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L’hôtel Lalla Khedidja de Tizi-Ouzou, pour lequel Sonelgaz a soumissionné pour un montant de 374 millions de dinars, risque de changer de vocation si cette société réussit à l’acquérir. Le Belloua sera fort probablement cédé à 175 millions de dinars.
La privatisation des établissements appartenant à l’ETK (Entreprise touristique de Kabylie) avance à pas très rétifs, en ce sens que le dernier appel d’offres lancé par cet organisme n’a pas eu l’écho escompté. Trois prétendants seulement ont déposé leur soumission sur les huit ayant procédé au retrait des cahiers des charges.
L’établissement hôtelier Lalla Khedidja, d’une capacité d’accueil de 40 chambres, n’a eu qu’une seule offre de 374 millions de dinars par Sonelgaz. Celle-ci, qui prétend à l’acquisition de cet hôtel, sis au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, s’est engagée sur uniquement une condition parmi la panoplie de garanties contenues dans le cahier des charges. Il s’agit de son « engagement » à maintenir le personnel. Sauf que Sonelgaz prévoit de faire changer de vocation à l’hôtel qui sera reconverti en siège régional de la société.
Si l’offre de Sonelgaz paraît juteuse pour l’ETK, celle-ci reste sceptique quant à la cession de l’hôtel vu que le soumissionnaire a exprimé son intention de lui faire changer de vocation. L’ETK y voit un non-respect des clauses contenues dans le cahier des charges qui stipule que les hôtels garderont leur activité originale après privatisation. « Le soumissionnaire pour l’hôtel Lalla Khedidja ne remplit pas les conditions prévues dans le cahier des charges, à savoir le maintien de l’activité hôtelière et touristique et son développement », a précisé le directeur de l’ETK, M. Boukerma.
Mais l’actif bien huilé de Sonelgaz et son offre qui peut paraître des plus alléchantes, sont à même de susciter gourmandise. La commission en charge de finaliser les formalités de vente devra trancher sur les offres avant la fin de l’année.
L’autre infrastructure hôtelière, le Belloua, sis également au centre-ville des Genêts, mis en vente, a réussi cette fois-ci à capter de sérieux prétendants qui ont présenté des offres intéressantes dont l’écart se compte à quelques dizaines de millions de centimes.
La première vaut 175 millions de dinars et la seconde à 160 millions de dinars. Les deux postulants se sont engagés via un programme d’investissement de plus de 70 millions de dinars en sus du prix mis pour l’achat de l’hôtel, avec l’engagement de maintenir l’activité d’origine et les employés. Ils ont également fait la promesse de procéder à la formation et/ou le recyclage des travailleurs tel que stipulé dans le cahier des charges.
Néanmoins, la vente de cet hôtel risque d’être perturbée par l’opposition de la municipalité de Tizi-Ouzou qui réclame la propriété du bien. La mairie de la ville des Genêts qui a fait paraître son opposition à la privatisation du Belloua dans la presse nationale, se proclame possesseur du terrain et de la bâtisse. Le directeur de l’ETK estime pour sa part que le Belloua est la propriété de son entreprise. Le litige qu’a fait provoquer l’APC de Tizi-Ouzou n’a pas de raison d’être, selon M. Boukerma. Il précise à cet égard que l’article 108 de la loi de finances de 1994 stipule que tous les biens meubles et immeubles des entreprises locales sont transférés à l’Etat.
Quant aux deux autres hôtels de l’entreprise touristique de Kabylie, proposés à la privatisation, à savoir le Djurdjura de Ain El Hammam et le Bracelet d’argent d’At Yanni, aucune n’offre n’a été proposée. Ainsi, après avoir reçu une offre jugée infructueuse pour l’ensemble des infrastructures de l’ETK, de l’ordre de 500 millions de dinars, par le groupe Haddad, cet énième appel d’offres a échoué à drainer des acquéreurs pour les deux auberges de montagne. Ce qui amènera l’ETK à lancer un autre appel d’offres lors de la rentrée sociale dans l’espoir d’en finir avec le processus de privatisation des établissements lui appartenant.
Au jour d’aujourd’hui, l’ETK a réussi la vente de l’unité d’eau minérale Lalla Khedidja d’Agouni Gueghrane, cédée en juillet 2004 pour 393 millions de dinars au groupe Cevital et l’hôtel Mizrana de Tigzirt vendu un an plus tard à 150 millions de dinars à un professionnel de l’hôtellerie. Il s’agit du patron de l’hôtel Suisse d’Alger, natif de Kabylie.
