Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Air algérie face à la grogne de ses pilotes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Air algérie face à la grogne de ses pilotes

    Bonjour, je comprends pourquoi, il y a 50 pilotes algériens chez Qatar airways et combien chez Emirates ? Combien chez Etihad Airways ? Combien chez Saudi Arabian Airlines ? Le morale est bas chez Air Algérie et la débandade continue.
    ------------------------------------------------------------------------
    Après le crash, le clash !

    Les pilotes de ligne de la compagnie nationale de navigation aérienne Air Algérie viennent de jeter un autre pavé dans la mare dans le sillage de la grosse polémique qui a accompagné la mort accidentelle de trois de leurs collègues à Piacensa, au nord de l’Italie, le 13 de ce mois lors du crash de leur appareil. En effet, ils affirment que la direction d’Air Algérie refuse à ce jour de procéder à la programmation des pilotes au stage de recyclage simulateur réglementaire.

    Une opération sans laquelle ils ne pourraient prétendre obtenir leurs licences de vol conformément aux règlements de la navigation aérienne en vigueur dans le monde entier. Résultat immédiat, les pilotes de ligne concernés par ce stage risquent tout bonnement d’être « cloués » au sol et de ne pas pouvoir voler aussi longtemps qu’ils n’auront pas accompli ce recyclage. Dans un communiqué rendu public jeudi, le syndicat de cette corporation, dont le moral est en berne depuis la catastrophe de Piacensa, dénonce ce qu’il qualifie « d’ancestrales pratiques d’intimidation » de la direction de la compagnie qui rechigne à saisir officiellement le centre simulateur de la Royal Air Maroc (RAM).

    En désespoir de cause, les pilotes ont pris sur eux d’effectuer la démarche pour arracher leur stage avec les moyens du bord. Ainsi, leur syndicat, le SPLA, vient de saisir le président de l’Union maghrébine des pilotes de ligne, dont il est membre fondateur, pour intercéder auprès du centre simulateur de la RAM, basé à Casablanca, afin d’obtenir la programmation de leur recyclage. Indignés par l’entêtement inexpliqué des responsables d’Air Algérie de s’occuper de cette procédure administrative, qui plus est relève de ses missions, les pilotes le sont d’autant plus que la compagnie fait face au rush des passagers en cette période de retour des vacances. Le SPLA précise dans son communiqué que la tentative qu’il a entreprise pour débloquer la situation est motivée par le souci de ne pas pénaliser les voyageurs qui « sont les premières victimes ». En effet, si ces pilotes n’obtenaient pas à temps le renouvellement de leurs licences de vol, c’est tout le programme de dessertes d’Air Algérie qui sera chamboulé, en ce sens que le nombre de pilotes ne suffira pas pour assurer les rotations dans le cadre du « programme été » de la compagnie.
    Le mal du ciel...

    Des retards et autres annulations de vols sur les différentes destinations ne sont donc pas à exclure si la mission de bons offices tentée par le SPLA auprès de la RAM venait à échouer. Ainsi, après le drame qui a emporté leurs trois collègues, les pilotes s’enfoncent un peu plus dans la zone de turbulences avec cette histoire de renouvellement des licences de vol et le divorce avec les responsables de leur compagnie qui semble être consommé. Déjà, au lendemain du crash, le collectif des pilotes de ligne a répondu massivement au mot d’ordre du SPLA pour observer un arrêt de travail entre 14h et 16h le 15 de ce mois. Par cette mesure, le syndicat a exprimé son « indignation et sa colère envers notre direction générale » coupable de n’avoir pas présenté ses condoléances aux familles des navigants tués dans le crash et de n’avoir manifesté « aucun signe de solidarité et de compassion envers notre collectif ». Mais il faut dire que le contentieux entre les pilotes et les responsables d’Air Algérie n’est pas réductible à une réaction émotionnelle liée à l’accident.

    Un sondage effectué par le SPLA au mois d’août dernier renseigne assez clairement sur le désarroi d’une corporation qui en a manifestement marre du ciel à cause des conditions de travail dans lesquelles elle évolue. Ainsi, 56,7% parmi les pilotes estiment que les conditions de préparation des vols au niveau des opérations aériennes doivent être améliorées tandis que 33,3% les trouvent tout simplement mauvaises. Mais le plus grave pour des passagers, c’est que 76,7% des pilotes avouent travailler sous pression. Pis encore, 87% pensent que la sécurité des vols laisse trop à désirer et qu’elle devrait être améliorée. Et c’est tout naturellement que 86,6% des pilotes déclarent vouloir changer d’air à la prochaine proposition d’une compagnie étrangère. Ces données traduisent à l’évidence tout le malaise d’une corporation qui réclame vainement une mise à niveau technique et « humaine » de la compagnie dans un secteur où les erreurs se payent cash. Crash !

    Hassan Moali
    26 août 2006 El Watan
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Je note que ces pilotes n'ont pas de revendications salariales. Ils sont grassement, très grassement payés.

    En cercle restreint, les pilotes eux mêmes qualifient AA de.... "Club Med". Notamment ceux qui assurent les vols vers les pays d'afrique. 1 vol, trois jours de récupération dans des hotels 5 étoiles.

    Commentaire


    • #3
      jawzia, tu as remarqué qu'ils revendiquent plus de sécurité ?

