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Ahmadinejad a inauguré un nouveau projet nucléaire

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  • Ahmadinejad a inauguré un nouveau projet nucléaire

    Ahmadinejad se porte de mieux en mieux et le fait savoir. Il a présenté sa dernière nouveauté un site de production d'eau lourde pour le futur réacteur d'Arak et a réitéré que l'Iran n'était en rien une menace, de toute les façons l'Iran a droit au nucléaire civile.

    ===

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a lancé une nouvelle phase du programme nucléaire iranien en inaugurant le site de production d'eau lourde pour le projet de réacteur d'Arak, mais a assuré que l'Iran n'était en rien une menace, pas même pour Israël.

    "Personne ne peut priver un pays de ses droits fondés sur ses capacités", a déclaré Ahmadinejad.

    Le Conseil de sécurité a exigé la suspension des activités iraniennes d'enrichissement d'uranium avant le 31 août, faute de quoi l'Iran s'exposerait à des sanctions.

    "L'Iran n'est une menace pour personne, pas même pour le régime sioniste", a ajouté le président, en allusion à Israël.

    Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne avaient présenté en juin une série de mesures incitatives, économiques et diplomatiques, pour amener l'Iran à renoncer à ses activités d'enrichissement.

    Le quatrième exportateur de pétrole au monde a entrepris la construction d'un réacteur à eau lourde à Khondab, à proximité d'Araka, à environ 200 km au sud-est de Téhéran. La production issue du traitement du plutonium dans cette installation pourrait servir à la fabrication d'ogives nucléaires mais les Iraniens s'en défendent, soulignant que l'eau lourde ne peut être utilisée à des fins nucléaires.

    Un diplomate occidental a toutefois estimé que cette inauguration, à moins d'une semaine de la date butoir fixée par les Nations unies, ne marquait pas une étape "constructive".

    Dans un entretien accordé au Los Angeles Times paru samedi, l'ambassadeur des Etats-Unis auprès des Nations unies, John Bolton, envisage la formation d'une coalition de pays, en dehors de l'Onu, pour adopter des sanctions financières et commerciales contre l'Iran, en cas de désaccord au sein des Nations unies.

    La Chine et la Russie, membres du Conseil de sécurité, ont fait part de leurs réticences à l'idée de sanctionner Téhéran, en gelant des actifs financiers ou en interdisant le déplacement des principaux dirigeants iraniens.

    Le gouverneur de la Banque centrale, Ebrahim Cheibani, a d'ores et déjà déclaré que Téhéran était prêt à assumer des sanctions financières.

    VISITE D'INSPECTEURS DE L'AIEA

    L'inauguration du site Khondab s'est déroulée en présence de plusieurs journalistes iraniens et étrangers.

    Le site est protégé par des dizaines de batteries antiaériennes, et encerclé d'une clôture de barbelés de quatre mètres de haut.

    Le responsable du projet, Manouchehr Madadi, a expliqué que le projet, divisé en deux unités, devait permettre de produire huit tonnes d'eau lourde par an. Mais la production annuelle devrait atteindre, à terme, 80 tonnes.

    Un ingénieur, sous couvert d'anonymat, a assuré que le site avait commencé à fonctionner le 11 juillet, tandis que les responsables affirment que le réacteur est toujours en construction. Selon des sources officielles, la construction du réacteur a débuté fin 2003 ou début 2004.

    Des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) -qui ont déjà visité à plusieurs reprises le site- doivent de nouveau se rendre sur les lieux la semaine prochaine, selon Gholamreza Aghazadeh, à la tête de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne, cité par l'agence de presse iranienne ISNA.

    Dans la résolution adoptée le 31 juillet, le Conseil de sécurité mentionne l'appel adressé par l'AIEA à l'Iran, exigeant l'arrêt de la construction du réacteur à eau lourde d'Arak.

    Dans l'édition de samedi du quotidien iranien Charq, le vice-président du parlement affirme que l'attitudes des puissances occidentales pourrait déclencher la colère de la population.

    "Redoutez le jour où la nation iranienne descendra dans la rue pour demander au gouvernement de produire des armes nucléaires", a déclaré Mohammad Reza Bahonar, interpellant les puissances occidentales.

    Par Reuters

  • #2
    Au moins un qui envoie paitre la population. Ouelli bgha yahdar yahdar.

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    • #3
      bah,il a tout a fait raison

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      • #4
        Des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) -qui ont déjà visité à plusieurs reprises le site- doivent de nouveau se rendre sur les lieux la semaine prochaine, selon Gholamreza Aghazadeh, à la tête de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne, cité par l'agence de presse iranienne ISNA.

        Dans la résolution adoptée le 31 juillet, le Conseil de sécurité mentionne l'appel adressé par l'AIEA à l'Iran, exigeant l'arrêt de la construction du réacteur à eau lourde d'Arak.

        L’Iran doit se retirer du Traité du non Prolifération Nucléaire (TNP), cette Agence (AIEA) ne sert qu’à rassembler des infos sur son programme au profit des services de renseignements occidentaux.

        Des pays comme L’Inde, Pakistan et Israël ont su éviter ce piège, ils n’ont jamais signé ce traité Bidon.

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