Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Abdelaziz Bouledjmar, mouhafed des redresseurs du FLN est mort

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Abdelaziz Bouledjmar, mouhafed des redresseurs du FLN est mort

    Abdelaziz Bouledjemer est décédé suite à un accident de la ciruclation survenu à 19 heures 30, sur la RN 43, devant l’école d’application de génie militaire de Tichy.

    ====

    Abdelaziz Bouledjemer, l’un des plus fervents et dynamiques animateurs, à son époque, du mouvement de redressement sur la place de Constantine, est décédé en début de soirée (19h30), mardi dernier, victime d’un accident de la circulation à hauteur de la ville de Tichy (Béjaïa).

    Joint au cours de la journée d’hier, les coordinateurs de la mouhafadha de Constantine, consternés, nous ont confirmé l’information en soulignant que «le défunt se trouvait en mission militante à Béjaïa où il assistait à l’université d’été du Front» qui s’y tient du 22 au 25 août. Il était accompagné au moment de l’accident d’un autre militant, en l’occurrence A. Khenchoul, qui souffrirait de nombreuses fractures et dont l’acheminement vers le CHU Ibn Badis serait imminent.

    Selon les premières informations recueillies auprès des autorités concernées, le véhicule qui transportait les deux cadres du FLN aurait été percuté à l’arrière et précipité contre un arbre au moment où ces derniers s’apprêtaient à regagner le lieu où se tenait l’université d’été.

    Ils devaient reprendre, après un break de quelques heures, leur activité au sein de l’un des ateliers. M. Bouledjemer était cadre du secteur de l’éducation nationale, jouissait d’une grande estime des journalistes qu’il tenait à son tour en grande considération, acceptant leurs critiques, souvent arbitraires, est-il besoin de le préciser, se contentant à chaque fois de rappeler qu’il «était un homme public et qu’en tant que tel il assumait toutes les critiques des représentants des médias si injustes pouvaient-elles être parfois». Il aura été jusqu’à son dernier souffle celui qui ne s’est jamais satisfait du deal ayant abouti à l’enterrement de la hache de guerre entre «légalistes (benflisistes)/redresseurs», exigeant à chaque fois que «tous ceux qui ont suivi Benflis soient éjectés des rangs du Front».

    Très proche du secrétaire général actuel avec lequel il a eu un court entretien quelques heures avant sa disparition, M. Bouledjemer bénéficiait également de l’écoute de deux ministres du gouvernement Belkhadem, en l’occurrence B. Haïchour et A. Boukerzaza.

    Son radicalisme au moment où Belkhadem appelait à «passer l’éponge» sur une période et «pardonner aux égarés [proches de Benflis]» lui avait valu plusieurs inimitiés au sein même du FLN et ouvert la voie à une persécution administrative dans le secteur où il travaillait. Homme de conviction, il l’est resté jusqu’à sa mort.
    Le défunt sera vraisemblablement enterré aujourd'hui.

    Par Le Tribune
Chargement...
X