne, derrière la Turquie (1,9 milliard d’euros), l’Inde (1 milliard d’euros) et les États-Unis (927 millions d’euros).
Selon le rapport 2012 de l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri), l’Algérie et le Maroc occupent respectivement le 6e et le 12e rang des plus grands importateurs d’armes conventionnelles dans le monde.
TSA
L’Algérie a acquis des armes italiennes d’une valeur de 670 millions d’euros, durant les années 2010 et 2011, a révélé, vendredi 17 mai à Florence, une enquête réalisée par les instituts italiens Fisac Toscane-CGIL et Ires Toscane.
Il est question, en 2011, d’un contrat de 416,2 millions d’euros portant sur la fourniture à la marine algérienne d'un navire d'assaut amphibie, produit par Orizzonte Sistemi Navali, une joint-venture regroupant les constructeurs Fincantieri et Selex Sistemi Integrati.
Le deuxième contrat, autorisé en 2010, a porté sur la fourniture au ministère algérien de la Défense de 14 hélicoptères A139, dotés de systèmes IFF Selex M424, pour une valeur de 167,3 millions d’euros, a révélé l’enquête intitulée : « Boom économique : les banques, les armes et les pays en conflit ». Le troisième contrat, également conclu en 2010, a porté sur la fourniture de dix hélicoptères AW109 au profit de la Gendarmerie nationale pour un montant avoisinant les 100 millions d’euros.
L’industrie militaire italienne a conclu des contrats d’exportation plus ou au moins importants en 2011 avec la plupart des gouvernements des pays de l’Afrique du Nord, dont la Libye (258 millions d'euros) l' Égypte (182 millions d'euros) et le Maroc (170 millions d'euros).
De 2001 à 2011, l’Algérie a acheté des équipements militaires italiens pour une valeur totale de 772 millions d’euros. Un montant qui fait de notre pays le quatrième client de l’industrie militaire italienne, derrière la Turquie (1,9 milliard d’euros), l’Inde (1 milliard d’euros) et les États-Unis (927 millions d’euros).
Selon le rapport 2012 de l’Institut international de recherche sur la paix (Sipri), l’Algérie et le Maroc occupent respectivement le 6e et le 12e rang des plus grands importateurs d’armes conventionnelles dans le monde.
TSA
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