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Le plus beau de la poésie arabe

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  • Le plus beau de la poésie arabe


    Salam salam ....
    Partageons les plus beaux poèmes arabes ...
    l'un de mes préférés...


    === MODERATION ===
    Il est recommandé de consacrer un topic pour chaque poème en précisant le titre du poème comme titre du topic.




    [/CENTER]
    [/CENTER]
    * ألغاز- نازك الملائكة *

    دعني في صمتي في إحساسي المكبوت
    لا تسأل عـن ألغـاز غموضـي وسكوتـي
    دعني في لغزي لا تبحـث عـن أغـواري
    إقـنـع مــن فـهـم أحـاسيـسـي بالأســرار
    لا تـســأل إنــي أحــيــانـا لـغـــز مـبـهـم
    أبقـى في الغـيب مع الأسـرار ولا أفـهـم
    روحـي لا تعـشـق أن تحيـا مثـل النـاس
    أنـا أحـيـانـا أنـسى بــشـريـّة إحـساسـي
    حـتى حــبـّك... حـتى آفـاقــك تـؤذيــنـي
    فـأنـا روح أســبـح كالـطـيـف المـفـتـون
    فـي وجـهــك أنـظــر لـكـنّـي لا أبـصــره
    فـي روحـي أبـحـث عـن شـيء أتـذّكــره
    الـمـبهــم فـي روحـي يبقى فـي إبهــامـه
    دعـه لا تـسـألنـي عـنـه ، عــن أنغــامـه
    دعـني فـي ألغـازي العليـا ، في أسـراري
    في صمتي، في روحي، في مهمة أفكاري
    فـي نـفــسـي جــــزء أبـــديّ لا تـفـهـمـه
    فـي قـلــبـي حــلــم عــلــويّ لا تـعــلـمـه
    دعـه ، ماذا يعـنيك لتسـأل فـي إصـرار ؟
    الحــبّ يـمــوت إذا لــم تحـجـبـه أســرار
    إنـي كالـلـيـل : سكـون ، عـمـق ، آفــاق
    إنـي كالنـجـم : غـمـوض ، بـعــد إبـراق
    فافـهـمنـي إن فـهـم الليل ، إفـهـم حسّـي
    [CENTER][CENTER]والمسني إن لمس النجـم ، إلمـس نفسي[
    Dernière modification par Romance, 23 mai 2013, 14h04.
    If only I knew...what I know today !!!

  • #2
    j'adore !!

    Commentaire


    • #3
      شكرا على هذا التوبيك

      لي أن أتقدم بشعر إمرأة عاشت جاهلية العرب و نورهم، كلماتها مالحة الطعم و حزنها أعمق من جوفt الجب

      سهل عليكم معرفتها،
      يا عَينِ ما لَكِ لا تَبكينَ تَسكابا
      إِذ رابَ دَهرٌ وَكانَ الدَهرُ رَيّابا
      فَاِبكي أَخاكِ لِأَيتامٍ وَأَرمَلَةٍ
      وَاِبكي أَخاكِ إِذا جاوَرتِ أَجنابا
      وَاِبكي أَخاكِ لِخَيلٍ كَالقَطا عُصَباً
      فَقَدنَ لَمّا ثَوى سَيباً وَأَنهابا
      يَعدو بِهِ سابِحٌ نَهدٌ مَراكِلُهُ
      مُجَلبَبٌ بِسَوادِ اللَيلِ جِلبابا
      حَتّى يُصَبِّحَ أَقواماً يُحارِبُهُم
      أَو يُسلَبوا دونَ صَفِّ القَومِ أَسلابا
      هُوَ الفَتى الكامِلُ الحامي حَقيقَتَهُ
      مَأوى الضَريكِ إِذا ما جاءَ مُنتابا
      يَهدي الرَعيلَ إِذا ضاقَ السَبيلُ بِهِم
      نَهدَ التَليلِ لِصَعبِ الأَمرِ رَكّابا
      المَجدُ حُلَّتُهُ وَالجودُ عِلَّتُهُ
      وَالصِدقُ حَوزَتُهُ إِن قِرنُهُ هابا
      خَطّابُ مَحفِلَةٍ فَرّاجُ مَظلَمَةٍ
      إِن هابَ مُعضِلَةً سَنّى لَها بابا
      حَمّالُ أَلوِيَةٍ قَطّاعُ أَودِيَةٍ
      شَهّادُ أَنجِيَةٍ لِلوِترِ طَلّابا
      سُمُّ العُداةِ وَفَكّاكُ العُناةِ إِذا
      لاقى الوَغى لَم يَكُن لِلمَوتِ هَيّابا
      Dernière modification par Risk, 23 mai 2013, 16h08.
      La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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      • #4
        @ Risk: Les élégies funèbres de "El Khansaa" écrit en l'honneur de ses deux frères, notamment Sakhr sont ce qu'il y a de plus beau dans l'histoire de la poésie arabe


        Merci Romance pour le topic, j'apporterai ma contribution à fur et à mesure (j'ai une préférence pour les poètes contemporains)
        Dernière modification par absent, 23 mai 2013, 16h03.

