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L’état décidé à contrer le salafisme en Algérie

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  • L’état décidé à contrer le salafisme en Algérie

    Le ministre des Affaires Religieuses et des Waqfs, a réaffirmé, hier, à Tizi-Ouzou, où il était en visite à l’occasion du 19 mai, journée de l’étudiant, que son ministère a pris « toutes les dispositions afin de lutter contre les multiples courants religieux étrangers qui menacent la société algérienne ».

    M. Bouabdellah Ghoulam Allah a été accueilli au niveau de la ville des genêts par le wali, M. Abdelkader Bouazghi, le P/APW, M. Haroune Hocine, le directeur des affaires religieuses de la wilaya, des membres de l’exécutif, ainsi que des élus et autres représentants de la société civile locale.

    Après une virée au musée du Moudjahid, l’hôte de la wilaya a pris part à la clôture du colloque national qu’abritait la maison de la culture Mouloud Mammeri, depuis jeudi dernier, dont le thème évoquait « la religion musulmane : valeurs, unité et résistance », qui a regroupé de nombreux Ulémas et savants. L’intervention du ministre devant les participants du colloque a été une occasion, pour lui, de rappeler la nécessité d’institutionnaliser cette rencontre, de faire en sorte qu’elle soit organisée annuellement et d’élargir la participation aux Uléma, spécialistes et chercheurs en théologie de tous les pays du Maghreb. Et c’est d’ailleurs, l’une des dix recommandations par lesquelles les participants ont bouclé ce colloque. Une directive que soutiendra également le wali de Tizi-Ouzou.

    Lors d’un point de presse, le ministre est revenu sur la question des courants étrangers à la religion qui menacent la société algérienne. Il a estimé, en effet, que la direction des affaires religieuse et des Waqfs lutte contre ces courants, notamment le salafisme, qu’il citera d’ailleurs. Il affirmera, dans le même contexte, que l’accompagnement et l’encadrement dont ont bénéficié les Imams, ont permis aux mosquées d’être « libérées de tous les maux », faisant allusion à la menace salafiste, il signalera, d’ailleurs, que «deux où trois Imams ont été écartés».

    À une question sur la prolifération anarchique des lieux de culte, Bouabdellah Ghoulam Allah a répondu que ces derniers « doivent travailler dans un cadre réglementaire », et qu’il est nécessaire de lutter contre ces lieux illégaux, une tâche qui incombe, signalera-t-il, aux services de sécurité, en coordination avec le ministère des Affaires Religieuse. Le ministre, qui répondait aux questions des journalistes, affirmera aussi que pour ce qui est des activités des zaouïas, «chacune doit faire en sorte que les percepts de l’Islam soient expliqués, dans le mode qui lui convient et cela est laissé à sa guise».


    La Dépêche de kabylie
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