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L'intrication quantique persiste entre deux photons si l’un disparaît

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  • L'intrication quantique persiste entre deux photons si l’un disparaît

    L'intrication quantique persiste entre deux photons si l’un disparaît


    Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

    L'intrication quantique, via le transfert d'informations, est peut-être sur le point d'entrer dans notre vie quotidienne, à l’instar d’une autre technologie quantique, le laser. On vient de prouver qu'elle subsistait entre deux particules même quand l'une n'existait plus.




    En mécanique quantique, le paradoxe d’Einstein-Podolski-Rosen, ou paradoxe EPR, est célèbre. Il est si spectaculaire qu'il est désormais connu du grand public, et ses divers avatars se retrouvent souvent dans les médias. Tout commença en 1935, quand Albert Einstein et ses deux jeunes collègues publièrent un article tentant de prouver que la mécanique quantique ne pouvait pas être la description ultime des quanta de lumière ou de matière. Si tel était le cas, selon eux, elle conduirait à des phénomènes en contradiction avec l’esprit de la relativité restreinte.
    Sous sa forme moderne, le paradoxe est souvent étudié et présenté au moyen de paires de photons, produits par la désintégration d’une autre particule, comme un méson pi, ou à l'aide d'un dispositif en optique non linéaire. Pour décrire l’état particulier de ces paires de particules en mécanique quantique, on parle de paires de particules intriquées. Une théorie mathématique permet de définir ce qu’on entend par « intrication » pour des systèmes physiques.


    Selon l’intrication quantique, deux photons apparaissent alors comme un tout indissociable. Ainsi, toute mesure de certaines caractéristiques de l’une de ces particules (produisant une modification de son état), entraîne instantanément une modification de l’état de l’autre particule, quand bien même elles seraient séparées par une distance de plusieurs millions d’années-lumière. On comprend bien que cette conclusion semblait à Einstein bien peu compatible avec sa théorie de la relativité, qui implique qu’aucun signal ne peut se déplacer plus vite que la lumière dans l’univers.



    Des actions à distance fantôme en mécanique quantique
    Une analyse soignée du phénomène montre, comme le fit le physicien Niels Bohr, qu’il est cependant possible de conserver à la fois la théorie d’Einstein et les lois de la mécanique quantique, si l’on admet qu’il existe une sorte de « non-localité ». Les objets dans l’univers ne seraient pas fondamentalement dans l’espace et dans le temps. Par une sorte d’effet de perspective, nous fractionnerions une réalité constituée d’un seul bloc en une série de particules ou d’ondes dans un espace-temps que nous pouvons appréhender. Or, cette réalité serait en fait foncièrement au-delà de ce cadre spatiotemporel.
    L'intrication et la « non-localité » sont bien réelles, et l'on s'en sert aujourd'hui pour transmettre de l'information, que ce soit avec la téléportation quantique ou la cryptographie quantique, mais tout en respectant, semble-t-il, les lois de la relativité.
    Elle reste surprenante à bien des égards, comme le montre à nouveau une expérience faite par Eli Megidish, Hagai Eisenberg et leurs collègues de l’Hebrew University à Jérusalem. Comme ils l’expliquent dans un article déposé sur arxiv, les physiciens utilisent à la base deux paires de photons intriqués, générées en faisant passer des faisceaux laser à travers un cristal. La procédure qui consiste à produire des paires de photons intriqués de cette manière, à l’aide d’un effet d’optique non linéaire propre à certains cristaux diélectrique, est standard.

    Le schéma du haut illustre une expérience classique d'échange d'intrication quantique avec des paires de photons intriqués (entangled en anglais, voir les explications ci-dessous dans le texte). Celui du bas illustre la variante réalisée par les chercheurs israéliens. © AAAS, Science


