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Sonatrach : les agents temporaires de sécurité lancent un SOS

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  • Sonatrach : les agents temporaires de sécurité lancent un SOS

    «Seule une abrogation du décret exécutif 158/96 est susceptible de nous aider à nous libérer de la situation insoutenable dans laquelle nous nous débattons depuis plusieurs années.

    Notre combat ne date pas d’hier et nous continuerons à le mener jusqu’à satisfaction de nos revendications. La mort en octobre 2009 des suites d’une longue maladie de l’un des nôtres, Adsou Abdelaziz, celle, plus tragique, près de 4 ans plus tard, de Mohamed Amine Lahmer, dans l’attaque de Tiguentourine, il a sacrifié sa vie pour éviter au pays une véritable catastrophe humaine et économique, sans que leur rêve n’ait pu se réaliser, auraient dû éveiller les consciences.» C’est en ces termes que les représentants des quelque 16 000 agents temporaires chargés de la sécurité interne à Sonatrach tentent encore une fois de sensibiliser les pouvoirs publics sur la précarité de leur situation socioprofessionnelle.

    Dans une longue lettre adressée à notre rédaction, les contestataires sont revenus à la charge pour dénoncer la politique discriminatoire infligée par leur employeur. A ce jour, les 16 000 agents assurant la sécurité sur les sites de production, des canalisations ainsi que de l’ensemble du patrimoine de la compagnie d’Alger, Biskra, Béjaïa à Tébessa, Skikda en passant par Hassi R’mel, Hassi Messaoud et Touggourt, continuent de travailler sous des contrats à durée déterminée (CDD). Un régime appliqué à partir de 1996 par la Direction sécurité et patrimoine (DSP), entité créée une année plus tôt à la suite de la dégradation de la situation sécuritaire dans notre pays. Depuis cette date à ce jour, les maintes démarches entreprises auprès de l’ensemble des responsables hiérarchiques pour pouvoir passer au statut de travailleur permanent sont restées vaines. Et, face à la détermination des 16 000 employés temporaires pour faire aboutir cette revendication, que leur porte-parole considèrent des plus légitimes – 10, 15 et 18 ans de service, en moyenne, pour la plupart d’entre eux – l’employeur a décidé d’opter pour une autre formule, des CDD de 5 ans. «Nous croyions dur comme fer que notre situation allait être régularisée.

    Or, l’employeur a décidé de maintenir le régime des CDD mais en portant la durée de six mois et un an à cinq ans», déplorent les auteurs du document. Dès lors, ajoutent-ils, les milliers d’agents contractuels sont toujours victimes d’inégalités salariales : ils ne peuvent prétendre à plusieurs primes (PRC, PRI, PN, ITP), ne jouissent pas de l’assurance-vie malgré leur exposition aux mêmes dangers de mort que leurs collègues permanents, ne bénéficient pas de soins lourds ainsi que de certains avantages sociaux (omra, hadj…) et sont surtout privés du droit à créer un syndicat. A rappeler qu’il existe une directive – n°214 du 4 mai 2003 – où Mohamed Meziane, l’ancien PDG de la compagnie, enjoignait l’ensemble de ses vice-présidents et directeurs centraux de régler de manière définitive le dossier des effectifs temporaires. 

    Naima Benouaret- El Watan
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