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Le groupe consolide son développement à l’international Cevital reprend le leader français du PVC

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  • Le groupe consolide son développement à l’international Cevital reprend le leader français du PVC

    Le groupe consolide son développement à l’international
    Cevital reprend le leader français du PVC

    Par : Meziane Rabhi


    Cent cinquante millions d’euros vont être prochainement investis en Algérie par Cevital afin de créer une unité d’extrusion et de fabrication de fenêtres destinées aux marchés du Maghreb et d’Europe.

    Le groupe Cevital vient de faire l’acquisition du leader français des portes et fenêtres en PVC pour le logement collectif, Oxxo. Le tribunal de commerce de Mâcon (France), qui s'est prononcé sur la reprise de l'entreprise de menuiserie PVC vendredi passé, a préféré l'offre du groupe Cevital, à travers sa filiale Mediterranean Float Glass Europe, à celui de la société Compobaie, basée dans le Tarn, et au projet d'une Scop proposée par les salariés.
    Selon les informations du site Internet verreetprotections.com, le rachat d’Oxxo par le groupe Cevital s’inscrirait dans un vaste plan visant à créer un géant français, puis européen de la menuiserie, avec notamment le rachat d’autres fabricants de fenêtres en France et dans d’autres pays d’Europe. “Une activité de menuiserie aluminium sera également créée en 2014 par Cevital sur le site même de Cluny”, rapporte la même source, indiquant également que le contrat d’extrusion qui liait Oxxo avec la firme Veka est reconduit par le repreneur. Selon verreetprotections.com, cette acquisition est pour le groupe Cevital l’amorce d’un ambitieux projet visant à réaliser un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros sur le seul marché français. “La France ne sera d’ailleurs pas le seul marché sur lequel Cevital va investir dans la menuiserie, puisque 150 millions d’euros vont être prochainement investis en Algérie afin de créer une unité d’extrusion et de fabrication de fenêtres destinées aux marchés des pays du Maghreb et Européens, pour lesquels des gammes dédiées seront créées”, souligne le site Internet. Pour rappel, l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) et la SPA Mediterranean Float Glass (MFG) ont signé, le 25 décembre 2012, une convention d’investissement conformément aux dispositions de l’ordonnance 01-03, modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement. Cette convention d’investissement vise la réalisation de deux projets : une extension de l’usine de verre plat situé à l’Arbaâ (Blida) et la réalisation d’un complexe de production de fenêtres et portes-fenêtres en bois et PVC à double vitrage isolant dans la commune d’Aïn Taghrout (Bordj Bou-Arréridj). Ces deux projets, dont le montant est évalué à 19,7 milliards de DA, vont créer 3 420 emplois dont 3 120 dans la seule commune d’Aïn Taghrout.
    “Le projet d’extension de l’usine de l’Arbaâ vise le  renforcement de la production nationale de verre en la portant à 400 000 t/an. Le projet du complexe de production de fenêtres et portes-fenêtres vise la production d’environ 5 millions d’unités (fenêtres et portes-fenêtres) destinées à satisfaire les besoins des nouvelles constructions de logements et autres infrastructures sanitaires et éducatives. Cevital est un groupe diversifié, avec des structures managériales et financières fortes et une croissance annuelle à deux chiffres depuis 1999. De 790 collaborateurs en 1999, Cevital est passé à un effectif 12 841 travailleurs à fin 2012, soit un taux de croissance de 31,4% par an. Le chiffre d’affaires a suivi la même tendance. De 125 millions de dollars en 1999, le chiffre d’affaires de Cevital a atteint 3,5 milliards de dollars en 2012. Le groupe prévoit pour 2015, en principe, un chiffre d’affaires d’un peu plus de 6,7 milliards de dollars”, a-t-il estimé. Cevital a fait passer l’Algérie du stade d'importateur d'huile, de sucre, de margarine et de graisses végétales, du verre plat à celui d'exportateur de ces produits. Concernant le verre plat, 30% des capacités de la première ligne de 600 tonnes par jour, la plus importante d’Afrique, opérationnelle depuis 2007, couvre toute la demande nationale et 70% sont exportés (10% sur le marché maghrébin et 60% en Europe).
    Une deuxième ligne de 800 tonnes par jour est prévue pour 2015.
    Cevital ambitionne à terme, probablement en 2020, avec plus de 1 million t/an de production, de faire de l’Algérie le 10e producteur mondial de verre plat. MFG Europe, filiale de MFG Spa, est une entreprise européenne indépendante qui commercialise et distribue du verre plat manufacturé en Algérie selon les normes européennes (CE, ISO 9001/2000, ISO 14001/2004 et Ohsas 18001/2007) aux transformateurs indépendants européens.
    Depuis février 2008, MFG Europe a pu pénétrer plusieurs marchés grâce à la qualité de ses produits et services. Aujourd'hui, MFG Europe distribue ses produits à partir de ses deux plates-formes logistiques en Italie et en Espagne dans plusieurs pays (France, Portugal, Allemagne, Belgique, Autriche et Slovénie).


