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IDE en Afrique : Une aubaine pour le Maroc cette année?

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  • IDE en Afrique : Une aubaine pour le Maroc cette année?

    Les investissements directs étrangers en Afrique devraient augmenter de plus de 10 % en 2013, approchant son record atteint en 2008.Mais les investissements étrangers devraient rester étroitement axé sur les grandes économies de l'Afrique du Sud, Nigeria, République démocratique du Congo, Egypte et Maroc, au moment où le reste du continent reste fortement tributaire des aides. Après trois années de baisse, les IED devraient atteindre 56,6 milliards de dollars cette année contre 49,7 milliards de dollars l'an dernier, selon la Banque africaine de développement. Rappelons qu’en 2008, les flux ont atteint 57,8 milliards de dollars. A cet effet, les pays subsahariens sont susceptibles de recevoir environ 80% de l'investissement en 2013, selon le rapport de la BAD. Selon la même source « Cela confirme le dynamisme économique de l'Afrique subsaharienne ainsi que l'hésitation des investisseurs sur les développements politiques en Afrique du Nord, particulièrement en Egypte. ». la BAD a affirmé également que le Maroc fait partie des 5 pays accaparants près de la moitié des IDE en destination d’Afrique.

    INFO EXPRESS

  • #2
    Les gagnants et les perdants de 2012 !



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    • #3
      mais par pitié ne t'improvise pas jury
      mais c'est toi qui as commencé. Cell...
      c'est évident.

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      • #4
        celle des idées
        Reviens lorsque tu en auras !

        Maintenant, va voir ailleurs au lieu de polluer ce sujet ! ..... STP.

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        • #5
          mais c'est toi qui as commencé. Cell...
          c'est évident.
          l'utilisation du MOT 'MINABLE' dans mon intervention visait L'IDEE de considérer tel niveau d'IDE dans un pays comme une défaite ou une victoire ........................ je n'ai pas versé dans l'insulte PERSONNELLE....... . espérons que ça te paraisse aussi evident maintenant que je te l'ai expliqué

          Reviens lorsque tu en auras !
          Lorsque LE SUJET ET/OU les INTERLOCUTEURS en Valent la peine ...... je ne m'en prive pas

          Maintenant, va voir ailleurs au lieu de polluer ce sujet ! ..... STP.
          Au Moins t'insulte plus , c'est déja ca de gagné .
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            le post de jawzia dérange, c'est parce qu'il démontre que l'analyse faite est loin d'etre objective vu la réalité (2012); alors si "minable" est une note adresse la à qui de droit.

            Commentaire


            • #7
              le post de jawzia dérange, c'est parce qu'il démontre que l'analyse faite est loin d'etre objective vu la réalité (2012); alors si "minable" est une note adresse la à qui de droit.
              encore une fois , ce n'est pas le fait de poster un classement , ou UN graphique qui pose probléme OU dérange , mais le fait de concevoir un volume donné d'iNvestissement comme une victoire ou une défaite ( la logique du qui a la plus grosse ) ........ le Niger Par exemple draine plus d'IDE que le Maroc, l’Algérie et la Tunisie réunis , mais c'est des IDE à 99% de la france pour continuer à Piller l'uranium ..... alors que le pays est ravagé par la famine .
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                Les gagnants et les perdants de 2012 !

                http://i1123.photobucket.com/albums/...ps8628d1d3.jpg

                Jawzia
                Au delà des habituels graphiques et autres statistiques qui ne visent qu' à noyer le poisson.

                Economiste algérien : Le Maroc refuge des investisseurs étrangers fuyant la corruption en Algérie

                Adam Sfali - Lemag - publié le Mercredi 8 Mai 2013


                Lemag : «Plus que la moitié des sociétés étrangères contraintes à quitter l'Algérie pour fuir la corruption et la bureaucratie dans ce pays, se sont installées au Maroc».

                Ainsi a déclaré l’expert algérien en economie Faris Mesdour dans une déclaration publiée par le journal arabophone algérien Al Fajr.

                L’économiste algérien a souligné que les entrepreneurs étrangers viennent en Algérie, attirés par l’importance du marché local de consommation, mais ne tardent pas à se rendre compte que le pays est au fait, invivable pour les investissements.

                Une somme de facteurs causent ainsi des abondons colossaux, diagnostique Faris Mesdour : «La corruption et à la bureaucratie entachent au fait, le climat d'affaires en Algérie» juge t il.

