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Des députés Khobzisres veulent la tête du président de l’APN

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  • Des députés Khobzisres veulent la tête du président de l’APN

    Rien ne va plus entre Larbi Ould Khelifa et des députés du FLN. Le désaccord est lié à la réévaluation de la prime du logement, bloquée par le président de l’APN, selon des sources parlementaires.


    Des députés de l’ex-parti unique reprochent à M. Ould Khelifa d’avoir renié un engagement pris lors d’une réunion du bureau de l’APN, celui de réévaluer la prime de location du logement à un million DA par an. Actuellement, cette prime est fixée à 750.000 dinars. Selon nos sources, les contestataires « préparent une action contre Ould Khelifa ».

    Le gel des indemnités a compliqué la relation, déjà tendue, entre le président de la chambre basse du Parlement et une partie des députés, depuis la destitution, le 31 janvier, d’Abdelaziz Belkhadem de la tête du FLN. M. Ould Khelifa a tenté une médiation, en exposant le problème au coordinateur du bureau politique du FLN, Abderrahmane Belayat, selon les mêmes sources. « Pour mettre mal à l’aise le président de l’APN, des députés FLN ont contrecarré la ligne politique du parti, en refusant de se soumettre à ses directives lors de l’examen de plusieurs projets de lois », explique une source parlementaire. Le président de l’APN n’est pas au bout de ses peines.

    Cette semaine, à l’hémicycle, « certains députés ont brandi la menace de la destitution du président de l’APN », ajoute notre source. Mais cette menace ne risque pas d’aboutir. Le président de la chambre basse du Parlement est élu, en effet, pour la durée de la législature, c’est-à-dire cinq ans. Il peut, toutefois, démissionner, comme ce fut le cas de Karim Younes, « mais nous ne sommes pas dans le même contexte », souligne notre source.

    La fronde des députés FLN coïncide avec le renouvellement des structures de l’APN. « Certains députés veulent exercer une pression sur Ould Khelifa pour garder leur poste de vice-président ou rester à la tête des commissions parlementaires », soutient notre source. Rappelons que contre vents et marées, M. Belkhadem avait pesé de tout son poids pour imposer certains noms dans des postes de responsabilité au sein des instances de la chambre basse du Parlement.

    C’est le cas notamment de Tahar Khawa, chef du groupe parlementaire du FLN, du milliardaire Bahaedine Tliba, dont la désignation au poste du vice-président du groupe parlementaire du même parti avait soulevé un véritable tollé parmi les militants du FLN. La nomination du député de Tébessa, Mohamed Djemaï, au poste de vice-président de l’APN n’avait pas également fait l’unanimité parmi les militants de l’ex-parti unique.

    M. Ould Khelifa peut-il résister à ce vent de contestation ? Ses proches lui reprochent son « incapacité de s’imposer devant ses députés ». « Il (Ould Khelifa) est complètement dépassé. Le contrôle de ses députés lui échappe complètement. Cette passivité nous crée des problèmes au gouvernement lors de la présentation des projets de lois », affirme à TSA une source à l’Exécutif. « Ould Khelifa n’a pas su imposer une discipline dans son groupe. Ce qui explique parfois le décalage entre les positions du FLN et celles du gouvernent », remarque la même source.
    Achira Mammeri
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."
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