    M. R

    Liberté
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Ces deux projets, dont le montant est évalué à 19,7 milliards de DA, vont créer
    3420 emplois dont 3 120 dans la seule commune d’Aïn Taghrout.
    Ça nous change d'un khelil et du gang de Oujda!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      MAK et Rabrab le font toujours réagir...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        MAK et Rabrab le font toujours réagir...
        Moi aussi il me fait réagir, dans le sens positif du terme .

        Voilà un algérien qui réussi , surtout à prendre un groupe de renommé international, au nez et à la barbe d'autres pretendant, qui crée des emplois, chez lui en Algérie.

        Il y a de quoi être fier , non ?

        J'espére qu'il y aura un article sur Yasmina Khadra qui entre dans le Larousse 2014, rien que pour voir la réaction de certains .
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5
          Cher Iska,

          Je ne suis pas si "fier" que toi, non parce que c'est un "exemple de réussite", non à cause de son appartenance à la secte, mais à cause de son passé d'associé pas très avouable, son passé de proximité politique pas très avouable, ses méthodes pas très avouables, notamment concernant son premier business qu'était Profilor, et les différentes associations et autres activités d'import/import...

          Qu'un homme d'affaire fasse du business, quoi de plus normal. Qu'un homme d'affaire utilise des réseaux politiques pour s'accaparrer des business, c'est très condamnable, pour ne pas dire délictueux... qu'un homme d'affaire finance des partis politiques, des journaux, pour s'accaparer son bout du camenbert, est encore plus condamnable...

          Il serait d'autre part intéressant d'investiguer sur la nature des fonds utilisés pour cette acquisition. Il s'agirait d'une filiale en Italie!!! Quelle activite italienne permet au groupe ce genre de disponibilte financière, si ce n'est une entreprise écran pour capter les devises non consignées à la banque centrale comme le stipule la réglementation des changes... Ou la banque centrale a autorisé cette opération, comme elle avait autorisé d'autres operation par Khalifa du même type, achat d'entreprise en liquidation comme vecteur de transfert de devises... Il semble que derrière cette opération, ce n'est aps le marché français qui est ciblé, mais bel et bien le marché algérien et els gros projets de BTP avenirs (comme pour Khalifa). Pourquoi donc une entreprise en France qui captera les devises en France et assaichera la filiale algérienne!!!
          Dernière modification par ott, 03 juin 2013, 13h08.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            bonjour

            Envoyé par iska
            Il y a de quoi être fier , non ?
            Non, aucunement.

            Moi, ça me gonfle que l'on consacre tous les jours plusieurs pages dans la presse écrite et plusieurs heures dans les médias télé à parler des patrons, des entreprises, de leurs chiffres, de leurs conquêtes et autres ... !

            Non, ça ne me procure aucune fierté que ses conquêtes et ses exploits soient "légaux" ou "illégaux" dans le sens où l'entend ott.
            Rebbi yerrahmek ya djamel.
            "Tu es, donc je suis"
            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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            • #7
              Cher Ghandi,

              La légalité est celle qu'établie la loi. La moralité ou l'efficacité économique et sociale est une autre question, tout à fait légitime, mais qui se pose dans le cadre du système économique et sociale qu'une communauté veut mettre en place.

