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Mouloud Hamrouche fait main basse sur le FFS

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    Mouloud Hamrouche fait main basse sur le FFS


    AP | 25. mai 2013 - 14:22

    Les membres du directoire collégial qui va présider aux destinées du FFS, en remplacement de Hocine Aït Ahmed, ont un point commun : tous faisaient partie de ceux que la presse appelait les «hamrouchiens», porte-voix de l’ancien chef du gouvernement (1990-1991) et partisans de sa politique dite réformiste. Au point où l’on soupçonne la nouvelle direction de servir de tremplin pour le soutien d’une éventuelle candidature de Mouloud Hamrouche à la prochaine présidentielle. Mohand-Amokrane Chérifi, celui qui était à un moment donné prédestiné pour succéder à Aït Ahmed et actuel président d’un mystérieux comité d’éthique du parti, était ministre du Commerce sous le gouvernement Brahimi. Ahmed Djeddaï, lui, a été premier secrétaire du parti au milieu des années 1990 et est connu pour ses harangues contre l’institution militaire et son soutien zélé à la thèse du «qui tue qui». Il est par ailleurs connu pour sa proximité avec Mouloud Hamrouche. Salima Ghezali, directrice du journal La Nation – proche du FIS dissous – durant la même période, s’est distinguée par son opposition à ceux que les intégristes qualifient d’«éradicateurs», c’est-à-dire les militaires qui ont arrêté le processus électoral en janvier 1992 pour sauver le pays d’un Etat théologique extrémiste. Elle n’adhérera cependant au FFS que bien plus tard, en France, où elle intègre le club restreint des conseillers d’Aït Ahmed, avec notamment Addi Lahouari, lui aussi recruté dans le sillage de cette campagne du «qui tue qui» avant de se retirer. Mustapha Bouchachi est lui aussi un «parachuté» au sein du parti. Ancien président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH), il se voit propulsé au FFS, après ses appels aux marches avortées de l’hiver 2011 et avant de s’imposer comme tête de liste du parti à Alger aux dernières législatives. Ali Laskri, quant à lui, a été deux fois premier secrétaire du parti. Il fait partie du même cercle au même titre que Karim Baloul, le neveu d’Aït Ahmed qui demeure, selon des indiscrétions, le véritable timonier du parti. Une sorte de courroie de transmission entre la direction et le vieux chef. «De tous les membres de cette direction collégiale, seul Rachid Halet a, en définitive, un parcours militant ancré au sein du parti», fait remarquer un ancien militant qui se plaint de «l’exclusion programmée» d’une branche essentielle du parti, celle des anciens militants du mouvement berbère, représentés notamment par Djamel Zenati et Saïd Khellil, mais aussi d’une large palette de cadres et de compétences exclus du FFS.
    R. Mahmoudi
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Les opérations médiatiques contre le FFS ont bien repris, 1er objectif faire barrage à la candidature de Hamrouche, plan B, battre Hamrouche au 1er tour, car s'il passe au deuxième tour, certains savent que le jeu risque de leur échapper...

    La stratégie de Air Ahmed depuis les année 90 semble terrifier certains milieux...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      grand numéro de contortionniste que fait ce mahmoudi...

      Les opérations médiatiques contre le FFS ont bien repris, 1er objectif faire barrage à la candidature de Hamrouche, plan B, battre Hamrouche au 1er tour, car s'il passe au deuxième tour, certains savent que le jeu risque de leur échapper...
      malheureusement les tenants du pouvoir ont les moyens necessaires pour stopper toute tentative de rassemblement des forces vivent de la nation...ils ont perdus toutes credibilités aux yeux du peuple...alors ils vont pas laissés les autres la récupérer.
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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      • #4
        Toute tentative de se rassembler autour d'une idée, d'un projet, ou d'un parti est tué dans l’œuf !

        C'est la seule machine qui marche en Algérie. Elle est très bien huilée et a déjà prouvé son efficacité sur le terrain !

        Ce peuple orphelin est devenu ainsi comme une cocote qui peut exploser à tout moment !

