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Santé de Bouteflika : silence et prudence au plus haut sommet de l’Etat

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  • Santé de Bouteflika : silence et prudence au plus haut sommet de l’Etat

    mardi, 21 mai 2013 10:53

    Santé de Bouteflika : silence et prudence au plus haut sommet de l’Etat

    TSA - Hayet Zitouni

    Il faut être au minimum Premier ministre pour pouvoir s’exprimer sur l’affaire Bouteflika. Car, désormais, il s’agit bien d’une affaire qui embarrasse tout le monde, gèle les ambitions et empêche les prises de positions.
    Dans les partis au pouvoir et les syndicats soutiens traditionnels du régime, aucun ne se hasarde à communiquer, ni en forme de soutien au Président ni pour appeler à du changement, alors que cela fait maintenant près d’un mois qu’Abdelaziz Bouteflika a quitté le pays. Ailleurs qu’en Algérie, le débat ferait rage : réelle vacance du pouvoir ou pas ? Il est vrai que dimanche, le Président a signé un décret instituant une journée nationale de la presse; c’est dire s’il préside... et s’il n’est pas rancunier contre toute la presse qui, à chaque absence prolongée, l’enterre un peu plus.
    En réalité, c’est lui qui enterre les ambitions de ses successeurs potentiels. Aucun des barons du régime ne s’est exprimé sur son cas. Ni même pour lui souhaiter prompt rétablissement, quand chacun sait que l’issue peut vraisemblablement être fatale. Ouyahia, Belkhadem et Hamrouche font tout pour être invisibles. Et Ali Benflis, s’il se prépare à toutes les éventualités avec ses conseillers, sait lui aussi que toute parole prononcée dans cette période, où le temps suspend son vol, pourrait lui être fatale. Ce n’est d’ailleurs pas de lui qu’on aurait légitimement attendu des paroles de soutien au Président, mais bien d’Ouyahia, Belkhadem ou Hamrouche.
    L’Algérie retient son souffle en silence et personne n’a même pensé ou réussi à organiser le soutien populaire. On ne voit plus comme en 2005, date de la première hospitalisation du Président, les messages de sympathie et de solidarité de ses partisans dans la presse. Eux aussi paraissent lassés d’avoir trop fait la claque pour le vieil artiste qui ne leur a parfois pas rendu leurs applaudissements.
    Les seuls à s’exprimer sont les petits partis, sans poids ni audience, qui auront trouvé là une facile tribune anti-Bouteflika pour agiter le chiffon rouge de l’article 88 qui organise la succession institutionnelle. Mais leurs leaders, comme Moussa Touati, sont des habitués des diatribes contre le pouvoir actuel, et toutes les occasions sont pour eux bonnes à prendre.
    Si une certaine presse, notamment internationale, titre déjà sur « l’après Boutef », au sommet de l’Etat, les grandes manœuvres n’ont pas encore commencé. Et même discrètement, chacun reste prudent, dans l’attente de voir revenir le Président et de jauger effectivement son état. L’affaire Bouteflika ne fait que commencer.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Il est certain qu'un Bouteflika, s'il en garde les capacités, aura organisé sa sortie dans son style bien connu, avec une belle pirouette pour l'histoire, et c'est ce qui fait peur à tout ce beau monde....

    PS : Je note un début de campagne anti-Hamrouche dans certains écrits...
    Othmane BENZAGHOU

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