La prologation de l'Etat d'Urgence ne favorise pas le retour des touristes. Photo
TUNISIE. Les autorités tunisiennes viennent de prolonger l'état d'urgence jusqu'au 4 juillet 2013. Cette décision prise par le président Moncef Marzouki intervient alors que la Tunisie reste sous la menace des salafistes depuis le départ du président déchu Ben Ali. L'état d'urgence dure depuis le mois de janvier 2011.
Le gouvernement tunisien doit également faire face au mécontentement grandissant de la population. Que ce soit dans l'enseignement, dans les stations-services ou dans le monde ouvrier, de nombreuses grèves se succèdent depuis plusieurs mois en Tunisie pour protester contre l'immobilisme du gouvernement et l'absence de réformes structurelles.
Le pays n'arrive pas à redémarrer avec une croissance pour 2013 qui ne devrait pas dépasser 3% alors que les prévisions tablaient sur plus de 4%. Les deux millions de touristes perdus à la suite de la révolution ne sont pas revenus et les investisseurs étrangers restent méfiants. Pour éviter une explosion sociale, le gouvernement à largement puisé dans les réserves de devises du pays. Elles sont aujourd'hui au plus bas.
TUNISIE. Les autorités tunisiennes viennent de prolonger l'état d'urgence jusqu'au 4 juillet 2013. Cette décision prise par le président Moncef Marzouki intervient alors que la Tunisie reste sous la menace des salafistes depuis le départ du président déchu Ben Ali. L'état d'urgence dure depuis le mois de janvier 2011.
Le gouvernement tunisien doit également faire face au mécontentement grandissant de la population. Que ce soit dans l'enseignement, dans les stations-services ou dans le monde ouvrier, de nombreuses grèves se succèdent depuis plusieurs mois en Tunisie pour protester contre l'immobilisme du gouvernement et l'absence de réformes structurelles.
Le pays n'arrive pas à redémarrer avec une croissance pour 2013 qui ne devrait pas dépasser 3% alors que les prévisions tablaient sur plus de 4%. Les deux millions de touristes perdus à la suite de la révolution ne sont pas revenus et les investisseurs étrangers restent méfiants. Pour éviter une explosion sociale, le gouvernement à largement puisé dans les réserves de devises du pays. Elles sont aujourd'hui au plus bas.
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