    Échange d’intrication quantique entre photons

    En effectuant une mesure particulière de la polarisation sur l’un des photons de la première paire (appelons le 2), et sur l’un de la seconde paire (appelons le 3) comme on peut le voir sur le schéma ci-dessus, il est possible d’intriquer les photons 1 et 4 quand bien même le processus de mesure conduirait à la disparition des photons 2 et 3. Ce phénomène est bien connu. Il s’agit de ce qu’on appelle la mesure d’un état de Bell et il permet de faire un échange d’intrication quantique (entanglement swapping en anglais).
    Les chercheurs ont réalisé une fascinante variante des expériences précédentes d’échange d’intrication (schéma du bas sur l’image ci-dessus). Ils ont commencé par produire une première paire de photons intriqués et ont mesuré la polarisation sur le photon 1. Ensuite seulement ils ont fabriqué la paire de photons (3-4) et effectué une mesure d’état de Bell avec les photons 2 et 3. Ils ont vérifié leurs résultats en réalisant plusieurs fois la même expérience. Ils ont constaté, comme le prévoyait les équations de la mécanique quantique, que les résultats des mesures sur la polarisation de ces multiples essais identiques avec le photon 4 montraient que les paires de photons 1-4 étaient intriquées, alors même que les photons 1 avaient à chaque fois disparu.



    L'intrication quantique pour les réseaux de communication
    Le plus paradoxal est que, selon les lois de la relativité restreinte, si des observateurs voyageaient à des vitesses différentes, aucun d’entre eux ne pourrait déterminer un moment où les deux photons 1 et 4 existeront simultanément. Il en résulte, selon Hagai Eisenberg que « vous ne pouvez pas dire que le système est intriqué à tel ou tel moment ». Toutefois, l'intrication existe bel et bien. Le grand physicien Anton Zeilinger, mondialement connu pour ses travaux en mécanique quantique ajoute, à propos de cette expérience : « Elle est remarquable car elle montre plus ou moins que les événements quantiques sont au-delà de nos notions quotidiennes sur l'espace et le temps ».

    Loin de ces considérations presque métaphysiques, ce genre d’expérience pourrait bien déboucher sur de nouvelles manières de concevoir la transmission d’information sur de longues distances. Ceci contribuerait donc à l’établissement d’un réseau de communication quantique mondial, dans un futur proche.

  • #2
    Des concepts & des théories de loin incompatibles avec ma cervelle étriquée de moineau !
    Dernière modification par pioto, 06 juin 2013, 18h58.

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    • #3
      @ pioto
      pourtant il n'y a rien de sorciers


      ce que je ne comprendre pas, c'est comment la loi de la mécanique quantique peut s'appliquer a des photon sachant que leurs masse est nul est que leurs charges électriques est neutre, donc comment peut t'il même y avoir une intrication quantiques entre ses deux particules élémentaires?


      a près tout peut être que leurs vitesse de déplacement proche de celle de la lumière explique cela,
      Almost everybody forvige everything to peoples even if they hurt them scaring the lonelyness, because anything is better than to be alone

      Commentaire


      • #4
        pourtant il n'y a rien de sorciers
        La physique quantique ne peut pas être comprise de façon naturelle par le cerveau humain. elle peut seulement être manipulée par des équations mathématiques.

        La mécanique quantique n'a jamais pu être prise en défaut... les expériences scientifiques ont validé plusieurs de ses prédictions.

        Revenant au paradoxe EPR, qui a débuté en tant que un exercice mentale entre Einstein et Bore..

        L'intrication prouve qu'il existe un lien entre les deux photons intriqués quelque soit la distance entre eux.

        Le lien est beaucoup plus rapide que la vitesse de la lumière.

        Il n'y a pas de variables cachées comme le pensait Einstein, puisque les inégalités de BELL ont démontré l’absence de variables cachées.

        A propos de :
        pourtant il n'y a rien de sorciers
        ...
        L'intrication quantique est une des casses têtes de la physique moderne.

        Commentaire


        • #5
          En mécanique quantique, le paradoxe d’Einstein-Podolski-Rosen, ou paradoxe EPR, est célèbre. Il est si spectaculaire qu'il est désormais connu du grand public, et ses divers avatars se retrouvent souvent dans les médias. Tout commença en 1935, quand Albert Einstein et ses deux jeunes collègues publièrent un article tentant de prouver que la mécanique quantique ne pouvait pas être la description ultime des quanta de lumière ou de matière. Si tel était le cas, selon eux, elle conduirait à des phénomènes en contradiction avec l’esprit de la relativité restreinte.

