par Henri Della Casa - Un médecin est soupçonné d'avoir essayé d'empoisonner son ex-épouse en 2009. Sauf que le couple réfute désormais les faits.
Molière aurait certainement pu en faire ses personnages. C'est pourtant bien pour délit manqué de meurtre qu'un médecin a comparu mercredi devant le Tribunal correctionnel.
Acte I. Deux ans après son mariage avec une femme de 25 ans son aînée, l'accusé, venu en Suisse en 2001 pour parfaire sa formation en chirurgie, aurait tenté de faire ingurgiter des sédatifs à son épouse. Son dessein, selon le ministère public: empêcher Madame de quitter la Suisse et s'assurer son titre de séjour. «Ce n’est pas pour des raisons administratives que je m'opposais au départ de mon ex-femme», a pourtant soutenu le prévenu, d'origine algérienne. Entre elle et lui, il y avait un «amour réciproque».
Acte II. Divorcé puis réconcilié, ce couple croquignolesque se serre maintenant les coudes. Et minimise la tentative d’empoisonnement, pour lequel le procureur a tout de même requis des peines entre 4 et 6 ans. «Mon ex-femme a exagéré les effets qu’elle a décrits à la police après la prise de ces médicaments psychotropes», a déclaré le toubib.
Acte III. C'est aussi l'avis de la lésée... «Je savais qu'il mettait des sédatifs dans le lait, il me l'avait dit», a affirmé hier celle qui a pourtant dénoncé son conjoint à l'époque, qui refusait alors qu’elle vende sa villa pour migrer en Belgique. «Je voulais l'anéantir».
Acte IV. Si elle vit maintenant dans le Plat pays, la sexagénaire espère revenir en Suisse et retrouver l'accusé. Ce dernier plaide l'acquittement.
20 minutes
Molière aurait certainement pu en faire ses personnages. C'est pourtant bien pour délit manqué de meurtre qu'un médecin a comparu mercredi devant le Tribunal correctionnel.
Acte I. Deux ans après son mariage avec une femme de 25 ans son aînée, l'accusé, venu en Suisse en 2001 pour parfaire sa formation en chirurgie, aurait tenté de faire ingurgiter des sédatifs à son épouse. Son dessein, selon le ministère public: empêcher Madame de quitter la Suisse et s'assurer son titre de séjour. «Ce n’est pas pour des raisons administratives que je m'opposais au départ de mon ex-femme», a pourtant soutenu le prévenu, d'origine algérienne. Entre elle et lui, il y avait un «amour réciproque».
Acte II. Divorcé puis réconcilié, ce couple croquignolesque se serre maintenant les coudes. Et minimise la tentative d’empoisonnement, pour lequel le procureur a tout de même requis des peines entre 4 et 6 ans. «Mon ex-femme a exagéré les effets qu’elle a décrits à la police après la prise de ces médicaments psychotropes», a déclaré le toubib.
Acte III. C'est aussi l'avis de la lésée... «Je savais qu'il mettait des sédatifs dans le lait, il me l'avait dit», a affirmé hier celle qui a pourtant dénoncé son conjoint à l'époque, qui refusait alors qu’elle vende sa villa pour migrer en Belgique. «Je voulais l'anéantir».
Acte IV. Si elle vit maintenant dans le Plat pays, la sexagénaire espère revenir en Suisse et retrouver l'accusé. Ce dernier plaide l'acquittement.
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