Écrit par Farid Benyamina
Avec un gigantesque programme d’investissement de 32 milliards de dollars, le secteur des chemins de fer algérien, enfant pauvre de l’économie nationale, selon les experts en transport, est engagé aujourd’hui dans un processus stratégique de mutation. L’Université Constantine 1, en sa qualité de pourvoyeuse en cadres, entend participer à cet effort national, en s’ouvrant sur son environnement, à savoir la SNTF.
A l’initiative du Département des transports, en partenariat avec la direction régionale de la SNTF (DRF Constantine) une journée d’étude portant sur « les chemins de fer algériens, réalités et perspectives » a été organisée hier en ce sens pour débattre de « l’état des lieux du réseau ferroviaire et notamment du programme de modernisation du secteur en particulier ». Une thématique fort intéressante sur laquelle on devait se pencher, note le docteur Boulahlib, chef du département transport, à partir du moment où l’on sait, a-t-il estimé, qu’« un gigantesque programme d’investissement de 32 milliards de dollars a été engagé par l’Etat en vue de la modernisation et du développement du réseau ferroviaire, enfant pauvre de l’économie nationale ». En effet, la SNTF prévoit de multiplier par trois son réseau ferré en 15 ans, pour parvenir à 10 000 km à l’horizon 2020.
A ce titre, précise cet expert en transport, l’Université, qui « ne pouvait rester à l’écart par rapport à cet effort national jamais entrepris, a décidé de s’ouvrir sur son environnement à travers cette journée scientifique et technique ».
A travers cette rencontre, les organisateurs comptent « établir un bilan de ce stratégique moyen de transport et de mettre en exergue les perspectives et faire découvrir aux étudiants en traction électrique et ingénierie des transports les métiers et les opportunités importantes qu’offre le secteur en termes d’emploi et de sous-traitance ».
En ce sens, une convention de partenariat entre l’UC1 et la SNTF portant sur la formation des étudiants du département de transport a été signée entre les deux structures.
Opportunité desous-traitance à la SNTF
S’agissant de la stratégie de développement et de modernisation du secteur, M. Mekrebi, directeur régional de la Société nationale des transports ferroviaires (DRF Constantine), a estimé que celle-ci participe notamment à l’effort de l’entreprise « de rendre, en premier lieu, le réseau ferroviaire plus sûr en termes de circulation et éviter les accidents ». Et en second, ajoute-t-il, « de permettre le transport des voyageurs dans les meilleures conditions possibles ». « La sécurité est notre cheval de bataille », a précisé le DRF, rappelant en ce sens que la SNTF « a signé dernièrement avec la Gendarmerie nationale une convention portant sur l’assistance et la préservation du patrimoine de la société ». En effet, le patrimoine de la SNTF a subi ces dernières années d’innombrables actes de vol, de destruction et de saccage, dont les conséquences négatives ont influé sur le fonctionnement de l’entreprise.
Sur un autre chapitre, M. Mekrebi, dont la société va prendre en charge les stages des étudiants en transport, a plaidé dans son intervention pour « l’encouragement de l’outil de production national ». A ce propos, le DRF s’est dit favorable au projet de création d’entreprises locales de sous-traitance pour fournir la société en pièces de rechange dont elle a besoin. Interrogé en marge de la rencontre sur les nombreux cas de déraillement enregistrés cette année et si cela était lié à la vétusté du réseau, le DRF a estimé que ces accidents étaient des « incidents collatéraux ». Pour ce qui est du transport de voyageurs, notamment par train de banlieue, en nette régression, alors qu’il était à une certaine période le moyen de transport favori des habitants de plusieurs communes, dont notamment les lignes d’El Khroub et de Didouche-Mourad, ce responsable aura cette explication : « Certes, la prestation de transport de voyageurs a connu une période creuse, mais aujourd’hui, la reprise est en marche. Aussi, cette situation est due surtout à la décennie noire, où la société a été victime de plusieurs actes de saccage et de dégradation de la voie. »
REPORTES.DZ
Avec un gigantesque programme d’investissement de 32 milliards de dollars, le secteur des chemins de fer algérien, enfant pauvre de l’économie nationale, selon les experts en transport, est engagé aujourd’hui dans un processus stratégique de mutation. L’Université Constantine 1, en sa qualité de pourvoyeuse en cadres, entend participer à cet effort national, en s’ouvrant sur son environnement, à savoir la SNTF.
