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«Le clan présidentiel veut mettre le pays à feu et à sang»

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  • «Le clan présidentiel veut mettre le pays à feu et à sang»

    Le politologue Mohamed Chafik Mesbah est aujourd’hui persuadé que Abdelaziz Bouteflika ne pourra plus reprendre ses fonctions de chef de l’Etat. L’ancien colonel des services de renseignement estime que le clan présidentiel est prêt à plonger l’Algérie dans le chaos pour se maintenir au pouvoir.

    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - C’est un véritable scénario catastrophe que prédit Mohamed Chafik Mesbah si le «cercle présidentiel », comprendre les proches du Président Abdelaziz Bouteflika, tente de garder le pouvoir. «Le clan présidentiel veut mettre le pays à feu et à sang. Vous pensez que les baltaguias de l’économie (hommes d’affaires corrompus) qui tournent autour de Bouteflika vont laisser les choses se dérouler normalement ? Que vont devenir leurs intérêts ?» a asséné, hier, le politologue lors du forum du quotidien Liberté. «Je fais un distinguo très net entre le président de la République qui doit quitter ses fonctions dans la dignité et le cercle présidentiel, les gens de son entourage, qui ont trucidé le pays, ceux-là sont un autre problème. Que les autorités en charge de la transition démocratique décident de la question», a indiqué Mohamed Chafik Mesbah en précisant parler en son «nom propre» car n’étant pas «mandaté par l’armée ni le Département du renseignement et de la sécurité». Mesbah, qui dit détenir des informations «en provenance de France» sur l’état de santé de Abdelaziz Bouteflika, affirme que ce dernier n’est plus en mesure de gouverner. «Tout le monde s’accorde à dire que le président de la République ne sera plus en mesure d’exercer ses fonctions. Par conséquent, il y a lieu de réfléchir sur les perspectives. »Ainsi, l’avenir proche de l’Algérie devrait se jouer selon trois scénarios. «Le premier consiste en un coup d’Etat, je le dis crûment, pour destituer le président de la République et placer quelqu’un d’autre à sa place qui maintiendrait le statu quo. Sincèrement, je ne crois pas que ce soit possible car les chefs militaires actuels, qui ont des carrières professionnelles exemplaires et un niveau d’instruction appréciable, ne sont pas tentés par les démons de la politique même s’ils sont à l’écoute de la société. Ils savent que les coups d’Etat sont aujourd’hui révolus et qu’il y a une Cour de justice internationale. Ni l’armée, ni les services de renseignement ne songent à un coup de force qui les placerait en situation de rébellion vis-à-vis des autorités légales. C’est un scénario que j’exclus. Le second consiste à maintenir le chef de l’Etat en fonction de manière virtuelle pour gagner du temps pour dégager une autre solution. Mais la situation tout à fait cauchemardesque dans laquelle a été plongé le pays, l’état d’exaspération de la société et surtout les affaires de grande corruption ne permettent pas ce jeu. Le dernier scénario consistera à confirmer l’état d’indisponibilité du Président Bouteflika pour ensuite organiser des élections présidentielles dans les délais requis par la Constitution. Mais au vu de la situation politique héritée de la gouvernance passée, il est peu probable qu’il soit possible d’aller aussi rapidement à une telle méthode. Il serait impossible d’organiser un scrutin présidentiel transparent d’autant plus que je suis persuadé que l’entourage du président de la République s’efforcera de le contrarier, si ce n’est pas un candidat adoubé. Je souhaite éviter à mon pays cette situation de confrontation qui pourrait conduire à une effusion de sang». Mohamed Chafik Mesbah estime que la troisième solution est la plus indiquée, à condition qu’elle mène à l’élection du prédécesseur de Abdelaziz Bouteflika : le Président Liamine Zeroual. «A mon avis, il faut qu’il y ait un candidat qui puisse rassembler toutes les forces vives de la nation, notamment l’armée et les services de renseignement qui sont incontournables. J’ai proposé la candidature du Président Liamine Zeroual non pas par émotion ni par affection. C’est un choix rationnel, mûri. Il reviendrait au pouvoir dans le cadre d’un scrutin. Mais je sais qu’il est horripilé par le pouvoir. C’est quelqu’un qui a horreur du pouvoir. S’il revenait, ce serait par sacrifice. Il pourrait, dans un délai de deux années, permettre un retour normal de la vie politique, syndicale et associative. Il y aurait une Assemblée constituante élue qui aura à élaborer une nouvelle Constitution. Liamine Zeroual est un soldat qui répond à l’appel du pays. Dans mon esprit, si cette solution venait à se concrétiser, les candidats potentiels, je parle notamment des trois candidats Mouloud Hamrouche, Ali Benflis et Ahmed Benbitour, devraient se donner la main durant cette phase transitoire. S’il y a un appel de la patrie, Liamine Zeroual ne pourra pas se dérober.» Cette voix ne pourra se concrétiser qu’à travers une intervention de l’institution militaire. «L’institution militaire est obligée de jouer un rôle dans la période actuelle. Liamine Zeroual est la seule personne qui soit capable de mettre au pas les militaires. J’ai tiré les conclusions de la déclaration de François Hollande lorsqu’il évoquait Abdelaziz Bouteflika et l’Algérie. En parlant d’institutions fortes, le Président français faisait allusion aux services de renseignement et à l’armée et non pas à l’Assemblée populaire nationale et au Conseil de la nation», note-t-il. Mohamed Chafik Mesbah relève que le cercle présidentiel s’appuie sur deux hommes-clés : Tayeb Belaïz et Abdelmalek Sellal. Selon lui, Tayeb Belaïz a pour rôle principal de bloquer l’application de l’article 88 de la Constitution qui prévoit une série de mesures pour constater la vacance du poste de président de la République. «On peut reprocher à Abdelaziz Bouteflika de ne pas avoir de stratégie, mais sur le plan tactique, il est imbattable. Ce n’est pas pour rien qu’il a placé Tayeb Belaïz au Conseil constitutionnel. Tant que la situation sera contrôlable, Belaïz refusera d’appliquer les dispositions constitutionnels », explique-t-il. Quant à Abdelmalek Sellal, Mohamed Chafik Mesbah voit en lui le «candidat du cercle présidentiel» lors du prochain scrutin. Sellal, à qui l’ancien colonel des services attribue la place du plus mauvais candidat sur un total de 8 postulants à la magistrature suprême. Le trio de tête serait Liamine Zeroual, Mouloud Hamrouche, Ali Benflis.
    T. H.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Encore de la pilotis Logis haut voltige. Décidément, plus il s'exprime, plus on découvre la haute qualités et haute expertise de ce personnage...

