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La culture du loisir n’existe pas encore en Algérie, mais elle émerge doucement

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  • La culture du loisir n’existe pas encore en Algérie, mais elle émerge doucement

    La culture du loisir n’existe pas encore en Algérie, mais elle émerge doucement
    Pourquoi la culture du loisir est-elle peu présente au sein de la société algérienne ? Ahcene Zerrouk, enseignant en sociologie de l’éducation à l’université de Béjaïa, décrypte la situation actuelle à travers l’environnement social, économique et politique dans lequel les algériens évoluent au quotidien.
    Existe-t-il un environnement favorable à la culture du loisir en Algérie ?
    La culture du loisir n’existe pas encore en Algérie, mais elle émerge doucement. D’un point de vue quantitatif, on peut dire qu’il existe un environnement social favorable. La population algérienne est, en effet, composée d’une grande proportion de jeunes et d’enfants qui sont souvent les plus demandeurs d’activités de loisir. Il y a également beaucoup d’écoles et d’institutions scolaires sur le territoire, or ce sont des acteurs clés du développement et de l’enracinement de pratiques culturelles. Les nombreuses fêtes (religieuses, nationales, internationales), les jours de congés, les vacances et les périodes de chômage créent beaucoup de temps libre. Une notion qui est à la base de la recherche du loisir.
    L’environnement économique, par contre, n’est pas vraiment favorable. Le pouvoir d’achat et les salaires des Algériens sont peu élevés. Or qui dit loisir, dit généralement dépenses. Et comme ici il n’y a pas d’industrie des loisirs, les gens cherchent juste à satisfaire le minimum de leurs besoins.
    Qu’en est-il des infrastructures et des lieux de loisir ?
    Deux facteurs sont indispensables à l’émergence d’une culture de loisirs : le temps et l’espace. Les Algériens disposent globalement du temps mais manquent malheureusement d’espaces de loisir culturels, sportifs, divertissants…
    Le problème est qu’il y a un manque de logements en Algérie et donc une très forte demande. L’Etat construit des bâtiments uniquement pour répondre à cette demande et acheter ainsi la paix sociale. Les immeubles forment des quartiers dortoirs dans lesquels on ne pense pas à planifier des espaces de loisir.
    Constatez-vous des déséquilibres entre les zones rurales et urbaines ?
    Il existe, en effet, de grandes différences entre les grandes villes et les petites. Dans ces dernières il y a une absence quasi-totale d’infrastructures de loisir. Néanmoins, bien que les grandes villes disposent de plus d’infrastructures, leur nombre est encore insuffisant et elles ne sont pas forcément entretenues. Dans ce pays on construit des choses et puis on les abandonne, il n’y a pas de suivi. C’est par exemple ce qui s’est passé à Béjaïa, où j’enseigne.
    Les déséquilibres ne se limitent pas uniquement à des différences entre les régions urbaines et rurales, il existe également des disparités entre les quartiers d’une même ville. Ces disparités peuvent même créer des conflits entre les jeunes de différents quartiers ou villes car ceux qui n’ont pas d’infrastructures se déplacent dans le quartier des autres pour en profiter.
    par maima .F
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Avant de penser aux loisirs faudrait déjà inculquer celle du travail

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    • #3
      J'avais ouvert un topic sur cela il ya longtemps mais les Algeriens eux meme ne s'interessent pas au probleme....alors...


      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=177775

      Commentaire

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