        Commentaire


        • #5
          Il y a t il des traductions de ces poemes!!Je sais po lire l arabe!!Snif!!
          Faire route à pied par un beau temps dans un beau pays sans être pressé et avoir pour terme de ma course un objet agréable, voilà de toutes les manières de vivre celle qui est le plus à mon goût.

          Commentaire


          • #6
            @tullipes: تو إي تغي فوغت

            bien vu, je pense aussi que c'est une merveille de la poésie.
            La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

            Commentaire


            • #7
              @baby: peut être, je verrai si je pourrai te trouver une traduction ce soir
              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

              Commentaire


              • #8
                Risk

                Merci beaucoup!!t es un gars sympa!!
                Faire route à pied par un beau temps dans un beau pays sans être pressé et avoir pour terme de ma course un objet agréable, voilà de toutes les manières de vivre celle qui est le plus à mon goût.

                Commentaire


                • #9
                  . إيليا أبو ماضي : الحجر الصغير

                  Ilya Abou Madi- la petite pierre

                  La petite pierre ne pouvant trouver sa raison d’être sur cette terre, décide de se donner la mort, et c'est ce qu'elle fit. Seulement elle était loin de réaliser le rôle important qu'elle jouait dans la constitution d'un mur qui protégeait tout un village du barrage d'eau. Parfois, il faut juste se donner le temps de chercher sa voie avant de peindre un tableau noir de son existence.

                  سمع الليل ذو النجوم أنينا وهو يغشى المدينة البيضاء
                  فانحنى فوقها كمسترق الهمس يطيل السكوت والإصغاء
                  فراى أهلها نياما كأهل الكـهف لا جلبة ولا ضوضاء
                  ورأى السدّ خلفها محكم البنيان والماء يشبه الصحراء
                  كان ذاك الأنين من حجر في السد ّ يشكو المقادر العمياء
                  أيّ شأن يقول في الكون شأني لست شيئا فيه ولست هباء
                  لا رخام أنا فأنحت تمثالا ، ولا صخرة تكون بناء
                  لست أرضا فأرشف الماء ، أو ماء فأروي الحدائق الغنّاء
                  لست درا تنافس الغادة الحد سناء فيه المليحة الحسناء
                  لا أنا دمعة ولا أنا عين، لست خالا أو وجنة حمراء
                  حجر أغبر أنا وحقير لا جمالا ، لا حكمة ، لا مضاء
                  فلأغادر هذا الوجود وأمضي بسلام ، إني كرهت البقاء
                  وهوى من مكانه ، وهو يشكو الأرض والشهب والدجى والسماء
                  فتح الفجر جفنه... فإذا الطوفان يغشى المدينة البيضاء

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                  • #10
                    @Tulipes: j'aime beaucoup cette histoire, al moutanabi avait un don de tanabou' peut être.


                    @Baby: je n'ai hélas pas réussi à trouver la traduction du poème que j'ai partagé ici, j'ignore pour ceux de mes confrères.

                    je te propose une autre œuvre de cette fascinante dame qui vécu il y a très longtemps, ainsi qu'une partie de son histoire et de sa vie.

                    ENTRE FOSSE ET DALLE DE PIERRE...



                    Pleurez, mes yeux, et répandez
                    les dons généreux de vos larmes;
                    que facilement elles sourdent
                    et viennent innonder mes joues,

                    comme l'eau qui fuit de nos outres
                    pleines jusqu'au bord, à l'instant
                    où nous les chargeons sur les bêtes
                    qui doivent les porter aux champs.

                    Pleurez sur la perte d'un frère,
                    pleurez sur Sakhr qui pour toujours
                    a fait halte en lieu étroit,
                    entre fosse et dalle de pierre.

                    Poussière subtile amassée
                    aux alentours de son tombeau,
                    que le souffle de la tempête,
                    violent, divulgue et disperse...

                    C'est lui le seigneur de noblesse,
                    maître puissant et redouté,
                    lui-même issu d'autres seigneurs,
                    de maîtres à la tête altière.

                    Il supportait seul le fardeau
                    accablant des coups que frappait
                    le destin cruel sur l'ensemble
                    des malheureux de sa tribu.

