L’enquête déclenchée par les services de police de la wilaya de Sétif concernant l’obtention d’un passeport ordinaire en bonne et due forme, par un terroriste avec lequel il se serait rendu en Tunisie, se poursuit toujours et n’est pas encore parvenue à cerner les tenants et les aboutissants de cette affaire qui risque d’ébranler l’institution policière.
Voulant se faire établir un nouveau passeport, le terroriste en question s’est d’abord présenté à la 5e Sûreté urbaine de Sétif pour une déclaration de perte de son ancien passeport. Le document lui sera délivré sans aucune difficulté. Là, on s’interroge sur la facilité avec laquelle les services de police ont pu délivrer la déclaration de perte d’un passeport quand on sait que pour obtenir un tel document, une procédure longue et compliquée doit être effectuée en commençant par alerter et aviser tous les services de police du pays. Une opération qui peut prendre 4 à 5 mois.
Ce fameux document en poche, en plus d’un dossier complet, notre terroriste va se présenter au service des passeports de la daïra de Sétif pour se faire délivrer un nouveau. Les services de la daïra ont transmis le dossier au service de la police générale de la Sûreté de la wilaya de Sétif pour enquête, comme il est d’usage. Cette dernière a répondu favorablement.
C’est sous la base de l’avis favorable des services de police que les préposés à la confection des passeports en ont établi un au terroriste et qui sera signé par le chef de daïra.
Selon certaines informations, le terroriste aurait quitté en toute tranquillité le territoire national vers la Tunisie en transitant par un service de la police des frontières. Une autre question s’impose. Comment les services de la PAF ont-ils pu laisser sortir cet individu quand on sait qu’au niveau de toutes les polices des frontières, il existe un système pouvant identifier les personnes recherchées ou interdites de voyage.
Pour le moment, les investigations des services de police de la wilaya de Sétif se sont limitées à l’interrogatoire des agents de la daïra, qui, selon eux, n’ont aucune responsabilité dans cette affaire. «On n’y est pour rien dans cette affaire. On a fait convenablement notre travail. Après avoir reçu un dossier complet de cette personne, nous avons saisi les services de police pour enquête. Cette dernière nous a adressé un avis favorable, d’autant plus que son B2 ne mentionne aucune observation. Avec tous ces éléments, nous avons, bien sûr, établi le passeport. Pourquoi d’ailleurs ne pas le faire ? On n’est pas censé connaître toutes les personnes recherchées ou interdites de voyage. Notre mission se limite à la délivrance des passeports quand les dossiers sont complets et que les enquêtes de police sont favorables. Nous refusons d’être accusés à tort ou devenir des boucs émissaires dans cette affaire. A chaque fois, ils nous convoquent, alors qu’ils savent pertinemment que le problème est à rechercher en dehors des services de la daïra», nous ont déclaré des agents de la daïra de Sétif, dépités et consternés. Qui est responsable de cette bévue monumentale ? Une question à laquelle seule une enquête approfondie pourra y répondre .
Le Soir
Voulant se faire établir un nouveau passeport, le terroriste en question s’est d’abord présenté à la 5e Sûreté urbaine de Sétif pour une déclaration de perte de son ancien passeport. Le document lui sera délivré sans aucune difficulté. Là, on s’interroge sur la facilité avec laquelle les services de police ont pu délivrer la déclaration de perte d’un passeport quand on sait que pour obtenir un tel document, une procédure longue et compliquée doit être effectuée en commençant par alerter et aviser tous les services de police du pays. Une opération qui peut prendre 4 à 5 mois.
Ce fameux document en poche, en plus d’un dossier complet, notre terroriste va se présenter au service des passeports de la daïra de Sétif pour se faire délivrer un nouveau. Les services de la daïra ont transmis le dossier au service de la police générale de la Sûreté de la wilaya de Sétif pour enquête, comme il est d’usage. Cette dernière a répondu favorablement.
C’est sous la base de l’avis favorable des services de police que les préposés à la confection des passeports en ont établi un au terroriste et qui sera signé par le chef de daïra.
Selon certaines informations, le terroriste aurait quitté en toute tranquillité le territoire national vers la Tunisie en transitant par un service de la police des frontières. Une autre question s’impose. Comment les services de la PAF ont-ils pu laisser sortir cet individu quand on sait qu’au niveau de toutes les polices des frontières, il existe un système pouvant identifier les personnes recherchées ou interdites de voyage.
Pour le moment, les investigations des services de police de la wilaya de Sétif se sont limitées à l’interrogatoire des agents de la daïra, qui, selon eux, n’ont aucune responsabilité dans cette affaire. «On n’y est pour rien dans cette affaire. On a fait convenablement notre travail. Après avoir reçu un dossier complet de cette personne, nous avons saisi les services de police pour enquête. Cette dernière nous a adressé un avis favorable, d’autant plus que son B2 ne mentionne aucune observation. Avec tous ces éléments, nous avons, bien sûr, établi le passeport. Pourquoi d’ailleurs ne pas le faire ? On n’est pas censé connaître toutes les personnes recherchées ou interdites de voyage. Notre mission se limite à la délivrance des passeports quand les dossiers sont complets et que les enquêtes de police sont favorables. Nous refusons d’être accusés à tort ou devenir des boucs émissaires dans cette affaire. A chaque fois, ils nous convoquent, alors qu’ils savent pertinemment que le problème est à rechercher en dehors des services de la daïra», nous ont déclaré des agents de la daïra de Sétif, dépités et consternés. Qui est responsable de cette bévue monumentale ? Une question à laquelle seule une enquête approfondie pourra y répondre .
Le Soir
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