    Il a peur à ce point du grand déballage de la vraie corruption....

    La peur étant son instrument de persuasion favoris, par la force de l'appareil comme par le passé, ou par la force des mots et des analyses à dormir debout...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      on le sais , les brigands de la république les usurpateurs d'oujda ne vont pas lacher prise si facilement !! il va bien falloir pourtant , ils doivent meme payer pour leurs crimes
      SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

      VIVA POLISARIO

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      • #4
        Je ne sais pas qui veut mettre le pays à feu et à sang, en revanche je sais que ce sera le peuple qui cramera par ce même feu et versera son sang !
        Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

        Commentaire


        • #5
          Je ne sais pas qui veut mettre le pays à feu et à sang, en revanche je sais que ce sera le peuple qui cramera par ce même feu et versera son sang !
          __________________
          Ils ont entammé un processus qui leur échappe, car le peuple veut un véritable nétoyage des écuries, par quelque morpions...

          Dieu sait ce que certains sont capables pour le pouvoir... les pauvres mortels que nous sommes ne sont bons qu'à faire du suivisme et accepter la choléra menacé que nous sommes apr la peste...

          C'est ça pour eux mettre le "pays à feu et à sang"
          Dernière modification par ott, 04 juin 2013, 13h17.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Mohamed-Chafik Mesbah au forum de “Liberté” : “Le DRS avait prévenu Bouteflika”

            Mohamed-Chafik Mesbah au forum de “Liberté”
            “Le DRS avait prévenu Bouteflika”


            Par : Mohamed-Chérif LACHICHI
            “L’État algérien présente de graves signes de défaillance. Je suis inquiet pour mon pays, sa cohésion, son intégrité et son existence même.” D’après Chafik Mesbah, l’état d’esprit qui prévaut au DRS est à l’exaspération contre l’actuel mode de gouvernance.