                «Les étrangers critiquent également la loi du 51/49 qui régit les investissements étrangers en Algérie et qui stipule qu'un investisseur étranger doit s'associer avec un opérateur local qui détiendra 51% du capital de la société créée», a-t-il ajouté.

                «L'Algérie est le pays le moins attractif en Afrique en ce qui concerne les investissements étrangers en raison de la bureaucratie et de la corruption», soutient-il.

                Faris Mesdour, pour illustrer son propos, donnait pour exemple, le cas des sociétés françaises qui fuient l'Algérie pour s'installer au Maroc.

                Il a estimé que «la France privilégie le Royaume pour la réalisation de ses grands projets à la faveur de la souplesse de ses lois».


                Wa chahida chahidoune mine ahliha !!

                Gallek les "gagnants et les perdants"

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                • #9
                  Mesdour connait pas. Al Fajr jamais acheté. Lemag on en rigole.

                  Par contre, le réseau Anima et l'OCDE ne publient pas des ... dessins animés.

                  Tendance de 2011




                  Confirmation en 2012 :

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                  • #10
                    Mesdour connait pas. Al Fajr jamais acheté. Lemag on en rigole.

                    jawzia
                    Bien entendu venant de l’éternel satisfait de la politique "juntiste" qui croit, en bon formaté, que c'est une chose non partagée!!
                    La fuite en avant de l’économie algérienne

                    Reportage, par jean Sébastien Moral| 21 mai 2012

                    Cinquante ans après l’indépendance, la politique de redistribution de la rente pétrolière étouffe la production nationale algérienne, nuit à l’emploi et favorise le marché informel. Jusqu’à quand cela tiendra-t-il ? Le résultat officiel des législatives du 10 mai a conforté le régime responsable de cette dérive.

                    Place des martyrs dans la basse Kasba d’Alger, des dizaines de personnes échangent clandestinement les devises au taux de 1 euro pour 140 dinars (contre 100 dinars dans les banques). Et sous le regard complaisant des policiers tout proches, de grosses cylindrés viennent régulièrement alimenter le trafic. En Algérie, tolérée pour ne pas dire encouragée, l’économie informelle a crû de manière exponentielle dans les années 2000. Le change sur le marché noir est devenu la pierre angulaire d’un immense système de passe-droit, à l’abri des institutions fiscales et intimement lié aux prélèvements douaniers mafieux, au détournement de la rente pétrolière et à l’accumulation de « biens mal acquis » à l’étranger par les proches du régime [1]. Des valises remplies de billets ne laissent pas de trace. A tous les niveaux chacun tente de se servir, et désormais, l’Algérie avec un quart de sa masse monétaire sous forme de billets, bat le record du monde en la matière. Le dernier rapport du Global Financial Integrity évoque pas moins de 18 milliards de dollars de transferts non enregistrés par la balance des paiements entre 2000 et 2009 [2]. Et le pays compte parmi les Etats les plus corrompus au monde selon Transparency International [3]. « On va droit dans le mur. En 2012, on voit les mêmes problèmes politiques, économiques et géopolitiques s’entasser depuis des décennies », nous rapporte Baddreddine Manaa, rédacteur en chef du Soir. De fait, l’économie algérienne prend le risque de se fragiliser sous les coups répétés des politiques clientélistes.
                    Grâce aux recettes du pétrole et du gaz, qui devraient encore lui rapporter 70 milliards d’euros en 2012, le gouvernement Bouteflika achète sa paix sociale au coup par coup, sans mener une réforme de fond. Dès janvier 2011, alors que la Tunisie vacillait, Alger est parvenue à contenir les révoltes par l’augmentation des salaires, le gel des prix sur les produits de première nécessité, le déblocage de fonds pour annuler les dettes ou les arriérés de loyers, etc. Jusqu’à quand ? Car les mauvaises habitudes se prennent vite. En Algérie, où les hivers peuvent être rigoureux, le gaz ne coûte rien, et on peu fréquemment voir des personnes chauffer leur demeure, fenêtres grandes ouvertes... L’État avec ses 180 milliards de dollars de réserve propose des crédits à la création de petites PME, sans critères sérieux, bien conscients que la plupart ne seront pas remboursés. Le gazole à 15 dinars à la pompe (12 centimes d’euros) a favorisé le modèle du tout-voiture. Selon Chmas-Eddine Chitour, enseignant à l’école nationale polytechnique, avec 5 millions de véhicules, l’Algérie possède le parc roulant le plus important d’Afrique, avec des embouteillages massifs et une pollution conséquente (le type de véhicules vendu est interdit en Europe car il consomme 20 % de plus, émettant 150 g de CO2/km).
                    Rétablir la balance commerciale