                    Il allait partout pour remettre
                    les os fracturés en leur place,
                    guérir ainsi l'homme ployé,
                    faire cesser toutes les plaintes.

                    Quand il accordait quelque don,
                    c'étaient d'un seul coup cent chameaux
                    de race noble et généreuse,
                    hauts sur pieds et faits pour la course.

                    Il acceptait de pardonner
                    une injure, une offense grave,
                    à son parent, au commensal
                    qui avait partagé son pain.

                    Un pardon conscient et voulu
                    de sa part, preuve de noblesse,
                    quand il choisit de pardonner,
                    de gré fait pencher la balance.

                    Voilà celui dont autrefois
                    nous obtenions la guérison
                    pour ceux d'entre dont les membres
                    étaient faibles et languissants.

                    Il détournait dessus nos têtes
                    le tranchant des glaives hostiles.
                    Il rabattait aussi l'orgueil
                    de la haine dissimulée.

                    Par sa mort, le siècle furieurx
                    nous a traîtreusement atteints;
                    il nous a transpercés soudain
                    des coups de sa corne acérée,

                    comme s'il sétait proposé
                    de placer dessus notre gorge
                    le couteau affilé propice
                    à sacrifier les victimes.

                    Et nos femmes ont élevé
                    la plainte funèbre de l'éloge
                    pour célébrer le disparu,
                    après la maîtresse du deuil.

                    Elles pleurent et se lamentent,
                    les yeux privés de leur sommeil,
                    gémissant commen tristes bêtes
                    qui, devant l'eau, oublient de boire.

                    Les traits altérés, les cheveux
                    en désordre, elles se lamentent
                    sans cesse, alors qu'est parvenue
                    à son terme la Nuit des pleurs.

                    Elles pleurent la mort du frère
                    de la Noblesse généreuse,
                    du Bien, des Qualités précieuses
                    qui font un homme vertueux;

                    celui qui donnait sans compter,
                    à la paume toujours ouverte,
                    celui dont les dons épandus
                    comblaient les gens aux alentours.

                    C'est à présent que nous restons
                    d'un rang égal aux autres hommes,
                    ainsi que les dents alignées
                    dans la bouche d'un homme adulte.



                    AL-KHANSA' (fin du VI-première moitié du VII siècle, ère chrétienne)


                    Toumâdir, fille d'Amr, de la tribu de Soulaym, surnommée Al-Khansâ', passe pour la plus grande poétesse arabe. Mariée deux fois, elle eut de sa seconde union trois fils et une fille, 'Oumra, poétesse comme sa mère. Les deux frères d'Al-Khansâ', Mou'âwiya et Sakhr, périrent en combattant contre une tribu rivale. Elle les pleura et leur consacra des élégies touchantes, qui firent sa renommée.
                    copié collé à partir d'un autre site.
                    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

                    Commentaire


                    • #11
                      ذنوب الموت ... تميم البرغوثي



                      Merci les amis... un autre magnifique poème...