            Les affaires de corruption, les activités délictueuses imputées à Chakib Khelil et les agissements de Saïd Bouteflika ont fini, semble-t-il, par faire sortir de leurs gonds les officiers de l’ex-sécurité militaire. “Il n’y a pas un acte répréhensible commis par l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines ou même de son entourage qui n’ait pas été communiqué à la présidence de la République par les services du DRS. Au début, Bouteflika convoquait le ministre pour lui faire des remontrances. Mais depuis sa maladie en 2005, les choses ont évolué et c’est son frère Saïd et Réda Hemche qui ont pris les choses en main.” En outre, d’après Chafik Mesbah, les procédures judiciaires concernant Chakib Khelil et consorts ont été longtemps mises sous le coude de l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, qui recevait, à cet effet, “des instructions express”. Par ailleurs, pour Chafik Mesbah, le choix porté sur ce même Belaïz à la tête du Conseil constitutionnel n’est certainement pas fortuit. “On peut reprocher à Bouteflika son manque d’aptitude en matière de stratégie, mais c’est un tacticien redoutable.” Selon l’ancien officier du DRS, Bouteflika aurait voulu, là aussi, tout prévoir. Mais pour l’invité du Forum de Liberté, les hommes en kaki n’avaient plus aucune alternative. Avec une corruption tournant à plein régime, le mal s’est vite étendu à l’ensemble du pays. Qui oserait encore prétendre, en effet, à la suite de ces affaires, que pour réussir dans ce pays, il faille des efforts et des qualités intrinsèques ? Qui se soucie encore de la chose publique ? De l’intérêt national ? Qui a encore le goût de l’effort ? Quoi qu’il en soit, pour Chafik Mesbah, ces affaires de corruption rendent tristes les Algériens et viennent détruire leurs dernières espérances. “L’Algérie vit un moment critique. Je souhaite un dénouement pacifique pour le plus grand bien du pays.” Devant le vide politique, l’armée et les services de renseignement sont, selon lui, incontournables. D’après lui, l’armée devra à son corps défendant se mêler, une fois encore, de politique. “De nombreux chefs militaires actuels ont mené une carrière exemplaire et disposent d’un niveau d’instruction appréciable. La plupart ne veulent pas céder aux démons de la politique. Très à l’écoute de la population, ils ont compris que l’ère des coups d’État est désormais révolue.” Il reconnaît que sous l’ère de Bouteflika, l’armée a connu une certaine évolution, notamment par le rajeunissement de ses cadres et un découplage de l’état-major avec le DRS qui, selon Mesbah, n’a plus qu’un “rôle résiduel”. Il rappelle, néanmoins, que l’Armée algérienne a dans ses rangs quatre hauts gradés dont l’âge suscite l’hilarité, notamment dans les chancelleries. D’après certaines sources, l’Armée algérienne se distinguerait par cette singularité de compter dans ses troupes “le plus vieux soldat au monde”. Une situation qu’on ne retrouve ni en Chine ni même en Corée du Nord. L’Algérie, un grand pays de miracles et de superlatifs. “La biologie va faire son œuvre”, souligne-t-il toutefois.

