Le « cabinet noir » d’Aït Ahmed prend officiellement les commandes du FFS dans une opacité totale
TSA - Sonia Djaafer
Sans surprise, la volonté de la direction actuelle du Front des forces socialistes (FFS) a été exaucée. L’après Aït Ahmed sera assuré par une direction collégiale, composée de cinq personnes connues chez les militants du vieux parti de l’opposition comme étant les membres du « cabinet noir » du FFS.
Il s’agit, comme nous l’avions annoncé mercredi dernier, de Mohand Amokrane Chérifi, de l’actuel Premier secrétaire, Ali Laskri, du député et membre de la direction, Rachid Hallet, de Azziz Baloul qui est un proche d’Aït Ahmed et de Saïda Ichallamene, députée de Bejaia qui a remplacé à la dernière minute Salima Ghozali. La journaliste a refusé de figurer dans ce directoire. Une liste fermée qui a été votée, aujourd’hui 25 mai, par les 1 400 congressistes. « L’élection de cette direction collégiale a eu lieu à la majorité écrasante », assure la direction du parti sur son site internet.
Mais le jeu n’était pas ouvert. « Il y a eu une seule liste fermée comme l’a souhaité la direction qui a été votée à l’unanimité. Tout a été préparé à l’avance. Il n’y avait aucune place à d’autres propositions », regrette un membre de la commission de préparation du congrès. Selon lui, le décor a été planté dès l’ouverture du congrès. C’était à sens unique. Toutes les voix discordantes ont été chahutées. C’est notamment le cas pour Ahmed Djadaï qui avait tenté de constituer une liste concurrente à celle proposée par la direction lors du débat, hier, au sein de la commission Statuts et chartes.
« Je ne sais pas ce qui s’est passé. La liste de Djadaï a été retirée. Pourquoi ? C’est une énigme », explique notre source. Après avoir expédié la question de la direction collégiale, les congressistes entament, en ce moment, l’élection des membres du conseil national. « Là aussi je suis sceptique. Il n’y a aucun travail transparent. Je peux affirmer que le conseil national sera constitué de personnes acquises à la direction. Il n’y aura aucune surprise », lance un congressiste, contacté par nos soins.
A l’issue des travaux du congrès, devant prendre fin cet après-midi, les membres de la nouvelle direction devront animer une conférence de presse pour expliquer, peut-être, la nouvelle orientation du parti.
TSA - Sonia Djaafer
Sans surprise, la volonté de la direction actuelle du Front des forces socialistes (FFS) a été exaucée. L’après Aït Ahmed sera assuré par une direction collégiale, composée de cinq personnes connues chez les militants du vieux parti de l’opposition comme étant les membres du « cabinet noir » du FFS.
Il s’agit, comme nous l’avions annoncé mercredi dernier, de Mohand Amokrane Chérifi, de l’actuel Premier secrétaire, Ali Laskri, du député et membre de la direction, Rachid Hallet, de Azziz Baloul qui est un proche d’Aït Ahmed et de Saïda Ichallamene, députée de Bejaia qui a remplacé à la dernière minute Salima Ghozali. La journaliste a refusé de figurer dans ce directoire. Une liste fermée qui a été votée, aujourd’hui 25 mai, par les 1 400 congressistes. « L’élection de cette direction collégiale a eu lieu à la majorité écrasante », assure la direction du parti sur son site internet.
Mais le jeu n’était pas ouvert. « Il y a eu une seule liste fermée comme l’a souhaité la direction qui a été votée à l’unanimité. Tout a été préparé à l’avance. Il n’y avait aucune place à d’autres propositions », regrette un membre de la commission de préparation du congrès. Selon lui, le décor a été planté dès l’ouverture du congrès. C’était à sens unique. Toutes les voix discordantes ont été chahutées. C’est notamment le cas pour Ahmed Djadaï qui avait tenté de constituer une liste concurrente à celle proposée par la direction lors du débat, hier, au sein de la commission Statuts et chartes.
« Je ne sais pas ce qui s’est passé. La liste de Djadaï a été retirée. Pourquoi ? C’est une énigme », explique notre source. Après avoir expédié la question de la direction collégiale, les congressistes entament, en ce moment, l’élection des membres du conseil national. « Là aussi je suis sceptique. Il n’y a aucun travail transparent. Je peux affirmer que le conseil national sera constitué de personnes acquises à la direction. Il n’y aura aucune surprise », lance un congressiste, contacté par nos soins.
A l’issue des travaux du congrès, devant prendre fin cet après-midi, les membres de la nouvelle direction devront animer une conférence de presse pour expliquer, peut-être, la nouvelle orientation du parti.
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