C’est une information qui n’a l’air de rien et qui est pourtant le symbole du déclin énergétique de l’Algérie. Le groupe Sonatrach a baissé son prix de vente de 85 cents le baril de pétrole pour le mois de juin, selon une information publiée, ce jeudi 30 mai, par l’agence Bloomberg.
En mai déjà, Sonatrach avait offert une réduction de 30 cents par baril.
Une baisse qui, dans le contexte actuel, signifie que Sonatrach a un impérieux besoin de jouer sur les prix pour tenter de maintenir sa part de marché. Un expert pétrolier interrogé par TSA commente ce virage : « Nous sommes pourtant en plein été, période où la demande augmente ! Mais le fait que Sonatrach baisse son prix suggère qu'elle veut tenter de récupérer les parts de marché qu'elle a dû perdre ces derniers temps à cause de la production américaine. »
Le boom de production américaine est favorisé notamment par l’envolée du gaz de schiste dans les gisements du Dakota du Nord et du Texas. Et cela vient directement concurrencer la production algérienne, qui produit un pétrole de qualité similaire à celui issu du schiste américain. Ainsi, selon l’agence Reuters, l’Algérie et le Nigeria « ont déjà senti la chaleur du boom américain ». Ces deux pays sont en train de perdre du terrain sur ce marché d’exportation le plus lucratif. L’Algérie devant, selon Reuters, à présent se tourner vers l’Asie.
Il y a quinze jours, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) avait publié un rapport où il était fait mention d’une baisse de 0,4% de la production algérienne sur la période 2012-2018. Dès à présent et pour enrayer la perte de parts de marché, Sonatrach vend son pétrole à la baisse. Ce jeudi, Ismael Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain, interrogé par la Chaîne III de la radio nationale, a estimé à près de 18 milliards de dollars le montant des échanges avec les Etats-Unis, dont 96% reviennent au secteur des hydrocarbures.
TSA
Hayet Zitouni et Lilia Oufella
En mai déjà, Sonatrach avait offert une réduction de 30 cents par baril.
Une baisse qui, dans le contexte actuel, signifie que Sonatrach a un impérieux besoin de jouer sur les prix pour tenter de maintenir sa part de marché. Un expert pétrolier interrogé par TSA commente ce virage : « Nous sommes pourtant en plein été, période où la demande augmente ! Mais le fait que Sonatrach baisse son prix suggère qu'elle veut tenter de récupérer les parts de marché qu'elle a dû perdre ces derniers temps à cause de la production américaine. »
Le boom de production américaine est favorisé notamment par l’envolée du gaz de schiste dans les gisements du Dakota du Nord et du Texas. Et cela vient directement concurrencer la production algérienne, qui produit un pétrole de qualité similaire à celui issu du schiste américain. Ainsi, selon l’agence Reuters, l’Algérie et le Nigeria « ont déjà senti la chaleur du boom américain ». Ces deux pays sont en train de perdre du terrain sur ce marché d’exportation le plus lucratif. L’Algérie devant, selon Reuters, à présent se tourner vers l’Asie.
Il y a quinze jours, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) avait publié un rapport où il était fait mention d’une baisse de 0,4% de la production algérienne sur la période 2012-2018. Dès à présent et pour enrayer la perte de parts de marché, Sonatrach vend son pétrole à la baisse. Ce jeudi, Ismael Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain, interrogé par la Chaîne III de la radio nationale, a estimé à près de 18 milliards de dollars le montant des échanges avec les Etats-Unis, dont 96% reviennent au secteur des hydrocarbures.
TSA
Hayet Zitouni et Lilia Oufella
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