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Demain, jour pour jour, un mois se sera écoulé depuis le transfert du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l’hôpital Val-de-Grâce de Paris. Depuis quelques jours, et selon les officiels, il a été transféré dans une clinique pour poursuivre sa convalescence.
Durant ce mois d’absence, tout a été pratiquement dit sur l’évolution de sa maladie et sur son avenir politique. Pas un jour sans son lot de rumeurs et de spéculations, nourries, faut-il le reconnaître, par une communication officielle intermittente. Au compte-goutte ou à doses homéopathiques, celle-ci a, d’une manière ou d’une autre, permis d’amplifier les rumeurs. Durant les trois premières semaines, le pays entier était livré aux rumeurs et aux conjectures bien distillées çà et là, faisant croire au pire, et ce ne sont pas les rares démentis de l’Etat qui ont changé quoi que ce soit à la situation. Au contraire, le mutisme observé le long de cette période n’a fait qu’alimenter encore plus la rumeur, devenue le lot du quotidien des Algériens, suspendus aux nouvelles d’où qu’elles proviennent. Cette pratique du secret n’a contribué, en fait, qu’à la montée au créneau de plusieurs formations politiques appelant à l’application de l’article 88 de la Constitution.
En l’espace de trois semaines de disette communicationnelle, cet article, jusque-là méconnu de la rue, était sur toutes les langues. Evidemment, l’article en question est relatif à la vacance de la présidence de la République que le Conseil constitutionnel est tenu d’en faire lecture au cas où le président est, soit décédé, soit atteint d’une maladie grave qui l’empêche de gérer les affaires courantes du pays. Cependant, les autorités, face à cette situation, ont opéré un virage à 180° durant la semaine écoulée pour rattraper sa gestion de l’information. Il aura fallu la publication de certaines informations alarmantes par un journal algérien pour que la machine communicationnelle se mette en branle. Abdelmalek Sellal, Mourad Medelci, Abdelkader Bensalah et Mohamed Larbi Ould Khelifa se sont relayés pour battre en brèche toutes ces assertions.
Sans compter l’intervention du Quai d’Orsay venue démentir toutes les assertions et autres allégations colportées, affirmant que le président n’avait jamais quitté le territoire français depuis son admission à l’hôpital du Val-de-Grâce. Ce changement d’attitude a grandement contribué à faire baisser la tension et à apaiser les esprits. L’information s’est enfin substituée à la rumeur qui a fait du mois de mai, le mois le plus long. Aux dernières nouvelles, des préparatifs sont en cours pour le retour dans les prochains jours du chef de l’Etat au pays.
REPORTERS.DZ
Durant ce mois d’absence, tout a été pratiquement dit sur l’évolution de sa maladie et sur son avenir politique. Pas un jour sans son lot de rumeurs et de spéculations, nourries, faut-il le reconnaître, par une communication officielle intermittente. Au compte-goutte ou à doses homéopathiques, celle-ci a, d’une manière ou d’une autre, permis d’amplifier les rumeurs. Durant les trois premières semaines, le pays entier était livré aux rumeurs et aux conjectures bien distillées çà et là, faisant croire au pire, et ce ne sont pas les rares démentis de l’Etat qui ont changé quoi que ce soit à la situation. Au contraire, le mutisme observé le long de cette période n’a fait qu’alimenter encore plus la rumeur, devenue le lot du quotidien des Algériens, suspendus aux nouvelles d’où qu’elles proviennent. Cette pratique du secret n’a contribué, en fait, qu’à la montée au créneau de plusieurs formations politiques appelant à l’application de l’article 88 de la Constitution.
En l’espace de trois semaines de disette communicationnelle, cet article, jusque-là méconnu de la rue, était sur toutes les langues. Evidemment, l’article en question est relatif à la vacance de la présidence de la République que le Conseil constitutionnel est tenu d’en faire lecture au cas où le président est, soit décédé, soit atteint d’une maladie grave qui l’empêche de gérer les affaires courantes du pays. Cependant, les autorités, face à cette situation, ont opéré un virage à 180° durant la semaine écoulée pour rattraper sa gestion de l’information. Il aura fallu la publication de certaines informations alarmantes par un journal algérien pour que la machine communicationnelle se mette en branle. Abdelmalek Sellal, Mourad Medelci, Abdelkader Bensalah et Mohamed Larbi Ould Khelifa se sont relayés pour battre en brèche toutes ces assertions.
Sans compter l’intervention du Quai d’Orsay venue démentir toutes les assertions et autres allégations colportées, affirmant que le président n’avait jamais quitté le territoire français depuis son admission à l’hôpital du Val-de-Grâce. Ce changement d’attitude a grandement contribué à faire baisser la tension et à apaiser les esprits. L’information s’est enfin substituée à la rumeur qui a fait du mois de mai, le mois le plus long. Aux dernières nouvelles, des préparatifs sont en cours pour le retour dans les prochains jours du chef de l’Etat au pays.
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