Tweet
Mercredi 29 mai, la scène de l’OLM Souissi s’est transformée en piste de danse géante. L’hôte du jour, David Guetta était on ne peut plus attendu par les festivaliers, qui allaient assister pour la première fois à un mix live à une aussi grande échelle.
Le DJ quadragénaire, qui a vendu plus de 5 millions d’albums depuis sa révélation en 2001 et signe régulièrement des tubes planétaires en solo ou en collaboration avec les plus grandes stars de la pop a réussi à attirer près de 185 000, soit exactement la moitié de l’audience de la journée. Musicien, compositeur, arrangeur, producteur, remixeur, DJ…
Difficile de qualifier le travail de David Guetta, artiste touche-à-tout de génie, faiseur de tubes au-dessus des genres, dont la fusion électro-pop qui a su conquérir les plus grandes discothèques du monde, de New York à Ibiza en passant par Londres, Paris et Tokyo.
Ce fils de restaurateur de Tétouan n’a pas hésité à livrer l’un de ses plus beaux spectacles. La mise en scène, les jeux de lumière, un set musical allant de son premier album, «Just a little more love» (2002) à son cinquième et dernier album, «Nothing but the beat» (2 011), David Guetta a réuni toutes les conditions nécessaires pour enflammer la scène.
Sur l’autre rive du Bouregreg, à Salé, c’était à la charge de Don Bigg de défendre les couleurs nationales. Le rappeur qui n’a jamais été connu pour la douceur de ses textes est revenu plus fort que jamais, là où il avait déjà brillé par son duo mythique avec Omar Sosa.
Cette fois-ci le rappeur a drainé en solo, plus de 105 000 fans, venus écouter des succès tels que «Mgharba tal mout» et «Byed ou Khel».
La scène de Salé a également accueilli deux autres pointures du rap marocain : Chaht-Man, ancien du groupe à succès Casa-Crew, a arpenté la scène de long en large avec énergie dès le premier morceau, tandis que le groupe H-Kayne, lauréat du Premier prix au Boulevard 2003 et auteur du premier album rap de l’histoire du Maroc, a fêté son dixième anniversaire avec un gâteau dédié à tous leurs fans.
Les Jackson : nostalgie d’un frère perdu
La veille, la nostalgie était à l’honneur à Rabat. Les Jackson sont montés sur la scène de l’OLM Souissi le mardi 28 mai 2013. Anciennement appelés les Jackson Five, Jermaine, Marlon, Jackie et Tito sont remontés après 30 ans de silence, le temps d’un concert-hommage à leur benjamin, Michael Jackson. La fratrie n’a pas hésité à puiser dans son répertoire, ainsi que de celui du défunt Michael. L’alchimie n’a pas tardé à opérer. «I want you back», «ABC», «The love you save» et «Never can say goodbye», n’ont rien perdu de leur charme et étaient régulièrement entrecoupés de monologues de Marlon Jackson, relatant quelques petites anecdotes et des souvenirs partagés avec Michael. Le groupe a aussi repris une grande partie du répertoire du chanteur disparu, on pourrait citer en vrac «Blame it on the boogie», «Rock with you, show you the way to go», «Looking through the window», «Man of war», ou encore «Don’t stop ‘til you get enough». Tous les éléments étaient rassemblés pour replonger dans la magie pop des années 80. La soirée a pris une dimension planétaire lorsque tous les présents se sont tus, rejoignant Jermaine, Marlon, Jackie et Tito dans une minute de silence à la mémoire du regretté Michael.
LE MATIN
Le DJ quadragénaire, qui a vendu plus de 5 millions d’albums depuis sa révélation en 2001 et signe régulièrement des tubes planétaires en solo ou en collaboration avec les plus grandes stars de la pop a réussi à attirer près de 185 000, soit exactement la moitié de l’audience de la journée. Musicien, compositeur, arrangeur, producteur, remixeur, DJ…
Difficile de qualifier le travail de David Guetta, artiste touche-à-tout de génie, faiseur de tubes au-dessus des genres, dont la fusion électro-pop qui a su conquérir les plus grandes discothèques du monde, de New York à Ibiza en passant par Londres, Paris et Tokyo.
Ce fils de restaurateur de Tétouan n’a pas hésité à livrer l’un de ses plus beaux spectacles. La mise en scène, les jeux de lumière, un set musical allant de son premier album, «Just a little more love» (2002) à son cinquième et dernier album, «Nothing but the beat» (2 011), David Guetta a réuni toutes les conditions nécessaires pour enflammer la scène.
Sur l’autre rive du Bouregreg, à Salé, c’était à la charge de Don Bigg de défendre les couleurs nationales. Le rappeur qui n’a jamais été connu pour la douceur de ses textes est revenu plus fort que jamais, là où il avait déjà brillé par son duo mythique avec Omar Sosa.
Cette fois-ci le rappeur a drainé en solo, plus de 105 000 fans, venus écouter des succès tels que «Mgharba tal mout» et «Byed ou Khel».
La scène de Salé a également accueilli deux autres pointures du rap marocain : Chaht-Man, ancien du groupe à succès Casa-Crew, a arpenté la scène de long en large avec énergie dès le premier morceau, tandis que le groupe H-Kayne, lauréat du Premier prix au Boulevard 2003 et auteur du premier album rap de l’histoire du Maroc, a fêté son dixième anniversaire avec un gâteau dédié à tous leurs fans.
Les Jackson : nostalgie d’un frère perdu
La veille, la nostalgie était à l’honneur à Rabat. Les Jackson sont montés sur la scène de l’OLM Souissi le mardi 28 mai 2013. Anciennement appelés les Jackson Five, Jermaine, Marlon, Jackie et Tito sont remontés après 30 ans de silence, le temps d’un concert-hommage à leur benjamin, Michael Jackson. La fratrie n’a pas hésité à puiser dans son répertoire, ainsi que de celui du défunt Michael. L’alchimie n’a pas tardé à opérer. «I want you back», «ABC», «The love you save» et «Never can say goodbye», n’ont rien perdu de leur charme et étaient régulièrement entrecoupés de monologues de Marlon Jackson, relatant quelques petites anecdotes et des souvenirs partagés avec Michael. Le groupe a aussi repris une grande partie du répertoire du chanteur disparu, on pourrait citer en vrac «Blame it on the boogie», «Rock with you, show you the way to go», «Looking through the window», «Man of war», ou encore «Don’t stop ‘til you get enough». Tous les éléments étaient rassemblés pour replonger dans la magie pop des années 80. La soirée a pris une dimension planétaire lorsque tous les présents se sont tus, rejoignant Jermaine, Marlon, Jackie et Tito dans une minute de silence à la mémoire du regretté Michael.
LE MATIN
Commentaire