              Pour ma part, dans le respect des lois actuelles de ce pays, je ne crois pas que des monopoles privées soient souhaitables, et économiquement efficace. Si le marché ne peut supporter plusieurs acteurs, je préfèrerait des acteurs publiques. On peut se rejoindre là dessus. Sur les autres sujets économiques, il semble qu'on ne converge pas, même si je crois en la vertus du débat.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Ott, tous des voleurs, tous des escrocs, je te l'accorde

                Mail il y en a qui créent des valeurs, des emplois et des marchés connexes genre rabrab et d'autres qui ne créent que de la désolation et du déshonneur genre Khalil

                Je ne sais même pas si j'ai le droit de comparer
                J'étais là...

                Commentaire


                • #9
                  Il est effectivement très intéressant de savoir comment Rabrab a obtenu la devise nécessaire pour cette achat... l'option banque est toujours possible mais qu'elle banque et sous quel condition ?
                  شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                  Commentaire


                  • #10
                    Avec un CA de 3,5 milliards de $ tu crois qu'il va faire du porte à porte pour démarcher une banque ?

                    Commentaire


                    • #11
                      Ott, tous des voleurs, tous des escrocs, je te l'accorde

                      Mail il y en a qui créent des valeurs, des emplois et des marchés connexes genre rabrab et d'autres qui ne créent que de la désolation et du déshonneur genre Khalil

                      Je ne sais même pas si j'ai le droit de comparer
                      Je ne comprends pas pourquoi on s'obstine à comparer deux parcours très différents. L'un comme comptable qui a construit son ascension brique apr brique, même si certaines étapes sont douteuses, et l'autre ministre du pétrole, un secteur pas très propre, et ce ne sont pas juste les mécanos qui ont les mains noires. L'autre est un PHD dans le pétrole, qui est rentré en Algérie dans des conditions spéciales en 1972, chez Sonatrach, puis à la présidence, qui a fuit l'Algérie lors des purges des cadres à l'arrivée de Chadli, se retrouvant à la BM. Il revient en Algérie avec son ami d'enfance, ministre du pétrole, et y applique des recettes que beaucoup de spécialistes ont critiqué. Il est accusé par la presse de délits de corruption, et nous attendons tous qu'il puisse se défendre face à ces accusations, si elles sont confirmées par la justice qui le mets en accusation.

                      Si je comrpends bien la remarque formulée, on peut fermer els yeux sur la corruption à partir du moment où il y avait une contrepartie emplois!!! Drôle de raisonnement... et c'est ce raisonnement que pratique Rabrab à merveille pour vendre son business aux décideurs, c'est devenu sa spécialité, l'extravagance des chiffres et des projections... Même son fils, qui a bien compris la crédulité des algériens, nous a affirmé par liberté interposé, que sa filiale Hyundai était capable de faire du montage automobile, à condition qu'on lui donne tout...
                      Dernière modification par ott, 03 juin 2013, 14h14.
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        Avec un CA de 3,5 milliards de $ tu crois qu'il va faire du porte à porte pour démarcher une banque ?
                        Les 3.5 millairds de $ de CA sont en Algérie, et pas en Italie. S'il obtient des finacements à 100% à travers des baques présentes en Italie et en Algérie, je ne connais aps cette banque italienne, mais il faut avoir des fonds propres, disponible dans la société en question, pour ce genre d'opération...
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          Avec un CA de 3,5 milliards de $ tu crois qu'il va faire du porte à porte pour démarcher une banque ?
                          le chiffrage est en dollars mais la valeur est en dinars , le dinars est ce qu'il est ...

                          Enfin bon c'est un article de publicité pour Cevital, en attendant d'avoir plus de détail pour savoir son plan de financement ....

                          , si elles sont confirmées par la justice.
                          Idem pour Rebrab .. non wella deux poids deux mesures ?
                          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                          Commentaire


                          • #14
                            Comment vivre au-dessus de la loi

                            Mohamed ABDOUN - Dimanche 27 Avril 2003 - L'expression Page : 2

                            Observateurs, simples citoyens et politiques ont, sans doute, été étonnés de voir l’un des hommes les plus riches d’Algérie raconter comment il a bâti sa fortune...





