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Abderazk Mokri : “ou le président apparaît ou c’est l’application de l’article 88 de la Constitution”

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  • Abderazk Mokri : “ou le président apparaît ou c’est l’application de l’article 88 de la Constitution”

    Abderazk Mokri : “ou le président apparaît ou c’est l’application de l’article 88 de la Constitution”





    L’état de santé du président de la république a été une des questions les plus abordées par les journalistes au Forum de Liberté qui a reçu lundi Abderazak Mokri, le tout nouveau président du MSP. Il a commencé par dénoncer « vigoureusement » l’acte de censure exercé dimanche par le ministère de la communication sur les deux journaux « Mon Journal » et « Djaridati”. « C’est une pratique d’un autre âge qui n’est pas du tout à l’honneur de l’Algérie », s’est il exclamé sous les applaudissements de la salle, visiblement très sensible à cette marque de solidarité vis-à-vis de la presse.
    Pour Abderazak Mokri, il n’y a pas trente six façons de mettre un holà aux rumeurs contradictoires sur la santé du président : le montrer à la télévision. « Tout autre forme de communication officielle sera prise pour de la manipulation de la part des algériens qui croient plus les sources étrangères qu’ aux moyens de communication officielle ».
    Et dans le cas où le président n’apparaitrait pas, ajoute le nouveau patron du MSP, on comprendrait alors qu’il n’est plus en état de gouverner et dans ce cas nous revendiquons la mise en branle de l’article 88 de la constitution par les institutions habilitées ». Au sujet de l’élection et à une question sur l’absence des candidats, alors que nous sommes à moins d’une année de cette échéance, l’invité de Liberté trouve que « la situation n’est pas normale, mais elle est compréhensible dans le cas de l’Algérie ». Comment ? « Il ne peut pas y avoir de candidats sérieux alors que les règles du jeu ne sont pas encore claire s» dit-il ajoutant que la participation on non du président Bouteflika à cette échéance est un paramètre décisif.
    Il laisse entendre que Bouteflika président, l’élection sera jouée d’avance. En revanche s’il est hors course, l’élection sera ouverte et des candidats crédibles se manifesteront. Dans tous les cas de figure, le chef du MSP dit tenir rigoureusement au respect des délais constitutionnels et des échéances électorales. « Nous sommes contre, voire nous mettons en garde contre la tentation qu’auraient certains au centre d’imposer à l’Algérie une nouvelle phase de transition, avertit –il.
    Il dit également son opposition à ce qu’on appelle « l’homme du consensus ». Pour lui, il y a nécessité de donner la parole au peuple qui choisira son président, lequel sera comptable de ses actes devant le peuple.
    Abderazak Mokri reviendra ensuite sur le dernier congrès qui l’a porté au pouvoir. C’est, dit-il, le plébiscite d’une nouvelle ligne qui sera fondée sur « une opposition positive au pouvoir ». Parlant de la participation, du MSP à la coalition présidentielle, Mokri a surpris la salle en exprimant « ses excuses » aux algériens et aux militants du parti. Il considère en effet, la politique « participationniste » pourtant initiée par Cheikh Nahnah comme « un échec ».
    Il en impute la responsabilité au pouvoir qui a voulu faire de la coalition un leurre politique, c’est-à-dire sans pouvoir. Cela étant, le chef du MSP trouve que « c’est une expérience humaine enrichissante ». Au sujet de la corruption, il estime que celle–ci est générée par la manne pétrolière faramineuse et l’absence de mécanismes de contrôle et de gestion transparente des revenus pétroliers.
    « Notre parti est prêt à faire face à ses responsabilités, dans le cas où un de nos cadres ou de nos militants serait impliqué dans un quelconque scandale, mais avec des preuves ». Enfin, le chef du MSP est tombé à bras raccourcis sur la diplomatie algérienne en constatant qu’elle est « en panne, au moment où les frontières de l’Algérie sont sous tension ». Pour lui, le peu d’intérêt que les pays étrangers ont pour l’Algérie, est surtout dû à ses richesses pétrolières. Enfin, lui aussi n’exclut pas le risque d’une explosion sociale à court terme en raison de « la jonction possible entre la montée en puissance de la contestation sociale dans les prochains jours et les perspectives de la dégringolade des prix du pétrole»



    Algerie 1
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