A l’initiative du Département des transports, en partenariat avec la direction régionale de la SNTF (DRF Constantine) une journée d’étude portant sur « les chemins de fer algériens, réalités et perspectives » a été organisée hier en ce sens pour débattre de « l’état des lieux du réseau ferroviaire et notamment du programme de modernisation du secteur en particulier ». Une thématique fort intéressante sur laquelle on devait se pencher, note le docteur Boulahlib, chef du département transport, à partir du moment où l’on sait, a-t-il estimé, qu’« un gigantesque programme d’investissement de 32 milliards de dollars a été engagé par l’Etat en vue de la modernisation et du développement du réseau ferroviaire, enfant pauvre de l’économie nationale ». En effet, la SNTF prévoit de multiplier par trois son réseau ferré en 15 ans, pour parvenir à 10 000 km à l’horizon 2020.
A ce titre, précise cet expert en transport, l’Université, qui « ne pouvait rester à l’écart par rapport à cet effort national jamais entrepris, a décidé de s’ouvrir sur son environnement à travers cette journée scientifique et technique ».
A travers cette rencontre, les organisateurs comptent « établir un bilan de ce stratégique moyen de transport et de mettre en exergue les perspectives et faire découvrir aux étudiants en traction électrique et ingénierie des transports les métiers et les opportunités importantes qu’offre le secteur en termes d’emploi et de sous-traitance ».
En ce sens, une convention de partenariat entre l’UC1 et la SNTF portant sur la formation des étudiants du département de transport a été signée entre les deux structures.
Opportunité desous-traitance à la SNTF
S’agissant de la stratégie de développement et de modernisation du secteur, M. Mekrebi, directeur régional de la Société nationale des transports ferroviaires (DRF Constantine), a estimé que celle-ci participe notamment à l’effort de l’entreprise « de rendre, en premier lieu, le réseau ferroviaire plus sûr en termes de circulation et éviter les accidents ». Et en second, ajoute-t-il, « de permettre le transport des voyageurs dans les meilleures conditions possibles ». « La sécurité est notre cheval de bataille », a précisé le DRF, rappelant en ce sens que la SNTF « a signé dernièrement avec la Gendarmerie nationale une convention portant sur l’assistance et la préservation du patrimoine de la société ». En effet, le patrimoine de la SNTF a subi ces dernières années d’innombrables actes de vol, de destruction et de saccage, dont les conséquences négatives ont influé sur le fonctionnement de l’entreprise.
Sur un autre chapitre, M. Mekrebi, dont la société va prendre en charge les stages des étudiants en transport, a plaidé dans son intervention pour « l’encouragement de l’outil de production national ». A ce propos, le DRF s’est dit favorable au projet de création d’entreprises locales de sous-traitance pour fournir la société en pièces de rechange dont elle a besoin. Interrogé en marge de la rencontre sur les nombreux cas de déraillement enregistrés cette année et si cela était lié à la vétusté du réseau, le DRF a estimé que ces accidents étaient des « incidents collatéraux ». Pour ce qui est du transport de voyageurs, notamment par train de banlieue, en nette régression, alors qu’il était à une certaine période le moyen de transport favori des habitants de plusieurs communes, dont notamment les lignes d’El Khroub et de Didouche-Mourad, ce responsable aura cette explication : « Certes, la prestation de transport de voyageurs a connu une période creuse, mais aujourd’hui, la reprise est en marche. Aussi, cette situation est due surtout à la décennie noire, où la société a été victime de plusieurs actes de saccage et de dégradation de la voie. »
REPORTES.DZ
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