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Nous rêvons tous de liberté, mais avons-nous tous le courage qu’il faut pour chevaucher cette indomptable ? mener cette quête ? Rares le font passés leurs vingt ans !
Liberté..
Ce mot me hante depuis l’enfance, depuis mes premiers pas dans ce monde si vaste et si inaccessible. Si mes pas vont l’un devant l’autre ce n’est que pour filer droit vers l’horizon ;droit vers d’autres contrées , droit vers d’autres cieux. C’est l’unique raison qui a fait que j’ai appris à marcher. A me tenir debout ; à me tourner toujours en direction des vents du nord et de ses senteurs iodées. ce mot a conditionné tous mes choix de vie et préside mon présent heureusement incertain. Oui ! Heureusement. A l’opposé des miens je suis volatile , amoureux des routes ou qu’elles mènent. Et des chemins ou que je les conduise. La lumière est ma divinité et la terre même la plus sacrée juste un linceul.
Je suis lâche, je l’avoue. à chaque fois le courage m’a manqué, il manque d’ailleurs à tous ceux de ma race. Les miens sont tels des arbres centenaires ; millénaires ancrés dans les profondeurs de leurs terre sacrée et fièrement hermétique, ils poussent vers les entrailles du monde de peur que les vents ne les déracine. La peur les a tuméfié elle est la boussole de leur vie ou plutôt de leur non-vie. Pourtant il y’eut un jour ou la patrie n’avait pas de nom , ou l’origine était incertaine, ou les frontières n’étaient pas. Mais l’histoire est oublieuse autant qu’elle est oubliée. Elle a appris à raconter uniquement ce que nos oreilles ont envie d’entendre. Nous la faisons parler à notre guise et la faisons taire à notre choix.
Dans ma tête j’entends des langues que je n’ai pas encore ouïes. Je croise des rites qui ne sont pas les miens, et suis bercé pas des chants dont j’ignore les origines. Un univers colorié abrite ma raison souvent songeuse et rarement contagieuse dans cette forêt en décomposition. Petite compensation pour les routes que je n’ai pas emprunté ou prémonition pour une destinée en cogitation. L’avenir heureusement encore une fois ; incertain le dira peut-être.
il est évident que je n’ai pas grand-chose à dire concernant les miens d’aujourd’hui. Leur situation d’arbre requière uniquement un botaniste pour vivifier leurs racines déjà pourrissantes. Ou un homme de dieu pour dire les derniers sacrements à cet éternel agonisant.
Je suis une minorité au cœur d’une minorité. Une âme errante au centre d’une identité confuse . Un renégat qui par choix s’est renié. Je ne peux être rien d’autre. Tel est mon châtiment, Tel est mon choix, tel est mon fardeau et telle sera ma contribution pour un monde que je souhaite plus coloré.
Liberté..
Ce mot me hante depuis l’enfance, depuis mes premiers pas dans ce monde si vaste et si inaccessible. Si mes pas vont l’un devant l’autre ce n’est que pour filer droit vers l’horizon ;droit vers d’autres contrées , droit vers d’autres cieux. C’est l’unique raison qui a fait que j’ai appris à marcher. A me tenir debout ; à me tourner toujours en direction des vents du nord et de ses senteurs iodées. ce mot a conditionné tous mes choix de vie et préside mon présent heureusement incertain. Oui ! Heureusement. A l’opposé des miens je suis volatile , amoureux des routes ou qu’elles mènent. Et des chemins ou que je les conduise. La lumière est ma divinité et la terre même la plus sacrée juste un linceul.
Je suis lâche, je l’avoue. à chaque fois le courage m’a manqué, il manque d’ailleurs à tous ceux de ma race. Les miens sont tels des arbres centenaires ; millénaires ancrés dans les profondeurs de leurs terre sacrée et fièrement hermétique, ils poussent vers les entrailles du monde de peur que les vents ne les déracine. La peur les a tuméfié elle est la boussole de leur vie ou plutôt de leur non-vie. Pourtant il y’eut un jour ou la patrie n’avait pas de nom , ou l’origine était incertaine, ou les frontières n’étaient pas. Mais l’histoire est oublieuse autant qu’elle est oubliée. Elle a appris à raconter uniquement ce que nos oreilles ont envie d’entendre. Nous la faisons parler à notre guise et la faisons taire à notre choix.
Dans ma tête j’entends des langues que je n’ai pas encore ouïes. Je croise des rites qui ne sont pas les miens, et suis bercé pas des chants dont j’ignore les origines. Un univers colorié abrite ma raison souvent songeuse et rarement contagieuse dans cette forêt en décomposition. Petite compensation pour les routes que je n’ai pas emprunté ou prémonition pour une destinée en cogitation. L’avenir heureusement encore une fois ; incertain le dira peut-être.
il est évident que je n’ai pas grand-chose à dire concernant les miens d’aujourd’hui. Leur situation d’arbre requière uniquement un botaniste pour vivifier leurs racines déjà pourrissantes. Ou un homme de dieu pour dire les derniers sacrements à cet éternel agonisant.
Je suis une minorité au cœur d’une minorité. Une âme errante au centre d’une identité confuse . Un renégat qui par choix s’est renié. Je ne peux être rien d’autre. Tel est mon châtiment, Tel est mon choix, tel est mon fardeau et telle sera ma contribution pour un monde que je souhaite plus coloré.
Merci, je pense que c'est la seule vie qui doit être menée et qui vaille la peine. Toutes les autres ne sont que fabulations.
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