Par la depêche de Kabylie
La privatisation des établissements appartenant à l’ETK (Entreprise touristique de Kabylie) avance à pas très rétifs, en ce sens que le dernier appel d’offres lancé par cet organisme n’a pas eu l’écho escompté. Trois prétendants seulement ont déposé leur soumission sur les huit ayant procédé au retrait des cahiers des charges.
L’établissement hôtelier Lalla Khedidja, d’une capacité d’accueil de 40 chambres, n’a eu qu’une seule offre de 374 millions de dinars par Sonelgaz. Celle-ci, qui prétend à l’acquisition de cet hôtel, sis au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, s’est engagée sur uniquement une condition parmi la panoplie de garanties contenues dans le cahier des charges. Il s’agit de son « engagement » à maintenir le personnel. Sauf que Sonelgaz prévoit de faire changer de vocation à l’hôtel qui sera reconverti en siège régional de la société.
Si l’offre de Sonelgaz paraît juteuse pour l’ETK, celle-ci reste sceptique quant à la cession de l’hôtel vu que le soumissionnaire a exprimé son intention de lui faire changer de vocation. L’ETK y voit un non-respect des clauses contenues dans le cahier des charges qui stipule que les hôtels garderont leur activité originale après privatisation. « Le soumissionnaire pour l’hôtel Lalla Khedidja ne remplit pas les conditions prévues dans le cahier des charges, à savoir le maintien de l’activité hôtelière et touristique et son développement », a précisé le directeur de l’ETK, M. Boukerma.
Mais l’actif bien huilé de Sonelgaz et son offre qui peut paraître des plus alléchantes, sont à même de susciter gourmandise. La commission en charge de finaliser les formalités de vente devra trancher sur les offres avant la fin de l’année.
L’autre infrastructure hôtelière, le Belloua, sis également au centre-ville des Genêts, mis en vente, a réussi cette fois-ci à capter de sérieux prétendants qui ont présenté des offres intéressantes dont l’écart se compte à quelques dizaines de millions de centimes.
La première vaut 175 millions de dinars et la seconde à 160 millions de dinars. Les deux postulants se sont engagés via un programme d’investissement de plus de 70 millions de dinars en sus du prix mis pour l’achat de l’hôtel, avec l’engagement de maintenir l’activité d’origine et les employés. Ils ont également fait la promesse de procéder à la formation et/ou le recyclage des travailleurs tel que stipulé dans le cahier des charges.
Néanmoins, la vente de cet hôtel risque d’être perturbée par l’opposition de la municipalité de Tizi-Ouzou qui réclame la propriété du bien. La mairie de la ville des Genêts qui a fait paraître son opposition à la privatisation du Belloua dans la presse nationale, se proclame possesseur du terrain et de la bâtisse. Le directeur de l’ETK estime pour sa part que le Belloua est la propriété de son entreprise. Le litige qu’a fait provoquer l’APC de Tizi-Ouzou n’a pas de raison d’être, selon M. Boukerma. Il précise à cet égard que l’article 108 de la loi de finances de 1994 stipule que tous les biens meubles et immeubles des entreprises locales sont transférés à l’Etat.
Quant aux deux autres hôtels de l’entreprise touristique de Kabylie, proposés à la privatisation, à savoir le Djurdjura de Ain El Hammam et le Bracelet d’argent d’At Yanni, aucune n’offre n’a été proposée. Ainsi, après avoir reçu une offre jugée infructueuse pour l’ensemble des infrastructures de l’ETK, de l’ordre de 500 millions de dinars, par le groupe Haddad, cet énième appel d’offres a échoué à drainer des acquéreurs pour les deux auberges de montagne. Ce qui amènera l’ETK à lancer un autre appel d’offres lors de la rentrée sociale dans l’espoir d’en finir avec le processus de privatisation des établissements lui appartenant.
Au jour d’aujourd’hui, l’ETK a réussi la vente de l’unité d’eau minérale Lalla Khedidja d’Agouni Gueghrane, cédée en juillet 2004 pour 393 millions de dinars au groupe Cevital et l’hôtel Mizrana de Tigzirt vendu un an plus tard à 150 millions de dinars à un professionnel de l’hôtellerie. Il s’agit du patron de l’hôtel Suisse d’Alger, natif de Kabylie.
Par la depêche de Kabylie