                    « L’Algérie c’est du provisoire qui dure » ironise l’écrivain Mourad Sadi. En dépit de réserves financières sans précédent accumulées grâce aux augmentations successives du prix du pétrole sur le marché international, la précarité économique frappe toujours plus les algériens. Sans projet réel, Bouteflika ne sait pas comment investir l’argent amassé à partir des « puits présidentiels » comme on les surnomme ici. La balance commerciale du pays ne cesse de se déséquilibrer. En 2009, « l’économie productive », à savoir l’agriculture et l’industrie ne pesaient que 10% du PIB. Le pays importe aujourd’hui 70% de sa consommation alimentaire. Car le mal est fait : la confiance des investisseurs a fondu ; la politique clientéliste a généralisé une posture attentiste qui étouffe l’emploi, notamment l’embauche des 150 000 diplômés sortant chaque année des 48 universités du pays. Partout, dans un paysage chaotique, ne cessent de resurgir les stigmates d’une économie « socialiste » qui avait beaucoup misée sur l’industrie lourde et qui a échoué : blocs de logements décrépis, voies de train désaffectées. Quand elles ne sont pas abandonnées, les immenses usines tournent à peine au ralenti. En Algérie la rupture du peuple avec le pouvoir est consommée depuis déjà plus de deux décennies. Chacun rapporte à sa manière, comment les « parrains des cartels militaires » se servent au passage sur les importations et comment ils n’ont aucun intérêt à sortir d’une économie exclusivement rentière. Une économie, de plus très exposée à la variation du dollar face à la monnaie unique : l’euro est utilisé pour 60 % des importations alors que les ventes hydrocarbures sont effectuées en dollars.
                    Soufiane Djilali, 54 ans, vétérinaire est président de Jil jadid (nouvelle génération), un parti créé en mars 2011 qui tente de renouveler la classe politique algérienne. Il tente de porter sur la scène médiatique l’enjeu du rétablissement de la balance commerciale : « Le pays importe aujourd’hui pour une valeur de 55 milliards de dollars et exporte si on exclue les hydrocarbures seulement l’équivalent d’un milliard. Il faut absolument rétablir notre balance commerciale de 2 milliards par an, car d’ici 20 ans, la plupart des ressources en pétrole seront épuisées et de quoi allons nous survivre ? » Si Soufiane Djilali bénéficie d’une popularité grandissante dans la nouvelle génération, son parti n’est pas parvenu à obtenir de sièges lors des législatives du 10 mai. L’ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN) a remporté 220 des 462 sièges à l’Assemblée nationale lors de ce scrutin où l’abstention a approché les 60 %.
                    Ce régime qui tend à s’enfermer dans un cercle vicieux économique est donc reconduit à l’issue d’élections très largement boudées par la population. Mais « à un moment ou un autre, le système ne tiendra plus. C’est ce qui s’est déjà passé en 1988 quand le cours du pétrole a baissé » conclut la journaliste économique Melissa Romadi.

                    Notes

                    [1] Lire Bouteflika une imposture algérienne, de Mohamed Benchicou, Editions le Matin, 2003. Selon Benchicou les frères du président auraient bénéficié de largesses inconsidérées comme des biens immobiliers à Paris et d’importants versements en espèces. Toujours selon l’auteur, Bouteflika aurait aussi considérablement enrichi son patrimoine immobilier en puisant dans les biens de l’Etat. Lire aussi du même auteur Notre ami Bouteflika, de l’état rêvé à l’état scélérat, Ed. Riveneuve, 2010. Par ailleurs Le Canard Enchaîné, dans son édition du 16 novembre dernier, a épinglé le ministre algérien de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, M. Cherif Rahmani. Selon le Canard, Rahmani qui possède déjà trois appartements à Paris, a acquis une résidence d’Etat pour une bouchée de pain avant de la revendre en réalisant une jolie culbute de 800 000 euros.
                    [2] Source El Watan du 8 Mars 2012.
                    [3] Transparency International Annual Report Index 2011, 6 July 2011. L’Algérie occupe la 112ème place mondiale, avec une note de 2,9 loin derrière le Danemark avec 9.3 en tête du classement des pays les moins corrompus de la planète.

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                    • #11
                      Il faut 10 000 mots pour remplacer une image*.
                      Et je n'ai pas vu les dix milles mots.

                      * Proverbe chinois.

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