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Un recueil de contes fascinants tirés de l’oubli !

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  • Un recueil de contes fascinants tirés de l’oubli !

    Edité par la maison Dar El Almaia et la direction de la culture de Mila, l’ouvragede Kamel Bouabdellah comprend 80 pages et comporte sept contes populaires connus dans la région.

    Un recueil de contes fantastiques qui ressuscite les récits des longues soirées hivernales, que les anciennes générations ont vécues aux côtés de leurs parents et grands-parents autour d’un feu ou d’une bougie, loin de ces nouvelles technologies qui ont complètement chamboulé le vécu des familles algériennes, vient d’être conçu et arrangé par notre confrère, à Mila, du quotidien Liberté, Kamel Bouabdellah, éducateur/enseignant de langue française de profession.

    Edité par la maison Dar El Almaia et la direction de la culture de Mila, l’ouvrage qui comprend 80 pages comporte 7 contes populaires connus dans la région, en l’occurrence Le berger et les trois vaches ; Le paysan et l’ogre ; Guemra et l’ogre ; Le petit garçon et ses parents adoptifs ; Les trois orphelines ; Histoires des deux coépouses et enfin Khattaf Laraïs.

    Ces récits légendaires sensationnels, porteurs de grandes valeurs morales et sociales, promènent le lecteur dans un autre univers, banni à jamais de l’imaginaire collectif de nos sociétés nouvelles, basées, elles, sur l’approche matérialiste et les nouvelles technologies de l’information et de la communication, dites technologies qui ont transcendé jusqu’à la conception même de la vie et des relations entre membres de la même famille, que dire alors des relations sociales ! Pour notre ami Bouabdellah, «la disparition des générations de nos parents et grands-parents, qui nous ont, notre enfance durant, égayés par leurs fantastiques récits et la démocratisation effrénée des moyens de communication de masse, dont l’une des finalités reste de doter la communauté humaine de supports de culture, d’apprentissage et de loisirs durables, précipitent l’évanescence de notre oralité, foncièrement fragile.

    En effet, très présents dans nos veillées familiales d’autrefois, où ils constituaient souvent le seul motif des réunions nocturnes, nos contes et légendes sont traités aujourd’hui en parent pauvre». Concluant son épilogue par une amère et navrante constatation : «Force est de constater que beaucoup de nos légendes et contes continuent, à notre insu, de s’effacer de la mémoire collective, d’où la finalité de ce travail qui consiste à préserver ce legs patrimonial et identitaire de l’extinction.»

    A. M’haimoud- Le Soir
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