            Toufik, un homme honnête

            Interrogé, par ailleurs, sur l’énigmatique chef du DRS, en l’occurrence Mohamed Mediène, dit “Toufik”, Chafik Mesbah estime que lui aussi partira un jour. “Il a été longtemps mon chef. Je me suis souvent opposé à lui mais je n’ai jamais eu à le prendre à défaut sur son intégrité. Il est d’ailleurs très exigeant vis-à-vis des membres de sa famille au sujet de cette question.” Il souhaite, ainsi, que son ancien chef quitte le pouvoir par la grande porte, à l’image d’un Youri Andropov, ancien patron du KGB qui sera plus tard à l’origine de la “perestroïka”. S’agissant de ses démêlés avec son ancien chef et sa démission des services, il révélera que le DRS perçoit davantage l’intellectuel comme un “auxiliaire” et non pas comme un “partenaire”. C’est sur ce point précis de “l’apport des élites nationales” qu’il était en désaccord avec Toufik. “J’étais plus ambitieux et plus audacieux que lui dans ce domaine. Il m’a certes reproché d’être ingérable, mais il n’a jamais porté de jugement négatif sur moi.” Concernant le bilan de Bouteflika, Chafik Mesbah adressera plusieurs mises au point. D’abord, pour lui, on ne peut pas inscrire l’accalmie sur le front sécuritaire sur le compte du président Bouteflika. “Il a hérité d’une situation dont les ressorts ont été dessinés bien avant lui par le corps des services de sécurité et les Patriotes qui en ont payé le prix.” Il rappellera que depuis l’arrivée de Bouteflika, “l’appareil de l’État évolue dans une société virtuelle”. Le taux d’abstention est, selon lui, un très bon indicateur de cette situation de fait. Les Algériens boudent les urnes. Ils ne votent plus, par lassitude ou par dépit, sûrs que le scrutin serait truqué à l’avantage des tenants du pouvoir et des coalitions de l’argent sale, la fameuse “chkara” dont on n’avait jamais entendu parler jusqu’à alors. Les élections, quand il y en a, ne servent finalement qu’à consacrer, sous des étiquettes politiques variées des “notabilités” qui n’en ont jamais espéré tant. “La moyenne de participation aux différents scrutins ne dépasse guère 20%. Non seulement, c’est dramatique mais cela pose un grave problème de légitimité !” martèle-t-il. “Par ailleurs, comment se fait-il que le Mali voisin soit à feu et à sang et l’Algérie absente ?” s’interroge ChafiK Mesbah, tout en suggérant la réponse : “Sur le plan diplomatique, depuis 1999, le vrai ministre des Affaires étrangères est monsieur Abdelaziz Bouteflika lui-même.” Il semble qu’après avoir dépouillé nombre d’institutions de leurs prérogatives qu’il s’est attribué, le bilan de l’actuel locataire d’El-Mouradia sera encore plus lourd. L’orateur évoque notamment à ce sujet une véritable débâcle de la diplomatie algérienne qui fonctionne aujourd’hui, selon lui, comme un appareil administratif. “J’ai parmi mes amis des diplomates chevronnés mais je sais malheureusement qu’ils ont les mains liées.” Certains considèrent, ainsi, que l’actuel Président algérien aurait mis le pays sous tutelle de puissances étrangères et d’avoir même poussé dans le sens de la destruction de l'État. Il serait ainsi à l’origine de tant de reniements que l'on ne sait plus quelle cause il sert en réalité. Cette situation qui fait que l’Algérie, impuissante, n’arrive plus à faire valoir ses positions sur des processus qui se déroulent à ses frontières est tout à fait inédite. “Boumediene était, certes, autoritaire mais, en son temps, il y avait un consensus. Lui, il n’aurait jamais été pris au dépourvu par la crise libyenne ou malienne. Le président défunt adoptait toujours une position conforme aux intérêts du pays.” Sur le plan économique, il évoque d’emblée l’indigence managériale de nos dirigeants. “Malgré l’embellie financière due à la manne énergétique, le choix des projets s’est opéré de manière administrative. Les plans de relance ne sont exécutés qu’à un taux de réalisation d’à peine 40%. Nos ressources financières ont, ainsi, été dépensées en pure perte. Les sismologues estiment qu’un tremblement de terre de 5 ou de 6 degrés sur l’échelle de Richter pourrait tout faire tomber. La distribution anarchique de la rente n’est donc pas adossée à une logique économique.” Chafik Mesbah évoque également une régression sociale : “L’illusion de progrès social due en partie au salariat pluriel est battue en brèche par des manifestations récurrentes et les actes d’immolation qui ne font pas bouger les pouvoirs publics. C’est révoltant !” Au-delà de ce constat désastreux, pour l’orateur, l’Algérie a les potentialités économiques et les ressources humaines nécessaires pour s’arrimer au monde moderne.

