Oran
Aïn Turk, un vrai paradis fiscal !
Par : Noureddine BENABBOU
Alors que se passe-t-il dans cette commune ? “Les complexes et les casinos tournent à plein régime. L’alcool coule à flots et des milliards de dinars de recettes sont récoltés chaque soir”.
Alors que les 1541 communes du pays pressent le gouvernement pour leur céder la collecte de nouvelles taxes fiscales afin de renflouer leurs caisses communales et améliorer la prise en charge des contribuables, la commune d’Aïn Turk vient de défier la chronique.
Les présents à l’hémicycle, lors de la présentation du bilan quinquennal des 26 communes que compte la wilaya d’Oran, ont été surpris par le montant de la fiche de calcul des recettes fiscales de la commune de Aïn Turk. Il ne dépasse pas les 11milliards de centimes pour une population de 36 000 habitants et une superficie de 40 km. Le wali d’Oran n’en revenait pas : “Avec des dizaines de complexes touristiques, des restaurants, des bars… C’est tout comme recette fiscale !” Une enquête est lancée pour dénouer l’énigme.
En fait, Aïn Turk est devenue un vrai paradis fiscal où certains gros bonnets ne versent pas un sou à la collectivité. A titre comparatif, une commune rurale de 18 000 habitants, qui n’a pas un seul hôtel sur son territoire, enregistre plus de 33 milliards de centimes comme recettes fiscales provenant juste d’une petite zone d’activités de 17 ha. Alors que se passe-t-il à Aïn Turk ?
“Les complexes et les casinos tournent à plein régime. L’alcool coule à flots et des milliards de dinars de recettes sont récoltés chaque soir. En 2012, plus de 10 millions de visiteurs sont passés à Aïn Turk. Je ne comprends pas cette maigre recette fiscale?”, s’interroge un habitant. Et pour enfoncer le clou, le responsable de la collecte de la fiscalité a rappelé que l’évasion fiscale dépasse les 415 milliards. “Le paiement de ses impôts est un acte de civisme”, a martelé le wali qui fait face à certains barons qui font la loi en refusant de s’acquitter de leur devoir de contribuable.
Aïn Turk, une commune pauvre qui vit des aides de l’Etat, qui l’aurait cru ? Cette gabegie dure depuis des années sans que personne n’ose donner un coup de pied dans la fourmilière. “Le chef de daïra et les élus locaux devront retrousser les manches et faire appliquer la loi. S’ils sont incapables qu’ils l’annoncent aux citoyens clairement”, souligne notre interlocuteur effaré par la nouvelle.
N B
Liberté
Aïn Turk, un vrai paradis fiscal !
Par : Noureddine BENABBOU
Alors que se passe-t-il dans cette commune ? “Les complexes et les casinos tournent à plein régime. L’alcool coule à flots et des milliards de dinars de recettes sont récoltés chaque soir”.
Alors que les 1541 communes du pays pressent le gouvernement pour leur céder la collecte de nouvelles taxes fiscales afin de renflouer leurs caisses communales et améliorer la prise en charge des contribuables, la commune d’Aïn Turk vient de défier la chronique.
Les présents à l’hémicycle, lors de la présentation du bilan quinquennal des 26 communes que compte la wilaya d’Oran, ont été surpris par le montant de la fiche de calcul des recettes fiscales de la commune de Aïn Turk. Il ne dépasse pas les 11milliards de centimes pour une population de 36 000 habitants et une superficie de 40 km. Le wali d’Oran n’en revenait pas : “Avec des dizaines de complexes touristiques, des restaurants, des bars… C’est tout comme recette fiscale !” Une enquête est lancée pour dénouer l’énigme.
En fait, Aïn Turk est devenue un vrai paradis fiscal où certains gros bonnets ne versent pas un sou à la collectivité. A titre comparatif, une commune rurale de 18 000 habitants, qui n’a pas un seul hôtel sur son territoire, enregistre plus de 33 milliards de centimes comme recettes fiscales provenant juste d’une petite zone d’activités de 17 ha. Alors que se passe-t-il à Aïn Turk ?
“Les complexes et les casinos tournent à plein régime. L’alcool coule à flots et des milliards de dinars de recettes sont récoltés chaque soir. En 2012, plus de 10 millions de visiteurs sont passés à Aïn Turk. Je ne comprends pas cette maigre recette fiscale?”, s’interroge un habitant. Et pour enfoncer le clou, le responsable de la collecte de la fiscalité a rappelé que l’évasion fiscale dépasse les 415 milliards. “Le paiement de ses impôts est un acte de civisme”, a martelé le wali qui fait face à certains barons qui font la loi en refusant de s’acquitter de leur devoir de contribuable.
Aïn Turk, une commune pauvre qui vit des aides de l’Etat, qui l’aurait cru ? Cette gabegie dure depuis des années sans que personne n’ose donner un coup de pied dans la fourmilière. “Le chef de daïra et les élus locaux devront retrousser les manches et faire appliquer la loi. S’ils sont incapables qu’ils l’annoncent aux citoyens clairement”, souligne notre interlocuteur effaré par la nouvelle.
N B
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