      Commentaire


      • #4
        Les avions d'AA sont tous NON-FUMEUR. Sais tu quel est le seul endroit fumeur dans un avion d'AA ? ................... Le cockpit.

        Commentaire


        • #5
          Donc, si je comprends bien, c'est la faute aux pilotes tout cela (crash) ? En Italie, Tam ? Parce qu'ils fumaient (des joints?) dans le cockpit ?

          Esserai-tu de cacher le soleil avec un tamis ? J'avoue que je ne comprends pas vraiment où est que tu veux en venir...

          Soulage moi, je veux plus finir mes phrases avec des ??

          Commentaire


          • #6
            Espère te soulager en disant que :

            Il existe un problème nommé AA et que tout doit être mis à plat par tous les acteurs. Jouer au ping pong, en s'accusant mutuellement c'est la meilleure manière de péreniser le problème. D'ailleurs, c'est ce qu'on a pas arreté de faire depuis 15 ans.
            Dernière modification par jawzia, 26 août 2006, 14h03.

            Commentaire


            • #7
              Moi Je Dis Que Le Probleme C Bennouis Le Pdg, Cet Incompetent Notoire Et Affairiste, Et La Solution C La Privatisation De Aa!
              ?

              Commentaire


              • #8
                Un autre article

                A mon goût beauqoup mieux que ceux signer par Hassan Moali .
                Ce texte ci dessous qui est tiré du Soir d'Algerie me semble plus clair , plus informatif et moins manipulé .
                Un travail de bon journaliste quoi . Plus d'information et moins de sauce personnelle
                Et oui , l'information a ces critères de qualité aussi .



                LES AVIONS AURAIENT PU RESTER CLOUES AU SOL
                Air Algérie “oublie” de renouveler les licences de ses pilotes




                Une quarantaine de pilotes d’Air Algérie auraient pu perdre leur licence de vol à la fin du mois d’août en cours. La direction d’Air Algérie n’a, en effet, pas entrepris à temps les démarches nécessaires.
                Résultat : ces pilotes n’ont pas pu bénéficier d’un stage de recyclage simulateur exigé pour le renouvellement des licences de vol. Une situation qui aurait pu clouer au sol les appareils de la compagnie en cette période de fin de vacances, caractérisée par un retour massif des émigrés. Il aura fallu l’intervention du Syndicat des pilotes de ligne algérien (SPLA) pour que le centre simulateur de Casablanca accepte enfin d’accueillir les pilotes algériens. Comment se fait-il qu’Air Algérie se retrouve dans une pareille situation ? A l’origine, c’est le service formation, affilié à la direction des opérations, qui a la charge du dossier du renouvellement des licences. Il doit prendre toutes les mesures nécessaires afin que les pilotes puissent bénéficier dudit stage avant que les licences n’arrivent à expiration. Il s’avère que les contacts avec les centres simulateurs de Frankfort et de Londres n’ont pas été entrepris suffisamment tôt. Selon, M. Boukezoula du SPLA, les centres simulateurs établissent des plannings rigoureux et ne peuvent mettre de simulateur à la disposition d’une compagnie s’ils n’ont pas été informés plusieurs mois auparavant. “Ils reçoivent des pilotes de toutes les compagnies. Pour assurer une bonne gestion de ces flux, ils établissent des programmes rigoureux et ne peuvent faire accorder de faveurs à Air Algérie” explique-t-il. Prise au piège et réalisant que son programme de vols pourrait être sérieusement perturbé, la direction d’Air Algérie a pris attache avec le Syndicat des pilotes de ligne algériens afin que ce dernier intercède auprès du centre simulateur de Casablanca. Etant membre fondateur de l’Union maghrébine des pilotes de ligne, le SPLA a dû user de son influence pour débloquer la situation. Pourtant rien n’était gagné d’avance. En effet, M. Boukezoula affirme que bien avant que ne surgisse ce problème, le SPLA avait proposé à la direction d’Air Algérie d’opter pour le Maroc pour les stages des pilotes. Une proposition aussitôt rejetée. “On avait demandé à ce que les pilotes puissent bénéficier des stages non plus à Francfort ou à Londres mais à Casablanca. C’est beaucoup plus près et les Marocains disposent du simulateur adéquat pour les pilotes d’Air Algérie. Il y a moins de contraintes de visa et c’est un véritable rapprochement pour les pilotes.” Ces arguments n’ont malheureusement pas convaincu. Le déplacement du président de l’Union maghrébine des pilotes de ligne n’avait pas réussi à faire fléchir Air Algérie. Lorsque cette dernière, coincée, a dû faire appel au centre simulateur de Casablanca, elle s’est heurtée à une fin de non-recevoir. Ce n’est qu’après l’intervention du SPLA que la situation a connu un heureux dénouement. Ce qui fait dire aux membres du conseil national du SPLA que “les responsables d’Air Algérie continuent leurs ancestrales pratiques d’intimidations au lieu de s’occuper de leur véritable mission. Le SPLA, que l’on désigne comme responsable de tous les maux de la compagnie, a pris l’initiative de demander au président de cette association d’intercéder auprès du centre simulateur de Casablanca pour débloquer cette situation dont les premières victimes sont les pilotes et les voyageurs”. N. I.

                Commentaire

                Chargement...
                X