            “Un danger nommé Saïd Bouteflika”

            À en croire l’ex-colonel des services algériens, le spectacle qu'offre le pays n'a rien d'amusant et il faut vite refermer cette parenthèse. Mais par quel modus-operandi ? Chafik Mesbah reconnaît que compte tenu du champ politique fermé et de la gouvernance passée, il est quasiment impossible d’organiser, à l’heure actuelle, un scrutin transparent. D’après lui, l’entourage du Président va sûrement vouloir contrarier ce processus. “Saïd Bouteflika va vouloir interférer avec la candidature éventuelle de Sellal. Pour arriver à ses fins, il pourra faire appel à ses baltaguias économiques et mener une politique de terre brûlée. Il est capable, d’après moi, de provoquer une effusion de sang.” Une accusation très grave qui fait craindre le pire. Il rappellera, dans cet ordre d’idées, que l’actuel Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait été ramené par le cercle présidentiel dans l’hypothèse d’un 4e mandat pour Bouteflika. “S’il était en pleine possession de ses moyens, Bouteflika, beaucoup plus politique que son frère cadet, aurait opté très certainement pour Belkhadem. Mais aujourd’hui : Dieu en a voulu autrement.” Quant à l’état de santé de Bouteflika qui relève, selon lui, du secret médical et de son intimité, “l’affaire est entendue : avec tout le respect que je dois à la personne et mon souhait qu’il guérisse, tout le monde s’accorde à dire — et notamment en France — que l’actuel Président algérien n’est plus en mesure de reprendre ses fonctions”.

            Bouteflika ne reprendra pas ses fonctions

            En effet, d’après les échos qui parviennent de Paris, “des informations crédibles et qui résument l’état d’esprit des autorités françaises suggèrent que la convalescence de Bouteflika va demander un bon bout de temps”. D’ailleurs, Chafik Mesbah perçoit dans les récents propos du président français, François Hollande, “beaucoup de gêne”. “D’un côté, ils ne veulent pas rompre avec Bouteflika et de l’autre, ils ne peuvent ignorer les intérêts de la France quant à la suite des évènements. Ils ont un pied ici et un pied là-bas…” Quant aux institutions fortes dont disposerait l’Algérie, à en croire Hollande, il ne s’agit ni plus ni moins que du DRS et de l’ANP. D’après Chafik Mesbah, il ne s’agit sûrement pas de l’APN, a-t-il ironisé. Il faut souligner, par ailleurs, que le politologue invité au Forum de Liberté n’est pas venu les mains vides.

            SUITE CI-DESSOUS

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            • #7
              Suite

              SUITE :

              Liamine Zeroual, l’homme de la situation

              Il a confectionné pour l’occasion un tableau d’une dizaine de candidats déclarés ou potentiels avec un certain nombre de paramètres et de coefficient de pondération. Il ressort de ce document, “l’élection” ; Lamine Zeroual, considéré par l’orateur comme “l’homme de la situation”. Et d’expliquer que “dans la confection de ce document de travail, j’ai fait preuve de retenue et de distance afin d’éviter tout biais subjectif. Je ne suis mandaté par personne. Je veux juste éclairer l’opinion de mon pays. Et malgré l’affection que je porte à Liamine Zeroual, je ne me suis pas départi de mon statut d’analyste. Mes sentiments n’ont jamais gagné dans mon approche. J’ai donc proposé la candidature de Liamine Zeroual par choix rationnel et mûri. Selon moi, il est capable dans un délai de deux ans d’organiser une nouvelle élection présidentielle ou de mettre en place une assemblée constituante”. Quid des autres candidats ? “Je ne mets pas en doute les capacités des autres candidats. Des gens comme Ahmed Benbitour, Mouloud Hamrouche ou encore Ali Benflis sont, pour moi, aptes à diriger ce pays. Ils devraient d’ailleurs se donner la main avec d’autres personnalités pour faire partie de la solution.” Un journaliste rappellera qu’en 2009, Zeroual avait lui-même fait un communiqué dans lequel il disait qu’il ne croyait pas à l’homme providentiel et qu’il avait définitivement renoncé au pouvoir. “Zeroual est un personnage réservé et difficile. Il a une conscience troublée et éveillée. Mais Zeroual reste un soldat. Si l’appel du devoir vient sonner à sa porte, je suis certain qu’il rempilera.” Pour l’invité de Liberté, l’avantage avec Zeroual est que “personne ne pourra jouer et qu’il mettra vite l’armée au pas”. En somme, Chafik Mesbah propose aujourd’hui un “aggiornamento dans un cadre démocratique et pacifique” mais il n’estime pas moins nécessaire que ceux qui ont dilapidé les richesses nationales rendent des comptes.
              M C L
              LIBERTÉ
              04.06.2013

