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Le comité spécial de la décolonisation de l'ONU réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination
Le comité spécial de la décolonisation de l'ONU réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination
lun, 03/06/2013 -
Quito (Equateur), 03 juin 2013 (SPS) Le Comité spécial de l'ONU, plus connu sous de la Quatrième Commission ou le Comité des 24, a réaffirmé la nécessité de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l'autodétermination, a-t-on appris auprès de la délégation du front Polisario aux travaux de la Conférence régionale des Caraïbes, organisée du 28 au 30 mai 2013 à Quito.
Dans son discours d'ouverture de la conférence, le Président du Comité spécial de la décolonisation des Nations Unies, Diego Morejon-Pazmino (Équateur) a souligné la nécessité d'accélérer le processus de décolonisation des 17 pays non-autonome inscrits sur l'agenda du Comité, y compris le cas du Sahara occidental, insistant à inscrire ce territoire parmi les priorités de la communauté internationale, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l'autodétermination.
M. Morejon Pazmino, a également réitéré la position ferme de son pays à la lutte du peuple sahraoui, demandant à l'ONU de créer un mécanisme pour surveiller et protéger les droits humains au Sahara Occidental.
Le représentant de la Tanzanie a indiqué que le Sahara occidental "demeure la dernière colonie d'Afrique", réaffirmant l'appui du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Pour le représentant de Cuba et le représentant de l'Algérie ont réaffirmé le plein soutien de leurs pays à la juste lutte du peuple sahraoui.
Pour sa part, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, Boukhari Ahmed a présenté un rapport détaillé sur les développements de la question du Sahara occidental, soulignant le rôle joué par l'Envoyé personnel du SG de l'ONUpour le Sahara occidental, Christopher Ross.
Le diplomate sahraoui a fait allusion aux pratiques répressives et les violations flagrantes et systématiques des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et dans les villes du sud du Maroc, perpétrés par le Maroc, ce qui a-t-il dit, "a encouragé des puissances comme les USA à présenter un projet d’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance et la protection des droits de l'homme au Sahara occidental".
La position exprimée par les dirigeants africains lors du récent sommet de l'Union africaine, à travers l’attachement ferme de l’UA à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, le Sahara occidental est une "occasion précieuse pour le Comité des 24 d’accélérer le processus de la décolonisation du Sahara occidental", a estimé M. Boukhari.
La prochaine session du comité des 24 aura en juin 2013 à New York pour débattre la situation des 17 territoires, inscrits sur l’agenda de l’Assemblée générale des Nations Unies, en attente de décolonisation, notamment le Sahara occidental.
Ont assisté à cette conférence en plus des Etats membres, des représentants du Maroc, d’Argentine, du Mexique, du Brésil, d’Algérie, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Russie et de la Chine.
La France était absente en raison de la récente décision de l'Assemblée générale de l'ONU d’inscrire la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes, rappelle-t-on. (SPS)
lun, 03/06/2013 -
Quito (Equateur), 03 juin 2013 (SPS) Le Comité spécial de l'ONU, plus connu sous de la Quatrième Commission ou le Comité des 24, a réaffirmé la nécessité de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l'autodétermination, a-t-on appris auprès de la délégation du front Polisario aux travaux de la Conférence régionale des Caraïbes, organisée du 28 au 30 mai 2013 à Quito.
Dans son discours d'ouverture de la conférence, le Président du Comité spécial de la décolonisation des Nations Unies, Diego Morejon-Pazmino (Équateur) a souligné la nécessité d'accélérer le processus de décolonisation des 17 pays non-autonome inscrits sur l'agenda du Comité, y compris le cas du Sahara occidental, insistant à inscrire ce territoire parmi les priorités de la communauté internationale, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l'autodétermination.
M. Morejon Pazmino, a également réitéré la position ferme de son pays à la lutte du peuple sahraoui, demandant à l'ONU de créer un mécanisme pour surveiller et protéger les droits humains au Sahara Occidental.
Le représentant de la Tanzanie a indiqué que le Sahara occidental "demeure la dernière colonie d'Afrique", réaffirmant l'appui du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.
Pour le représentant de Cuba et le représentant de l'Algérie ont réaffirmé le plein soutien de leurs pays à la juste lutte du peuple sahraoui.
Pour sa part, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU, Boukhari Ahmed a présenté un rapport détaillé sur les développements de la question du Sahara occidental, soulignant le rôle joué par l'Envoyé personnel du SG de l'ONUpour le Sahara occidental, Christopher Ross.
Le diplomate sahraoui a fait allusion aux pratiques répressives et les violations flagrantes et systématiques des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et dans les villes du sud du Maroc, perpétrés par le Maroc, ce qui a-t-il dit, "a encouragé des puissances comme les USA à présenter un projet d’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance et la protection des droits de l'homme au Sahara occidental".
La position exprimée par les dirigeants africains lors du récent sommet de l'Union africaine, à travers l’attachement ferme de l’UA à la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, le Sahara occidental est une "occasion précieuse pour le Comité des 24 d’accélérer le processus de la décolonisation du Sahara occidental", a estimé M. Boukhari.
La prochaine session du comité des 24 aura en juin 2013 à New York pour débattre la situation des 17 territoires, inscrits sur l’agenda de l’Assemblée générale des Nations Unies, en attente de décolonisation, notamment le Sahara occidental.
Ont assisté à cette conférence en plus des Etats membres, des représentants du Maroc, d’Argentine, du Mexique, du Brésil, d’Algérie, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Russie et de la Chine.
La France était absente en raison de la récente décision de l'Assemblée générale de l'ONU d’inscrire la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes, rappelle-t-on. (SPS)
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