                      * ذنوب الموت - تميم البرغوثي *

                      قـفي سـاعةً يـفديـك قولـي وقـائـلـه * ولا تخذِلي من باتَ والدهرُ خـاذلُـه
                      أنـا عالـمٌ بالـحـزنِ مـنـذُ طـفـولـتي * رفـيقـي فَمَـا أُخـطيه حـيـنَ أُقـابـلُـه
                      وإنَّ لـهُ كــفــاً إذا مـا أراحـها عـلى * جــبــلٍ مــا قـــامَ بالـكــفِّ كـاهــلُـه
                      يُـقـلِّـبُـني رأســاً عـلـى عـقـبٍ بـهـا * كمـا أمسكـتْ ساقَ الـوليـدِ قـوابـلُـه
                      ويـحـمـلُـني كالصـقـرِ يحمـلُ صيدَه * ويعـلو بهِ فـوقَ السحـابِ يـطـاولُـه
                      فـإن فــرَّ مِــن مخـلابـهِ راحَ هالـكـاً * وإن ظـل فـي مخلابـه فـهـو آكـلُـه
                      عــزائي منَ الظـلامِ إنْ مـتّ قـبـلَهُم * عمومُ المنايـا ما لـها مَـنْ تـجـامـلُـه
                      إذا أقــصــدَ المـــوتُ القـتيــلَ فإنــه * كـذلكَ مـا ينجـو مـن المـوتِ قاتـلُـه
                      فنحنُ ذنـوبُ الموتْ... وهي كثيـرةٌ * وهُـم حـسنـاتُ المـوتِ حينَ تُسـاءِلُـه
                      يـقـومُ بـها يــومَ الحـســابِ مُـدافــعاً * يــــــردُّ بــــها ذَمّـــامَــه ويـجـادلُـه
                      ولـكـنَّ قــتـلا فـي بــلادي كـريـمـةً * سـتُبـقـيـهِ مفـقـودَ الجــوابِ يـحـاولُـه
                      ترى الطفلَ مِنْ تحتِ الجدارِ منادياً * أبي لا تخفْ ... والموتُ يهطلُ وابلُـه
                      ووالـــدُه رُعــبــاً يـشــيـرُ بـكــفـــهِ * وتعجـزُ عــــن ردِّ الرصاصِ أنامـلُـه
                      عـلى نشـرة ِالأخبـارِفـي كـلِّ لـيـلـةٍ * نـرى موتـَنـا تعـلـو وتهـوي معـاولُـه
                      لـنـا يـنسـجُ الأكـفـانَ فـي كـل لـيـلـةٍ * لخـمـسيـنَ عـامـاً مـا تَـكِـلّ مغـازلُـه
                      أرى الموتَ لا يرضى سِوَانا فريسـةً * كـأنّــا لِـعَــمْــري أهــلَــه وقــبَـائــِلُـه
                      وقـتـلـى عـلـى شـطّ العــراقِ كـأنهـم * نـقـوشُ بِـسَـاطٍ دَقَـق الرسـمَ غازلُـه
                      يُـصـلـى علـيـهِ ثــم يُـوطـئ بَـعـدَهَـا * ويـحــرُفُ عـنــهُ عـينَـه مُـتَـنَـاوِلُـه
                      إذا مــا أضـعـنـا شـامـها وعــراقـها * فـتـلكَ من الـبـيتِ الحـرامِ مـداخـلُـه
                      أرى الدهرَ لا يرضـى بـنـا حلـفـائـه * ولَـسـنـا مـطـيـقـيهِ عــدواً نُصاولِـه
                      فهـلْ ثـمّ من جيلٍ سيُـقـبـل أو مضى * يُــبـادِلـــنَـا أعــمــارَنَـا
                      ونُـــبَــادِلُـه






                      Dernière modification par Romance, 24 mai 2013, 00h12.
                      If only I knew...what I know today !!!

                      Commentaire


                      • #12
                        خـدعـوهـا بقـولـهـم حَـسْـنـاءُ**والـغَـوانــي يَـغُـرٌهُــنَّ الـثَّـنــاءُ
                        أَتراهـا تنـاسـت اسـمـي لـمـا**كثـرت فـي غرامـهـا الأسـمـاءُ
                        إن رَأَْتْنِي تميلُ عني ، كأن لم **تـــك بـيـنـي وبيـنـهـا أشــيــاءٌ
                        نظـرة ، فابتسـامـة ، فـسـلامُ **فــكــلام ، فـمـوعــد ،فَـلِــقــاءَ
                        يـوم كنـا ولا تسـل كـيـف كـنـا**نتهـادى مـن الهـوى مـا نشـاءُ
                        وعليـنـا مــن العـفـاف رقـيــبُ**تعـبـت فــي مـراسـه الأهْــواءُ
                        جَاذَبَتْني ثَوبي العَصي ِوقالَـتْ**أنـتـم الـنـاس أيـهـا الـشـعـراء
                        فَاتّقوا الله في قُلـوبِ اَلْعَـذَارَى**فـالـعــذارى قُـلـوبُـهُـن هَــــواءُ

                        ((أحمد شوقي))
                        Dernière modification par absent, 24 mai 2013, 22h52.

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                        • #13
                          *رسالة إلى سيف الدولة -غازي القصيبي*


                          أزف الفراق... فهل أودع صامتاً * أم أنـت مصـغ للعتـاب فــأعـتــب
                          هيهــات ما أحـيــا العتـاب مــودة * تغتال... أو صد الصـدود تـقـرب
                          يا سيدي ! في القلـب جـرح مثقل * بالحب... يلمسه الحنين فيسكـب
                          يا سيدي ! والظلـم غيــر محـبـب * أمـا وقــد أرضـاك فـهـو مـحبـب



                          If only I knew...what I know today !!!

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                          • #14
                            merci d'avoir mis ces poèmes
                            je ne comprends pas tout mais cela fait plaisir de les lire

                            Est ce que
                            نازك
                            est le singulier de nayazik je connais ce mot car j'ai un jour traduit les mots clés d'un talk I gave

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                            • #15

                              Salam Aloha...

                              Le singulier de nayazik "نيازك" c'est nayzak "نيزك" ... Nazék est un nom d'origine persique qui veux dire aimable et doux ...


                              If only I knew...what I know today !!!

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