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MAROC :Dette privéePourquoi la manne est toujours sous-exploitée

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  • MAROC :Dette privéePourquoi la manne est toujours sous-exploitée

    Face à la morosité de la Bourse et au repli de la croissance des crédits, le recours au marché de la dette privée paraît comme une alternative de choix pour le financement de l’économie. Pour preuve, ce marché affiche une croissance annuelle moyenne de 33% au cours des 6 dernières années. Le volume des émissions est, ainsi, passé de 17 milliards de DH en 2006 à 78 milliards en 2012. Suivant le même trend, le nombre d’émissions évolue de manière exponentielle. Avec une croissance annuelle moyenne identique à celle des montants levés, le nombre des sorties sur le marché du «papier à spread» s’est hissé à 348 émissions en 2012. Ce qui fait dire aux professionnels que ce marché devient de plus en plus mature. Or «cette maturité ayant été avérée à ce jour, la croissance de la dette privée devrait en principe être plus modérée dans les années à venir», souligne un professionnel. C’est justement le cas pour ce début d’année. Au terme des quatre premiers mois, les émissions de titres de créances négociables ont totalisé 14,7 milliards de DH contre 15,4 milliards au cours de la même période de 2012 et 20,2 milliards de DH en 2011. Ce recul est, en partie, attribuable à la baisse des opérations des établissements de crédit qui sont prédominants sur le marché de la dette privée avec 47% des émissions. Les banques ont émis 11 milliards de DH de certificats de dépôts (CD) à fin avril, en baisse de 1,2 milliard de DH sur un an et 6 milliards de DH par rapport à 2011.
    La baisse du recours des banques à ce compartiment est imputable notamment à un manque d’attractivité du coût de cette ressource par rapport au passé. Les taux exigés pour les CD de moins d’une année ont pratiquement augmenté de 0,5 point de pourcentage par rapport à 2011 pour s’établir dans une fourchette de 3,9 à 4,5% sauf que les banques peuvent recourir à la monnaie centrale à un taux de 3% seulement. De plus, la faiblesse de l’activité du crédit n’est pas propice à des levées tous azimuts. Les sociétés de financement, elles, étaient pratiquement absentes du marché sur les quatre premiers mois de l’année. Elles n’ont mobilisé que 40 millions de DH de bons homonymes contre 1 milliard de DH l’année dernière et 1,6 milliard de DH en 2011. Les entreprises non financières ont par contre accentué leurs interventions. Elles ont émis 3,8 milliards de DH de billets de trésorerie, soit 1,6 milliard de DH de plus que l’année dernière et 2,2 milliards comparé à 2011. Toujours est-il, même si la maturité du marché de la dette privée est avérée, son gisement reste important. Au cours des 6 dernières années, sa croissance atteint 32% par ans. Elle est ainsi passée de 36 milliards de DH en 2006 à 186 milliards de DH en 2012. Certes, en léger recul par rapport à 2012, ce gisement est estimé à 178 milliards de DH en 2013. Ce qui représente tout de même près de 40% de capitalisation boursière et 25% des crédits distribués. C’est dire le potentiel important du marché de la dette privée à financer l’économie.
    Ceci étant, la maturité de ce marché n’a pas permis une revue à la baisse des primes de risque des émetteurs. «L’appétit croissant des investisseurs n’a pas favorisé la baisse des spread entre 2006 et 2012», indique-t-on auprès de l’Association des sociétés de gestion et fonds d’investissement marocains (Asfim). «L’aplatissement de la courbe sur les maturités longues démontre, cependant, une plus grande liquidité du marché à court et moyen terme». Ce qui facilite davantage le financement des entreprises.
    Forte présence des OPCVM
    Une obligation privée émise sur deux est détenue par les OPCVM. En effet, les OPCVM détiennent près de la moitié de l’encours de la dette privée. Le gisement de la dette privée détenu par ces organismes a fortement évolué depuis 2005 atteignant près de 85 milliards de DH à fin mars 2013. Ce qui fait d’eux les 1ers investisseurs sur le marché de la dette privée marocaine avec près de 47% du gisement global.
    l'économiste

  • #2
    أطاك المغرب' تطالب بتدقيق ديون المغرب وتكشف أنها بلغت 583 مليار درهم نهاية 2012




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    • #3
      أطاك المغرب' تطالب بتدقيق ديون المغرب وتكشف أنها بلغت 583 مليار درهم نهاية
      Et officiellement, elle est à combien?

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      • #4
        elle dépasse la dette exterieur

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