                            Sans s’en rendre compte, peut-être, l’homme d’affaires Issaâd Rebrab a révélé tous les manquements, pour ne pas dire délits, commis par lui afin de devenir le puissant homme d’affaires qu’il est actuellement. Cela «s’est passé» dans les colonnes du quotidien El-Khabar dans le cadre de sa rubrique «Petit Déjeuner». Cet homme, ancien comptable, parti de rien, raconte sans tabous ni faux-fuyants de quelle manière il a pu se hisser au sommet d’un véritable empire économique cristallisé autour de «25 entreprises» de première importance dans le pays alors que «15 autres sont en préparation», selon lui.
                            Issaâd Rebrab, qui admet implicitement que «le grand démarrage» a été rendu possible grâce au commerce du rond à béton, n’hésite pas à révéler avoir «changé des devises sur le marché parallèle» en 91 afin de pouvoir poursuivre son commerce. Cela se passait, est-il besoin de le rappeler, au moment où notre pays traversait une crise financière critique et était confronté à un véritable goulot d’étranglement. Rebrab, ce disant, a beau souligner, en bon capitaine des finances selon l’image qu’il tente de refléter, n’avoir pas de gêne à faire cet aveu, ce dernier n’en demeure pas moins d’une gravité extrême. Nul n’étant censé ignorer la loi, et surtout pas un homme de sa trempe, il aurait dû savoir que les codes pénal et de commerce prévoient des sanctions très lourdes par rapport à ce genre de commerces illicites représentant de véritables «crimes économiques». Etant lui-même passé aux aveux, ce qui constitue aux yeux de la justice la plus parfaite des preuves, Issaâd Rebrab sera passible de poursuites judiciaires si le parquet s’autosaisit de cette affaire comme le lui confère la loi. Rebrab reste discret sur le nombre de lignes de crédit obtenues par lui, mais aussi sur leur remboursement ou pas. Il ne dit pas non plus que durant l’été de cette même année, selon de nombreux témoignages concordants, sous le règne de Sid-Ahmed Ghozali, il a obtenu la bagatelle de 260 millions de dollars pour importer du rond à béton alors que le pays traversait une crise financière aiguë et n’avait même pas de quoi financer l’achat des médicaments et de la nourriture nécessaires aux populations. Un pareil accord, dit-on, d’ordre politico-économique, cherchait à s’assurer l’alliance d’un certain parti politique contre le FFS en Kabylie à la veille des législatives de décembre 91 et janvier 92.



                            Le FIS a reçu la bagatelle de 600 millions
                            Mais il est vrai aussi que tout le monde se demandait hier ce qui poussait cet homme d’affaires à s’exprimer de la sorte et si c’est là le début de la fin pour lui ou bien un nouveau défi lancé aux autorités pour asseoir publiquement et beaucoup plus son pouvoir dans notre pays. Sinon, comment expliquer le fait qu’il ait poussé les «aveux» plus loin encore en révélant tout bonnement avoir cherché (et réussi) à échapper aux services des impôts. Ce n’est pas tout. Tant s’en faut. Rebrab, qui «dédouane» le patron du RCD de toute intervention dans cette affaire (la chose restant à prouver puisque beaucoup de sources indiquent tout à fait le contraire et se montrent même prêtes à témoigner en cas de besoin), n’en reconnaît pas moins avoir été reçu par un puissant général afin de régler ses tracas d’impôts. Comme par enchantement, les 200 milliards qu’il devait au fisc se sont transformés en la bagatelle de...8 milliards. Mieux, une décision vieille de deux ans a tout simplement effacé définitivement cette ardoise, «imposant» (une fois n’étant pas coutume Dieu merci !) à la direction des impôts de rembourser tout ce que cet homme d’affaires lui avait déjà versé. Du jamais-vu ! Qui plus est, révélé sur la place publique. Les généraux algériens, maintes fois attaqués, ne l’ont jamais été de cette manière aussi sournoise, insidieuse... Une pareille «intervention» ne sous-entend rien moins que ces personnes s’adonneraient aux affaires alors que la chose a été de tout temps démentie par eux, du moins tant qu’ils sont actifs. Rebrab, quoique trônant à la tête d’un journal défendant des opinions et, à l’occasion des idées politiques, refuse ostensiblement d’être qualifié d’homme politique. Ce véritable «devin», qui prévoyait la chute du Groupe Khalifa depuis deux années déjà, a cherché à fuir certains sujets politiques gênants. Cela est notamment le cas du financement du terrorisme. Rebrab, qui avait une usine à Larbaâ, un des fiefs des terroristes, a reconnu avoir versé de l’argent, mais «uniquement à une APC tenue par le FIS». Ce demi-aveu en appelait forcément d’autres, mais Rebrab s’est gardé de s’étaler sur des sujets qui semblent le gêner au plus haut point et dont il craint la résurgence sur son présent et son avenir. C’est notamment le cas, pour cet homme qui a décidément une bien curieuse manière de ne pas faire de politique, de la terrible marche du 14 juin 2001.