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              • #8
                Monsieur Mesbah a le droit de s'exprimer comme nous tous.Cependant moi perso je suis contre toute personne ayant participé de prés au drame algérien.Ni DRS, ni DAF, ni surtout la tribu "marocaine" au pouvoir actuellement....Ni peste, ni choléra, ni typhus...

                Ils n'ont qu'à faire comme la tchécoslovaquie qui a franchi la transition dictature dure-démocratie grâce à un intellectuel Havel qu'ils ont été cherché à l'université....Si on veut on peut.....Et ne nous racontez pas des bobards comme quoi il n'y a pas d'algériens capables de faire mieux que les minables, corrompus et voleurs qu'on a eu à supporter depuis 1962....
                Le monde universitaire et même le monde culturel ou économique possèdent en leur sein des milliers de personnes dignes, intelligents, patriotes et compétents que les chiens qui n'arrêtent pas d'aboyer ou de croquer notre richesse....

                Commentaire


                • #9
                  biensur qu'il va jouer tout ces carte le problem qu'il ya chaque débu il ya fin
                  la question comment se reterais sont faire des dégat ?
                  dz(0000/1111)dz

                  Commentaire


                  • #10
                    Mohamed Chafik Mesbah estime que la troisième solution est la plus indiquée, à condition qu’elle mène à l’élection du prédécesseur de Abdelaziz Bouteflika : le Président Liamine Zeroual. «A mon avis, il faut qu’il y ait un candidat qui puisse rassembler toutes les forces vives de la nation, notamment l’armée et les services de renseignement qui sont incontournables. J’ai proposé la candidature du Président Liamine Zeroual non pas par émotion ni par affection.
                    Ce serait une erreur magistrale que ferait Zeroual s'il décide de revenir au pouvoir, et perso je ne le pense pas. Son retour sera contre productif. Pour moi, Bouteflika doit terminer son mandat, non par sympatie pour le despote, mais à fin de ne pas affaiblir l'institution présidentielle, car il en va de la crédibilité de l'Etat (celà fera 3 présidents :Chadli, Zeroual, puis Boutef qui n'achève pas leur mandat), même si ce troisième mandat a été le mandat de trop. Enfin demander à l'institution militaire d'intervenir dans un tel scénario n'est pas fesable de nos jours, une telle intervention pourrait mettre en danger la cohésion de l'armée. Donc une telle intervention est à mettre de coter. l'achèvement du mandat de Boutef jusqu' à son échéance d'Avril 2014, devra se faire en limitant ses pouvoirs et bloquer toutes décisions contraires aux interets du pays qu'il prendrait, et lui enlever toutes capacités à peser sur le choix du future président en imposant un poulain de sa smala. Une compétition loyale entre Hamrouche, Benflis et Benbitour pendant les 10 prochain mois et d'autre pour quoi pas pourrait permettre au pays de bénéficier d'une transition démocratique que tout le monde souhaite.

                    Commentaire


                    • #11
                      S’agissant de ses démêlés avec son ancien chef et sa démission des services, il révélera que le DRS perçoit davantage l’intellectuel comme un “auxiliaire” et non pas comme un “partenaire”. C’est sur ce point précis de “l’apport des élites nationales” qu’il était en désaccord avec Toufik. “J’étais plus ambitieux et plus audacieux que lui dans ce domaine. Il m’a certes reproché d’être ingérable, mais il n’a jamais porté de jugement négatif sur moi
                      C'est la plus belle perle de la part de notre expert en pilotis logis... On nous prend vraiement pour des gogols, ces intellectuels qui aiment les "impostures"...
                      Othmane BENZAGHOU

