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Le moindre orage inonde les villes en Algérie

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  • Le moindre orage inonde les villes en Algérie

    La leçon de Bab El Oued n'a pas été retenue.

    Que sont devenues les instructions «fermes» adressées aux divers organismes de maintenance, de nettoyage, d'entretien...pour veiller à ce que le triste souvenir de Bab El Oued, endeuillée en 2001, ne se reproduise plus?

    Qu'en est-il également des différents plans d'interventions échafaudés ici et là pour la galerie? Le plan Orsec, quand faut-il le déclencher? Des questions qui restent sans réponse (ou presque) au vu des conséquences néfastes, recensées, qui surviennent chaque fois qu'il tombe de l'eau sur les villes d'Algérie. La leçon n'a pas été retenue.

    D'aucuns se souviennent que jadis... pas si loin que ça, même, les avaloirs étaient systématiquement nettoyés dans les villes. En effet, inlassablement, les éboueurs munis de leurs bidons, semblables à ceux utilisés par les jardiniers pour l'arrosage, remplis de solutions de crésol, appelé communément du nom de la marque «Crésyl», inspectant et récurant à fond, tour à tour les avaloirs de la ville. C'était, non seulement une action de prévoyance contre les afflux inattendus d'eau de pluie, ou même usées, mais aussi d'hygiène, car ces éboueurs badigeonnaient avec soin les lourdes plaques de fonte aérées qui protégent les avaloirs, avant de les baigner de ce liquide odoriférant de couleur blanchâtre. Ce soluté de crésol était antiseptique et écartait les odeurs nauséabondes dégagées par les avaloirs. Cette action de curage préventif était utile, voire indispensable pour un écoulement facile des eaux de pluie surtout.

    C'est une habitude que les actuels éboueurs ont mis au placard, faisant fi des situations dévastatrices et pour le moins extrêmement honteuses, qui adviennent souvent en cas d'intempéries soudaines comme celles qui avaient endeuillé Bab El Oued en 2001. Une catastrophe mémorable dont aucun enseignement n'a été tiré...

    Il faut aussi relever le manque de professionnalisme qui caractérise les cantonniers chargés de construire rues et ruelles. Ces ouvriers ne «savent pas», c'est désolant de le dire, respecter les inclinaisons et pentes par lesquelles devrait ruisseler l'eau selon le principe d'Archimède, qui est du reste bien connu par le simple lambda, lui qui n'a pas suivi des cours de physique appliquée pour le savoir. Ainsi, ne voit-on pas les principales artères de la capitale et des grandes villes envahies par des eaux venues de toute part, sans suivre les contrebas des trottoirs, voies par lesquelles ces eaux devraient aboutir à des avaloirs.

    Les responsables des services d'entretien des voiries doivent revoir leur copie et leur façon de travailler, à l'heure où l'Algérie dispose de grands constructeurs de routes, comme l'atteste la réalisation du chantier du siècle, l'autoroute Est-Ouest.

    Abdelkrim AMARNI- L'expression

  • #2
    ...les éboueurs munis de leurs bidons...

    sous la colonisation ?

    en ces temps Alger ne croulait pas sous les ordures.

    la Casbah était parcourue par les mêmes éboueurs , contents d'avoir du travail, qui avec leurs ânes ramassaient les ordures d'Algérois disciplinés

    de nos jours , toutes les APC sont en manque de personnel mal payé et sans statuts. Des éboueurs ? Pour en avoir faut faire comme les Arabes. Ouvrir le marché aux travailleurs des pays pauvres ou le confier à des prestataires de service, comme cette ville qui avait signé un marché avec une société...marseillaise.

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