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Maroc - La coupe de 15 milliards d'investissements publics n'est pas "une première" (Benkirane)

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  • Maroc - La coupe de 15 milliards d'investissements publics n'est pas "une première" (Benkirane)

    vendredi 31 mai 2013 18:46

    Le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane a justifié la coupe de 15 milliards dirhams d’investissements publics. Ce n’est pas une «première » a-t-il affirmé en invoquant un choix de transparence.

    Le taux d'exécution des investissements des établissements publics a enregistré une amélioration au cours des premiers mois de 2013, et la coupe de 15 milliards dans l'enveloppe des investissements publics, opérée par le gouvernement, qui n'est d'ailleurs pas "une première", a été dictée par la nécessité d'assurer l'équilibre les finances publiques, a indiqué le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane.

    Il a relevé, à ce propos, que les finances publiques ont été nettement affectées, au cours des dernières années, par la conjonction de plusieurs facteurs, dont la crise économique mondiale et les politiques financières expansionnistes adoptées par le gouvernement depuis 2008, en vue d'y faire face en soutenant la demande intérieure M. Benkirane qui s'exprimait, vendredi, lors de la séance mensuelle consacrée à la politique générale du Gouvernement, et qui a été boycottée par les groupes de l'opposition et le Groupement parlementaire du parti travailliste, a expliqué que "les gouvernements précédents décidaient, quand il était nécessaire, des mesures administratives conduisant aux mêmes résultats (ajournement ou suspension de l'exécution de certaines dépenses d'investissements), sans avoir recours à une procédure déterminée".

    Accélération des dépenses et baisse des recettes
    "L'actuel exécutif aurait pu suivre la même démarche, mais notre souci de consacrer la transparence dans la gestion des finances publiques, nous a incités à passer par l'adoption d'un décret afin que l'institution législative, le citoyen et l'entreprise soient au fait de cette mesure et des circonstances l'ayant dictée, le gouvernement étant convaincu que la bonne gouvernance et la démocratie sont d'abord fondées sur la transparence, la confiance et la crédibilité", a-t-il dit.

    Cette coupe s'explique également par le fait que le premier trimestre 2013 a enregistré deux nouvelles donnes, à savoir une accélération de la cadence des dépenses (4 milliards dh) et une baisse des recettes (impôts sur les sociétés -3,3 milliards dh), a ajouté M. Benkirane, affirmant que compte tenu de tous ces facteurs, conjugués à la conjoncture économique internationale, le déficit allait atteindre les 8 pc si aucune mesure n'était prise. Abordant les incidences de cette mesure, le chef de gouvernement a fait savoir que le taux de réalisation des investissements des établissements publics enregistre en 2013, une amélioration pour atteindre environ 17 pc fin mars, contre 13 pc lors de la même période de l'année 2012.

    Un déficit de 7,1% en 2012
    Cette amélioration s'explique, selon M. Benkirane, par le souci de ces établissements de tenir régulièrement leurs Conseils d'administration et d'engager les budgets dans les délais impartis. Il a, de même, indiqué que l'accélération de la cadence d'exécution des dépenses publiques, a largement contribué à atténuer l'impact de la coupe dans le budget d'investissement, assurant que le gouvernement prend les dispositions nécessaires pour honorer ses engagements, à travers un remboursement régulier.

    Il a fait savoir à ce propos, que l'année 2011 s'est achevée sur un déficit de 6,1 pc alors que le gouvernement prévoyait 3,5 pc, et qu'en 2012, le déficit s'est établi à 7,1 pc, a ajouté le chef de l'exécutif. Il a, par ailleurs, relevé que l'augmentation importante des investissements des établissements publics au cours des dernières années a entraîné une hausse des fonds reportés, et rendu par conséquent, difficile toute prévision du taux d'exécution des dépenses publiques y afférentes lors de l'année budgétaire, de sorte que le montant des fonds reportés est passé de 11 à 21 milliards dh entre 2008 et 2013.

    Maghrebemergent

  • #2
    J'ai décidé de passé le ramadhan à casa et non à bougie, je veut etre utile à mon humble niveau, et puis je ne suis pas dépaysé la bas et aprés l'aid

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    • #3
      Incantations

      Crée le : 31 mai 2013

      Lorsque Benkirane parle de la nécessité de réviser l’âge de la retraite, il a raison. Lorsqu’il parle de la nécessité de remettre en cause la Caisse de compensation, il a encore raison.

      Ce sont là deux points importants, qui pourraient constituer à eux seuls un programme réussi pour une législature.

      Mais l’ennui avec le gouvernement actuel, c’est qu’il ne fait rien de tout cela. Il soulève les problèmes, dans un style incantatoire. Dès que la moindre opposition apparaît, l’équipe Benkirane passe à un autre sujet.

      Sur la retraite, hormis l’incantation, il n’y a pas la moindre proposition concrète de réforme pour qu’un débat réel puisse s’engager. Pas la moindre proposition sérieuse, concrète et applicable, pour la réforme de la Caisse de compensation.

      Les autres forces politiques, comme le public, en sont réduites aux supputations.

      C’est à se demander si, derrière l’incantation, il existe une réflexion élaborée, voire un «agenda caché».

      Même les questions simples ont été abandonnées. La publication des listes de propriétaires des agréments de transports et d’exploitants de sable n’est pas une politique. C’est de la poudre aux yeux, sans plus.

      Ce gouvernement aura bientôt fait la moitié de son mandat, sans appliquer le moindre programme, à part se disputer sur la place publique. La seule mesure concrète mise en vigueur, c’est l’impôt additionnel sur les salaires.

      N’importe quel gouvernement agit, normalement, sur deux plans. D’abord faire de la politique politicienne, avec des effets d’annonce plus ou moins démagogiques, dans l’espoir d’être réélu.

      A côté de cela, il y a le travail fondamental, celui qui consiste à faire les réformes nécessaires pour ne pas ruiner le pays qui a porté le gouvernement au pouvoir.

      L’équipe actuelle semble ignorer complètement ce deuxième volet de sa responsabilité. Elle se contente des effets d’annonce. Pourtant, son investiture portait tant d’espoirs…
      Dernière modification par jawzia, 02 juin 2013, 15h49.

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      • #4
        Incantation

        tu as oublié de signaler qu'il s'agit d'un édito de l'économiste

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        • #5
          Marhba bik danube

          A l'inverse moi la semaine prochaine je prends l'avion de Casa vers Alger.
          Je passerai un weekend à bougie, et un autre à beni wertilan (Setif).


          A+

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          • #6
            Passe le bonjour au soleil alors et bon voyage

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