          il suffit d'avoir juste un peut de connaissance en physique pour comprendre que la theory du paradoxe EPR a était démenti par Pauli, je ne sais plus en quelle année, puisque les variables cachées n'existe pas et que l'intrication quantique existait deja entre deux photons des leurs leurs creation et persistait donc même si ils était aux antipodes l'un de l'autre (eh oui einshtein on peut tous se tromper)


          rapelons que l'intrication quantique entre deux photons est le lien de polarisation entre ces deux quanta d'energie qui fait que l'un est polarisé verticalement et l'autre horisontalement, (etait superposables selon la superstition d'etat (a+b)



          et donc si on se base sur la théory de bell et pas celle des EPR, on explique la persistance de l'intrication quantique entre deux photons SIMPLEMENT par le fait qu'elle est déjà innée et donc inchangeable pour



          après QUI est responsable de cette intrication, j’espère vivre assez vieux pour le savoir car j'adore trop la physique et découvrir tout les ptit secrets de notre chèr univers





          Le lien est beaucoup plus rapide que la vitesse de la lumière.
          comme le disait Pauli le lien ne pouvant être plus rapide que la lumière, IL N'EXISTE PAS car les particules "savent a l’avance" quelle polarisation choisir


          Il n'y a pas de variables cachées comme le pensait Einstein, puisque les inégalités de BELL ont démontré l’absence de variables cachées.
          oui, après ce que je viens de dire, ce la semble évident




          L'intrication quantique est une des casses têtes de la physique moderne.
          , le principe est pourtant juste évident, je l'ait compris en 4 mn, par contre la dualité onde-corpuscule des particules.... des fois je passe des journées a me demandé comment elle pourrait être, bien sur j’essaye d'imaginer un schémas dans ma tête mais je ne sais pas vraiment comment modéliser ce que j'ai dans ma tête avec des expériences..... ..si quelqu’un la comprends un jours et la démontre avec une VRAI expérience , alors chapeau bas pour lui ou elle car il/elle aura résolut une des grandes question de l'univers
          Dernière modification par donjuan 1996, 15 juin 2013, 10h43.
          Almost everybody forvige everything to peoples even if they hurt them scaring the lonelyness, because anything is better than to be alone

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          • #6
            La physique quantique ne peut pas être comprise de façon naturelle par le cerveau humain

            Bien évidement que si mais ce qu'on a surtout besoin c'est de supers calculateurs, de modèles mathématiques et surtout d'un accélérateur de particules...

            Commentaire


            • #7
              @ Iberus,

              Citation:
              La physique quantique ne peut pas être comprise de façon naturelle par le cerveau humain

              Bien évidement que si mais ce qu'on a surtout besoin c'est de supers calculateurs, de modèles mathématiques et surtout d'un accélérateur de particules...
              Contrairement à la mécanique classique qui va dans le sens de l'observation et de la prédiction humaine, la mécanique quantique est bizarre ... ce constat est partagé par tous les grands physiciens.

              Des concepts comme la "non localité" sont contraires aux réflexes de la compréhension humaine.

              Les conséquences suivantes sont possibles selon la mécanique quantique :
              - Voyage dans le temps.
              - Le monde que nous voyant est imaginaire, ce n'est qu'une projection d'une autre monde parmi une multitude de mondes ("Multiver") ...
              Pour quelqu'un de "Normal", c'est des aberrations, mais les mathématiques leurs donnent raison.

              Bien évidement que si mais ce qu'on a surtout besoin c'est de supers calculateurs .
              Oui, mais, la simulation via la méthode des éléments finis ne fonctionnement pas dans le cas des simulations quantiques.

              de modèles mathématiques et surtout d'un accélérateur de particules..
              Absolument.



              @donjuan 1996

              comme le disait Pauli le lien ne pouvant être plus rapide que la lumière, IL N'EXISTE PAS car les particules "savent a l’avance" quelle polarisation choisir
              Il faut d'abord comprendre la signification des variables cachées, il me semble que ce n'est pas le cas.

              Variables cachées = les particules "savent a l’avance" quelle polarisation choisir. ce qui est FAUX selon les inégalités de BELL.

              Citation:
              L'intrication quantique est une des casses têtes de la physique moderne.
              , le principe est pourtant juste évident, je l'ait compris en 4 mn,
              Fiston, stp ne fais plus cette attitude là, tu ne pourras jamais comprendre en continuant comme ça.


              , j’espère vivre assez vieux pour le savoir car j'adore trop la physique et découvrir tout les ptit secrets de notre chèr univers
              Ca, c'est une excellente attitude, la curiosité humaine et la persévérance sont tes alliés.

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