. Plusieurs dizaines de personnes, dont beaucoup de femmes, ont manifesté mardi à Manama, la capitale du Bahreïn. Cette foule marchait derrière les portraits des sept victimes de la répression des manifestations la semaine dernière.
Comme dans plusieurs autres pays arabes, le peuple demande la chute de la dynastie Al-Khalifa, qui règne sur de ce petit État du Golfe depuis plus de 200 ans. Certains opposants réclament l'instauration d'une monarchie constitutionnelle ; d'autres exigent même l'éviction des Al-Khalifa.
Et les manifestants rêvent d'un destin à l'égyptienne. Ils en reprennent même les slogans. « Le peuple veut la chute du régime », pouvait-on ainsi entendre mardi dans les rue de la capitale du Bahreïn. De son côté, le prince héritier Salman Ben Hamad Al-Khalifa a promis des « réformes réelles ». Le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa a également consenti à la libération de plusieurs prisonniers chiites. « Non au dialogue ! », leur ont répondu les manifestants.
Comme à chaque fois, les États-Unis ont appelé les autorités à la retenue. Le pays de l'Oncle Sam n'est pas désintéressé : les Américains ont fait de Bahreïn un élément important de leur dispositif militaire dans le Golfe. Idem pour l'Arabie Saoudite, très inquiète depuis le début des révoltes. Les raisons du royaume saoudien ne sont pas militaires mais économiques, et plus précisément pétrolières.
Comme dans plusieurs autres pays arabes, le peuple demande la chute de la dynastie Al-Khalifa, qui règne sur de ce petit État du Golfe depuis plus de 200 ans. Certains opposants réclament l'instauration d'une monarchie constitutionnelle ; d'autres exigent même l'éviction des Al-Khalifa.
Et les manifestants rêvent d'un destin à l'égyptienne. Ils en reprennent même les slogans. « Le peuple veut la chute du régime », pouvait-on ainsi entendre mardi dans les rue de la capitale du Bahreïn. De son côté, le prince héritier Salman Ben Hamad Al-Khalifa a promis des « réformes réelles ». Le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa a également consenti à la libération de plusieurs prisonniers chiites. « Non au dialogue ! », leur ont répondu les manifestants.
Comme à chaque fois, les États-Unis ont appelé les autorités à la retenue. Le pays de l'Oncle Sam n'est pas désintéressé : les Américains ont fait de Bahreïn un élément important de leur dispositif militaire dans le Golfe. Idem pour l'Arabie Saoudite, très inquiète depuis le début des révoltes. Les raisons du royaume saoudien ne sont pas militaires mais économiques, et plus précisément pétrolières.
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