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Hugo Chavez veut poursuivre sa politique d'expansion de production de pétrole afin de diversifier ses clients et ainsi réduire sa dépendance vis à vis des Etats Unis.
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Le Venezuela prévoit de porter à plus de 5 millions de barils par jour (Mbj) sa production de pétrole brut en 2012 et va poursuivre sa politique de diversification pour dépendre moins de son principal client, les Etats-Unis, a indiqué hier le président Hugo Chavez.
«Le Venezuela a la plus grande réserve de pétrole au monde, nous avons commencé une nouvelle étape d’expansion de notre production pétrolière, dans le cadre du plan pétrolier annoncé il y a moins d’un an, qui doit porter la production du Venezuela à plus de 5 millions de barils par jour en 2012», a expliqué M. Chavez, lors d’une conférence de presse à Pékin, à l’occasion de sa quatrième visite officielle en Chine.
«L’augmentation est notable, nous allons quasiment doubler la production actuelle dans les premières années de la prochaine décennie, au-delà de 2012», a poursuivi le président vénézuélien, soulignant qu’une bonne partie allait venir en Chine.
«Que de ces 2,5 millions, un million aille en Chine, c’est parfait», a-t-il lancé. Jusqu’à présent le cinquième exportateur mondial de pétrole brut a un rythme de production de 3,27 Mbj, dont 1,5 Mbj destinés aux Etats-Unis, son plus gros acheteur.
«Venezuela a toujours envoyé du pétrole aux Etats-Unis. En fait le Venezuela était une colonie américaine, mais c’est fini, maintenant nous sommes libres, même si cela a été un peu difficile», a dit M. Chavez, soulignant cependant que son pays n’avait pas diminué ses envois vers les Etats-Unis.
Il s’est réjoui de la «consolidation de l’alliance énergétique» entre le Venezuela, cinquième exportateur mondial de brut, et la Chine, deuxième consommateur d’énergie au monde. «C’est une avancée stratégique aussi bien pour le Venezuela que pour la Chine et je crois que cela a aussi une signification qui va au-delà de nos deux pays», a-t-il affirmé.
Il a indiqué que les deux pays travaillaient pour rendre «viable et absolument viable» l’envoi de pétrole vers la Chine, notamment en construisant des infrastructures. «Il y a dix ans, au Venezuela, on disait que c’était impossible d’envoyer un seul baril en Chine, car c’est très loin, mais c’est un mensonge, le commerce mondial fonctionne de cette manière», a lancé M. Chavez.
«Nous sommes arrivés à 150 000 barils par jour à la Chine et nous partions de zéro», a-t-il poursuivi. De son côté, à l’issue de la conférence de presse, le ministre de l’Energie, Rafael Ramirez, a réaffirmé que la priorité du Venezuela, seul membre latino-américain de l’OPEP, était la Chine.
«Nous travaillons avec l’Inde, avec l’Indonésie, avec le Vietnam, avec le marché asiatique qui est un marché en expansion, mais notre orientation fondamentale est de satisfaire la demande chinoise», a-t-il expliqué aux journalistes.
Par AFP
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Le Venezuela prévoit de porter à plus de 5 millions de barils par jour (Mbj) sa production de pétrole brut en 2012 et va poursuivre sa politique de diversification pour dépendre moins de son principal client, les Etats-Unis, a indiqué hier le président Hugo Chavez.
«Le Venezuela a la plus grande réserve de pétrole au monde, nous avons commencé une nouvelle étape d’expansion de notre production pétrolière, dans le cadre du plan pétrolier annoncé il y a moins d’un an, qui doit porter la production du Venezuela à plus de 5 millions de barils par jour en 2012», a expliqué M. Chavez, lors d’une conférence de presse à Pékin, à l’occasion de sa quatrième visite officielle en Chine.
«L’augmentation est notable, nous allons quasiment doubler la production actuelle dans les premières années de la prochaine décennie, au-delà de 2012», a poursuivi le président vénézuélien, soulignant qu’une bonne partie allait venir en Chine.
«Que de ces 2,5 millions, un million aille en Chine, c’est parfait», a-t-il lancé. Jusqu’à présent le cinquième exportateur mondial de pétrole brut a un rythme de production de 3,27 Mbj, dont 1,5 Mbj destinés aux Etats-Unis, son plus gros acheteur.
«Venezuela a toujours envoyé du pétrole aux Etats-Unis. En fait le Venezuela était une colonie américaine, mais c’est fini, maintenant nous sommes libres, même si cela a été un peu difficile», a dit M. Chavez, soulignant cependant que son pays n’avait pas diminué ses envois vers les Etats-Unis.
Il s’est réjoui de la «consolidation de l’alliance énergétique» entre le Venezuela, cinquième exportateur mondial de brut, et la Chine, deuxième consommateur d’énergie au monde. «C’est une avancée stratégique aussi bien pour le Venezuela que pour la Chine et je crois que cela a aussi une signification qui va au-delà de nos deux pays», a-t-il affirmé.
Il a indiqué que les deux pays travaillaient pour rendre «viable et absolument viable» l’envoi de pétrole vers la Chine, notamment en construisant des infrastructures. «Il y a dix ans, au Venezuela, on disait que c’était impossible d’envoyer un seul baril en Chine, car c’est très loin, mais c’est un mensonge, le commerce mondial fonctionne de cette manière», a lancé M. Chavez.
«Nous sommes arrivés à 150 000 barils par jour à la Chine et nous partions de zéro», a-t-il poursuivi. De son côté, à l’issue de la conférence de presse, le ministre de l’Energie, Rafael Ramirez, a réaffirmé que la priorité du Venezuela, seul membre latino-américain de l’OPEP, était la Chine.
«Nous travaillons avec l’Inde, avec l’Indonésie, avec le Vietnam, avec le marché asiatique qui est un marché en expansion, mais notre orientation fondamentale est de satisfaire la demande chinoise», a-t-il expliqué aux journalistes.
Par AFP