                            Comment faire dérailler le «train» de l’histoire...
                            Issaâd Rebrab, en effet, reconnaît avoir financé le transport par train des manifestants venus de Béjaïa. C’est d’autant plus étonnant et curieux venant de quelqu’un qui prétend ne pas faire de politique, que beaucoup de rumeurs prédisaient que les choses allaient dégénérer lors de cette gigantesque marche. Rebrab va encore plus loin dans ses interminables aveux en indiquant qu’une fois l’affaire éventée par voie de presse, il a simplement pris attache avec la société qui avait transporté les manifestants pour récupérer son chèque et payer en monnaie sonnante et trébuchante. Le but étant, comme de juste, de ne pas laisser de traces écrites le jour où le «train» de l’histoire commencera à rattraper chacun afin de lui demander des comptes. Rebrab donne également l’air d’avoir des trous de mémoire à propos du financement du Rassemblement national républicain en 93. Il admet, certes, l’avoir fait, mais indique n’avoir guère souvenance des sommes d’argent qu’il y a consacrées.
                            L’affaire Savola, censée ne le concerner ni de près ni de loin, a, elle aussi, transité par lui de manière plus ou moins indirecte. Ce contrat de 600 millions de dollars, qui devait sauver l’Encg avec l’aide des Saoudiens propriétaires de Savola, était mal vu par Rebrab qui y voyait le danger d’un monopole de fait sur les huiles et les corps gras en Algérie. Consulté en tant qu’expert par un haut responsable de l’Ugta dont il s’est refusé à donner le nom, Rebrab indique avoir «contribué à faire avorter ce contrat» qu’auraient encouragé «des cercles proches de la présidence de la République». A cette époque, 2000, une vaste campagne de presse avait contribué à faire fuir ces investisseurs. Elle annonçait, en quelque sorte, une autre campagne, qui a visé, celle-là, d’autres investisseurs arabes spécialisés, ceux-là, dans la téléphonie mobile.
                            En termes de contradictions flagrantes, l’homme d’affaires algérien affirme que dans le domaine de la presse, avant toute aventure intellectuelle, il n’a guère cherché les gains matériels. Cela avant d’ajouter plus loin ne pas chercher à lancer de chaîne de télévision à cause du manque de rentabilité de celle-ci et, mieux encore, ne jamais investir dans quoi que ce soit sans en assurer la rentabilité certaine.
                            Pour ce qui est de l’affaire l’opposant à l’actuel directeur de ce quotidien, force nous est de demeurer en retrait afin de laisser les magistrats agir en toute sérénité sans chercher à faire pression indirectement sur eux en rappelant, de nouveau, les lamentables circonstances liées à cette sombre question. Nous osons espérer quand même que cet homme d’affaires, qui en a déjà montré les capacités et les compétences, n’ira pas frapper aux portes des mêmes institutions qui l’auraient aidé dans ses «impôts» pour faire céder la justice en sa faveur...
                            Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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                            • #15
                              Le scandale de le plus grave, dont els conséquences politiques sont gravissimes, c'est son rôle dans les manifs à alger, qui laisserait supposer des ordres reçus pour payer, et un drâme de Kabylie savament orchestré... je laisse à chacun l'interprétation des raisons de cette orchestration...
                              Othmane BENZAGHOU

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