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Présidentielle 2014 : Ali Benflis se prépare dans la discrétion

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  • Présidentielle 2014 : Ali Benflis se prépare dans la discrétion

    Selon des sources crédibles, Ali Benflis , l’ancien chef de gouvernement et ex-secrétaire général du FLN mènerait actuellement une discrète activité en vue de l’élection présidentielle d’avril 2014 à laquelle il prendra part.


    Ali Benflis candidat à la prochaine élection présidentielle ? Il n’y a pas, selon des sources crédibles, l’ombre d’un doute. Même si l’ancien chef de gouvernement, ancien secrétaire général du FLN et candidat à l’élection présidentielle d’avril 2004 ne l’a pas encore annoncé officiellement, la décision semble bien prise et le principe acquis depuis longtemps. Selon un de ses proches, «il reçoit tous les jours, matin et soir, des délégations des quatre coins du pays, des militants du FLN, du mouvement associatif et des personnalités venant s’enquérir d’une éventuelle candidature de Ali Benflis à l’élection présidentielle». Notre source confie que «le discours de l’ancien chef de gouvernement reste invariable à tous ses visiteurs». «Il leur demande, dit-il, le respect des institutions et leur fait savoir que le poste de Président est toujours occupé».

    «Le chef de l’Etat a actuellement des problèmes de santé connus de tous et il est immoral de précipiter les choses dans une telle conjoncture», soutient notre interlocuteur, qui cite Ali Benflis : «L’éthique exige le respect de l’homme qui souffre et évidemment des institutions.» «Lorsque la conjoncture évoluera et que l’élection présidentielle officiellement annoncée, on examinera les conditions de son déroulement et ce n’est qu’après cela que Ali Benflis, légaliste, annoncera ouvertement et publiquement sa candidature», affirme encore notre source, qui précise toutefois : «Ali Benflis a bouclé son programme qu’il a rédigé après avoir longuement mûri les solutions possibles aux problèmes qui minent notre pays.» «Il y a des réponses élaborées aux interpellations de la société dans tous les domaines», nous confie un de ses proches. Selon ce dernier, «durant des années, il a scruté dans le moindre détail le moindre problème qui se pose au développement harmonieux de l’Algérie. De ce point de vue, nous croyons savoir que Ali Benflis est totalement prêt à s’engager dans la compétition électorale avec un projet clair».

    Il bénéficie, indique notre source, «du soutien et de la fidélité de la majorité des militants du FLN dans les différentes structures du parti dans les wilayas et dans les instances nationales du parti, notamment le comité central (CC), de l’appui du mouvement associatif national qui s’organise en comité de soutien sans que Ali Benflis intervienne de quelque manière que ce soit dans l’installation de ces structures». Il a jusque-là, ajoute notre interlocuteur, «refusé toute demande d’interview de la presse nationale et internationale, considérant que le président Bouteflika est toujours en poste et que, par décence, il doit respecter les moments difficiles qu’il traverse». A ce jour, indique encore la même source, Ali Benflis n’a tenu aucune réunion. «Son état-major n’est pas encore constitué puisqu’il considère que la compétition n’est pas encore ouverte. Mais dans tous les cas de figure, l’ancien chef de gouvernement est motivé et tout à fait prêt à s’engager dans l’élection présidentielle prochaine.»

    D’anciens militants du FLN s’activent à la mobilisation des citoyens en se préparant à la structuration en comité de soutien à la candidature de Ali Benflis. Parmi eux, indiquent nos sources, d’anciens collaborateurs : le docteur Dahdouh et l’ancien ministre de la Justice Taleb Nourredine qui animent la mobilisation à Annaba ; Abdeslam Medjahed, Abbas Mikhalif, Abdelkader Sallat (son directeur de campagne électorale lors de l’élection présidentielle de 2004) et Azi Benthabet (ancien membre du bureau politique) activant à l’ouest du pays. Notre interlocuteur a cité aussi Kherbouche Abderahmane (professeur d’université à Tlemcen), Ben Ouenane Reda (ancien parlementaire d’Oran), Chender Bika (Illizi), Hissoune Lahbib (Tindouf), Manfoukh Belkacem (Biskra) et Zidouk Abdelakder de Aïn Defla.

    Selon nos sources, «Ali Benflis bénéfice de larges appuis dans la société, des comités de soutien dans les bourgades les plus reculées du pays, prêts à se mettre en branle dès l’annonce officielle de sa candidature». Pas seulement : «L’ancien chef de gouvernement a le soutien des hommes de droit, d’universitaires, de personnalités politiques de tous les horizons et de figures de proue de la classe politique.» Ali Benflis, indique un de ses proches collaborateurs, «a une véritable culture d’Etat, ce n’est pas un homme qui fait dans l’excès, un rassembleur». «Il ne cultive ni n’alimente l’invective», précise-t-on encore. Pour le candidat à l’élection présidentielle de 2004, «le pays a besoin d’être rassemblé et uni pour faire face aux défis». 

    Said Rabia-El Watan

  • #2
    Il n'a pas froid aux yeux ce misérable. Dans un pays qui se respecte, il serait derrière les barreaux pour sa complicité dans l'affaire Khalifa. Faut se rappeler qu'il était premier ministre à l'époque et il était complice de toutes les largesses accordées à Khalifa. Ce misérable le paiera un jour très cher avec tous les autres.

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    • #3
      Tous ce qui provient du FLN ou du RND est non seulement périmé de plus c'est un danger pour la santé.

      99 % de la charogne du fln-rnd est responsable de la situation actuelle, et je vois mal un Benflis se faire élire proprement sans faire appel au mafieux qui font tourner ces deux organisations.

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