                      Commentaire


                      • #12
                        Ce serait une erreur magistrale que ferait Zeroual s'il décide de revenir au pouvoir, et perso je ne le pense pas. Son retour sera contre productif. Pour moi, Bouteflika doit terminer son mandat, non par sympatie pour le despote, mais à fin de ne pas affaiblir l'institution présidentielle, car il en va de la crédibilité de l'Etat (celà fera 3 présidents :Chadli, Zeroual, puis Boutef qui n'achève pas leur mandat), même si ce troisième mandat a été le mandat de trop. Enfin demander à l'institution militaire d'intervenir dans un tel scénario n'est pas fesable de nos jours, une telle intervention pourrait mettre en danger la cohésion de l'armée. Donc une telle intervention est à mettre de coter. l'achèvement du mandat de Boutef jusqu' à son échéance d'Avril 2014, devra se faire en limitant ses pouvoirs et bloquer toutes décisions contraires aux interets du pays qu'il prendrait, et lui enlever toutes capacités à peser sur le choix du future président en imposant un poulain de sa smala. Une compétition loyale entre Hamrouche, Benflis et Benbitour pendant les 10 prochain mois et d'autre pour quoi pas pourrait permettre au pays de bénéficier d'une transition démocratique que tout le monde souhaite.
                        Et pourquoi une personnalité patriote et intelligente de l'armée ne rassemblerait pas pour virer ce teftef.Moi perso je n'y verrai pas d'inconvénients même si je suis opposé à une armée au pouvoir.
                        Je vois un scénario à la russe avec un Poutine algérien.
                        A l'époque eltsine vieux alcoolique a été maintenu au pouvoir par des "affairistes" juste pour qu'il leur signe tous les contrats qu'ils voulaient.Lui n'était pas conscient de ce qu'il signait et les bérézovski et ses copains (les 7 russes affairistes) se sont partagés l'industrie russe.L'armée (les vrais généraux pas nos traitres et criminels corrompus) et le KGB Poutine ont évincé eltsine et annulé tous les contrats signés par le vieux eltsine.Heureusement d'ailleurs et Poutine s'est chargé de virer les corrompus et n'a nommé que des russes de 40-50 ans, intelligents et instruits.La Russie qui était au bord de l'explosion et plongeait dans la famine a été sauvée et concurrence aujourd'hui les usa et la chine.Je parie qu'elle sera encore plus forte dans 10 ans....Donc c'est possible.
                        Un scénario à copier.
                        Des jeunes officiers algériens choisiront un jeune officier même parmi les services secrets ou autres armes et l'aideront à nettoyer notre pays de cette vermine....

                        N.B : moi perso je suis contre le retour de monsieur Zeroual.Nous le respectons pour son patriotisme et son intégrité.Qu'il reste loin de cette merde qui veut l'utiliser.

                        Commentaire


                        • #13
                          J'avais bien compris ta solution. Ce sont aux algériens de déterminer la solution, avec celui qu'ILS AURONT CHOISIS, non celui que est le "plus haut gradé d'entre nous"...
                          Othmane BENZAGHOU

                          Commentaire


                          • #14
                            J'avais bien compris ta solution. Ce sont aux algériens de déterminer la solution, avec celui qu'ILS AURONT CHOISIS, non celui que est le "plus haut gradé d'entre nous"...
                            Moi ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu te crois obligé de quoter chacun des intervenants et de leur répondre!
                            T'es en mission ici ou quoi???
                            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                            • #15
                              Moi perso je vois clair et j'essaye d'être correct car c'est important pour notre être.
                              Je suis contre l'armée au pouvoir mais je ne suis pas automatiquement contre qu'un général à la retraite soit président par exemple.
                              Si un général, théoriquement instruit et intelligent, courageux et patriote,( je dis bien théoriquement ) est désigné pour être candidat il a le droit.Ce que je condamne ce sont les officiers voleurs, corrompus et abrutis.

                              Des généraux ont mené leurs pays vers les sommets comme en israel par exemple.Ils sont restés démocrates (pour leur peuple) et ont été de grands politiques vis-à-vis de leur population.
                              D'autres pays aussi ont été présidé par de brillants généraux.Faut donc pas généraliser.

                              N.B: ma solution à la Poutine peut être utilisée pour "éloigner" la vermine du pouvoir, consolider la sécurité et la stabilité du pays.Donc un passage obligé pour un meilleur avenir....

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