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algerie:La mise à niveau des exploitations agricoles en débat

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  • algerie:La mise à niveau des exploitations agricoles en débat

    Empreinte de la devise “Tout pour le développement de l’agriculture et de la pêche”, l’amphithéâtre de l’ex-Ines-Chimie de l’université de Mostaganem, a abrité, mercredi passé, une journée d’étude consacré au dispositif de la mise à niveau des exploitations agricoles et de la ressource halieutique.
    Des techniciens dans le domaine, mais surtout des chercheurs universitaires, y ont souligné, à travers la série de communications suivies, la nécessité impérieuse à développer l’agriculture afin de renforcer la sécurité alimentaire du pays, tout en réduisant la dépendance de l’économie nationale des hydrocarbures. Dans cette perspective, moult questionnements ont été soulevés par les conférenciers au cours de cette rencontre nationale visant la relance du développement agricole, contraint à conjuguer avec la compétitivité.
    Entres autres, thèmes abordés, on aura retenu la nécessité d’imposer et de respecter la “trêve” de l’épuisement de la ressource halieutique en veillant au repos biologique des poissons, des critères d’éligibilité des professionnels au bénéfice du dispositif de la mise à niveau des exploitations agricoles, de la place et du rôle des fermes pilotes dans la promotion de la production agricole, et la nature des contrôles et des suivis auprès des exploitations ayant bénéficié des avantages de cette mise à niveau. Le financement en tant que facteur de compétitivité a été le 1er sujet abordé, dans le cadre de l’appui à la production agricole, au même titre que pour les autres secteurs de l’économie, appelés à la compétitivité, sous peine de régression, voire même de disparition des filières et des segments les moins performants, et donc, incapables de résister aux conséquences et des retombées de l’ouverture du marché mondial.Un autre aspect ayant suscité débats et appréhensions, celui des exportations des dattes algériennes. A ce propos, on expliquera que l’Algérie dispose de 18 millions, à peu près, de palmiers avec quelque 950 variétés, alors que les performances de cette filière restent remarquablement insuffisantes ; ce créneau potentiel de l’exportation étant confronté à des difficultés multiples. Tout aussi problématique à la relance de la production du palmier, l’olivier est l’autre spéculation agricole parent pauvre du développement en dépit de l’encouragement des pouvoirs publics.
    Le thème a été exposé à travers l’étude socioéconomique du secteur oléicole dans le pays, illustré par l’exemple de la région de Mostaganem. L’olivier, autant que son industrie de transformation, y a bénéficié, depuis les années 1970, d’une importante aide financière et d’une logistique commerciale indéniable. Le dernier programme de développement de ce secteur prévoit la réalisation d’un million de tonnes/ha sur les quatre années à venir. Un intérêt est attribué par l’Etat et le secteur privé pour l’agriculture biologique aux produits de qualité destinés à l’exportation. Et c’est dans cette optique qu’un programme pilote de l’agriculture “Bio” est lancé pour sa valorisation.
    LIBERTE
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