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        • #5
          En effet certains sont devenus maitres dans le maniment de la cocotte minute, à force de manier le pressiorisateur, il semble que le déjeuner pour plusieurs générations soient bel et bien crâmé...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Un article d'opinion, portant la couleur du site auquel ce journaliste émarge. Rien donc de surprenant d'y voir une amorce d'ébranlement par la technique de la zizanie.

            Cela étant, il me semble avoir lu hier Ahmed Djeddaï, non seulement saluer l'unanimité qui a prévalu à l'élection de la nouvelle direction collégiale, mais également laisser entendre qu'une initiative, visant à récupérer d'anciens membres dissidents, était à l'ordre du jour. Preuve d'une maturité qu'on aimerait bien voir imprégner tout notre champ politique...
            كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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            • #7
              Initiative louable, on ne construit pas un consensus national sur des dissensions structurelles. Il semble nécessaire de rassembler au dela de l'ADN du parti, afin de contruire un consensus pour le changement, qui puisse passer au suffrage universel, à condition biensur que les éléctions de 2014 soient transparantes...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Le future président de la république sera Benbitour. Connaissant comment pense les décideurs algériens, ils se diront qu'aucun président de l'Algérie indépendante n'est issu du sud. Ca permet aussi de calmer d'éventuelles velléités sécessionnistes des gens du sud. Il faut essayer de penser comme eux pour deviner leurs desseins.

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                • #9
                  Très probable, et ils vont essayé de le ménager pour qu'il leur claque pas sous les doigts, comme Boudiaf, Zeroual ou Bouteflika...Le type n'a pas résisté 8 mois avec Boutef, et pourtant, il ne s'agissait juste d'un désaccord sur l'organisation des participations de l'état disait-il.... sauf que l'urne peut aussi avoir un rôle...
                  Dernière modification par ott, 28 mai 2013, 19h57.
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    Hamrouche a 70 ans, c'est un peu ridicule de continuer à le présenter comme un candidat à la présidentielle.

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                    • #11
                      De Gaule est arrivé au pouvoir à 68 ans, loin de moi tout autre comparaison...
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        De Gaule c'est autre époque, une époque bien particulière pour la France, cite moi un président de 70 ans élu durant ces 10 dernières années, bien sure dans pays démocratique.

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                        • #13
                          L'Algerie vit tout aussi bien une époque historique...

                          Quant à l'age d'un personnel politique de pays à longue tradition démocratique, formés à la rude tache aux aurores, entourés par des appareils rodés et formés, je ne pense pas que le parallel tienne, sauf pour ceux qui veulent une marionette facilement modelable.... un jeune ambitieux et docile... Ouyahia a été un fidèle soldat dit-il...
                          Dernière modification par ott, 28 mai 2013, 21h02.
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            L'Algerie vie tout aussi bien une époque historique...
                            On a dit la même chose pour Benbella, Boumedienne, ..... et ainsi de suite jusqu'a en 1999 pour Bouteflika. A chaque fois on nous fait avaler la pilule du candidat du consensus parce que l’Algérie traverse une crise particulière et dangereuse.

                            Il ne faut pas transformer le départ d'un président en crise ou en passage historique. Un président n'est pas le sauveur de la nation, mais juste un homme qu'on paye pour faire un peu de management pendant une certaine période. Et quand il n'est plus capable d'assurer cette fonction, on recrute un autre.
                            Dernière modification par BeeHive, 28 mai 2013, 21h21. Motif: grammaire

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                            • #15
                              Je n'ai jamais parlé d'un président de consensus, mais un président d'expérience, qui connait les arcanes du pouvoir, et qui a déjà démontré des aptitudes certaines à décider et réformer.

                              Un président de consensus est obligé d'etre consensuel avec ceux qui constituent ce consensus. On a vu en 14 ans ce que ca peut donner...

                              Je comprends bien le job offert par le conseil d'administration, sauf que les actionnaires demandent une assemblé générale...
                              Dernière modification par ott, 28 mai 2013, 21h22.
                              Othmane BENZAGHOU

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