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Diagnostic de la leucémie myéloïde chronique affiné
Le Dr Yazid Hadjadj, directeur de Novartis oncologie (filiale algérienne), a présenté, hier au Forum de DK-News, l’évolution du projet Tasmax, lancé en avril 2012.
Ce dernier consiste en la mise à niveau la standardisation aux normes internationales et l’approvisionnement en réactifs des laboratoires de biochimie des grands centres hospitaliers afin de rendre possible, en Algérie, la réalisation d’examens de biologie moléculaires nécessaires dans le diagnostic de la leucémie myéloïde chronique. “Nous ne sommes pas présents en Algérie juste pour vendre des médicaments. Nous avons une nouvelle approche qui vise à lancer, dans le pays, des projets d’envergure internationale et qui apportent des solutions thérapeutiques et de diagnostic”, a expliqué l’invité de DK-News.
Cette démarche entre dans le cadre d’un partenariat conclu entre la firme pharmaceutique suisse et les autorités algériennes, représentées par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Son intérêt réside dans le fait que des déplacements à l’étranger sont évités à des malades qui ne pouvaient pas, jusqu’alors, faire ces tests en Algérie. Un seul examen, effectué dans l’un des pays voisins, coûte environ 35 000 DA. Cette somme est quintuplée, car il faut 5 examens complémentaires pour affiner le diagnostic. À ce coût, il convient d’ajouter les frais du voyage et du séjour. Au-delà, Novartis prend en charge le recyclage des praticiens de la santé. Interpellé justement sur cet aspect de son action, qui incombe théoriquement à la tutelle ou à la structure hospitalière qui emploie les médecins, le Dr Hadjadj a affirmé que les groupes pharmaceutiques étrangers doivent apporter une plus-value au marché algérien. “Ils ont intérêt à investir dans ce sens.” L’opération-pilote du projet Tasmax a démarré au CHU Béni-Messous. “Il était difficile d’élargir la démarche à plusieurs centres hospitaliers en même temps à cause de la lourdeur de la logistique”, a précisé le Dr Hadjadj. Il a fallu, en effet, de doter la structure-pilote d’un matériel (de plateaux techniques et kits PCR), qui donne le diagnostic en deux heures.
Une année après son lancement, une centaine de patients sont pris en charge dans le cadre de ce programme. En deuxième phase, le projet Tasmax sera matérialisé progressivement dans 5 hôpitaux à l’ouest et l’est du pays.
À noter que 250 cas de leucémie myéloïde chronique sont enregistrés en Algérie, qui compte près de 3 000 personnes atteintes de ce type de cancer, qui tuait irrémédiablement dans le pays jusqu’à 2005, soit l’année de l’introduction de traitements innovants.
Par : Souhila HAMMADI, Liberté
Le Dr Yazid Hadjadj, directeur de Novartis oncologie (filiale algérienne), a présenté, hier au Forum de DK-News, l’évolution du projet Tasmax, lancé en avril 2012.
Ce dernier consiste en la mise à niveau la standardisation aux normes internationales et l’approvisionnement en réactifs des laboratoires de biochimie des grands centres hospitaliers afin de rendre possible, en Algérie, la réalisation d’examens de biologie moléculaires nécessaires dans le diagnostic de la leucémie myéloïde chronique. “Nous ne sommes pas présents en Algérie juste pour vendre des médicaments. Nous avons une nouvelle approche qui vise à lancer, dans le pays, des projets d’envergure internationale et qui apportent des solutions thérapeutiques et de diagnostic”, a expliqué l’invité de DK-News.
Cette démarche entre dans le cadre d’un partenariat conclu entre la firme pharmaceutique suisse et les autorités algériennes, représentées par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Son intérêt réside dans le fait que des déplacements à l’étranger sont évités à des malades qui ne pouvaient pas, jusqu’alors, faire ces tests en Algérie. Un seul examen, effectué dans l’un des pays voisins, coûte environ 35 000 DA. Cette somme est quintuplée, car il faut 5 examens complémentaires pour affiner le diagnostic. À ce coût, il convient d’ajouter les frais du voyage et du séjour. Au-delà, Novartis prend en charge le recyclage des praticiens de la santé. Interpellé justement sur cet aspect de son action, qui incombe théoriquement à la tutelle ou à la structure hospitalière qui emploie les médecins, le Dr Hadjadj a affirmé que les groupes pharmaceutiques étrangers doivent apporter une plus-value au marché algérien. “Ils ont intérêt à investir dans ce sens.” L’opération-pilote du projet Tasmax a démarré au CHU Béni-Messous. “Il était difficile d’élargir la démarche à plusieurs centres hospitaliers en même temps à cause de la lourdeur de la logistique”, a précisé le Dr Hadjadj. Il a fallu, en effet, de doter la structure-pilote d’un matériel (de plateaux techniques et kits PCR), qui donne le diagnostic en deux heures.
Une année après son lancement, une centaine de patients sont pris en charge dans le cadre de ce programme. En deuxième phase, le projet Tasmax sera matérialisé progressivement dans 5 hôpitaux à l’ouest et l’est du pays.
À noter que 250 cas de leucémie myéloïde chronique sont enregistrés en Algérie, qui compte près de 3 000 personnes atteintes de ce type de cancer, qui tuait irrémédiablement dans le pays jusqu’à 2005, soit l’année de l’introduction de traitements innovants.
Par : Souhila HAMMADI, Liberté