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Le gouvernement algérien a récemment émis de nouvelles réglementations concernant les associations religieuses.
Face à un vide juridique, les ministères de l'Intérieur et des Affaires religieuses ont esquissé une nouvelle législation qui viendra réglementer les activités des associations de nature religieuse.
Ce projet de loi sera dans un premier temps soumis au gouvernement, avant de passer devant le Parlement.
Cette législation spéciale qui date du 12 mai aidera à créer de l'ordre parmi les 15 790 associations religieuses déjà existantes en Algérie. Elle permettra à l'Etat de mieux les contrôler pour empêcher la propagation de la pensée extrémiste dans le pays.
"Il est nécessaire de rendre aux associations des mosquées leur rôle d'origine sous forme de comités de mosquées, dont le seul objectif est de surveiller les missions, le bâtiment, la gestion et l'organisation de la vie du lieu de culte sous ses aspects strictement matériels", a indiqué à la radio nationale l'inspecteur-général du ministère des Affaires religieuses Mohamed Aissa.
"Cette loi vise également à rétablir la conformité des écoles coraniques", a-t-il ajouté. "Elles ont été jusqu'à présent dépourvues de directives officielles. Cela a mené à l'émergence de nombreuses écoles coraniques qui n'ont pas suivi les valeurs nationales établies en termes de religion".
Ce nouveau texte permettrait la création d'associations chargées de l'accomplissement des rites musulmans, comme celui de la Zakat, dans un cadre plus structuré. Il prendrait aussi en charge les autres croyances religieuses, dans la mesure où des associations non-musulmanes pourraient elles aussi être fondées afin de superviser la gestion de leurs propres lieux de culte.
Le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a défendu, le 9 mai, la position adoptée par son ministère devant l'Assemblée Nationale Populaire.
"Au regard de l’importance des associations à caractère religieux et de leur rôle au sein de la société, le législateur a opté pour l’organisation de la constitution des associations sur la base d’un texte précis en adéquation avec leurs spécificités", a-t-il déclaré aux parlementaires.
"Sous les termes de ce texte, les associations religieuses seront classées selon les fonctions qu'elles ont pour objectif d'assumer", a-t-il expliqué.
Dorénavant, de telles associations devront recevoir une approbation préalable de l'instance en charge des affaires juridiques avant de pouvoir commencer leurs activités, a ajouté le ministre.
Source: Magharebia
Face à un vide juridique, les ministères de l'Intérieur et des Affaires religieuses ont esquissé une nouvelle législation qui viendra réglementer les activités des associations de nature religieuse.
Ce projet de loi sera dans un premier temps soumis au gouvernement, avant de passer devant le Parlement.
Cette législation spéciale qui date du 12 mai aidera à créer de l'ordre parmi les 15 790 associations religieuses déjà existantes en Algérie. Elle permettra à l'Etat de mieux les contrôler pour empêcher la propagation de la pensée extrémiste dans le pays.
"Il est nécessaire de rendre aux associations des mosquées leur rôle d'origine sous forme de comités de mosquées, dont le seul objectif est de surveiller les missions, le bâtiment, la gestion et l'organisation de la vie du lieu de culte sous ses aspects strictement matériels", a indiqué à la radio nationale l'inspecteur-général du ministère des Affaires religieuses Mohamed Aissa.
"Cette loi vise également à rétablir la conformité des écoles coraniques", a-t-il ajouté. "Elles ont été jusqu'à présent dépourvues de directives officielles. Cela a mené à l'émergence de nombreuses écoles coraniques qui n'ont pas suivi les valeurs nationales établies en termes de religion".
Ce nouveau texte permettrait la création d'associations chargées de l'accomplissement des rites musulmans, comme celui de la Zakat, dans un cadre plus structuré. Il prendrait aussi en charge les autres croyances religieuses, dans la mesure où des associations non-musulmanes pourraient elles aussi être fondées afin de superviser la gestion de leurs propres lieux de culte.
Le ministre de l'Intérieur Dahou Ould Kablia a défendu, le 9 mai, la position adoptée par son ministère devant l'Assemblée Nationale Populaire.
"Au regard de l’importance des associations à caractère religieux et de leur rôle au sein de la société, le législateur a opté pour l’organisation de la constitution des associations sur la base d’un texte précis en adéquation avec leurs spécificités", a-t-il déclaré aux parlementaires.
"Sous les termes de ce texte, les associations religieuses seront classées selon les fonctions qu'elles ont pour objectif d'assumer", a-t-il expliqué.
Dorénavant, de telles associations devront recevoir une approbation préalable de l'instance en charge des affaires juridiques avant de pouvoir commencer leurs activités, a ajouté le ministre.
Source: Magharebia
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