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Le citronnier de mes noces de Fettouma Attouchi

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  • Le citronnier de mes noces de Fettouma Attouchi

    «Quand on tourne le dos à la nature source première de l’humanisme, quand on ne s’extasie plus devant un coucher de soleil, jetant ses ionisations sur les faites des montagnes, sur les mers sans oublier les visages meurtris par le fiel des uns et la duplicité des autres, on ne peut donner un sens aux relations humaines», écrit la journaliste Hamama en exergue de son enquête sur les relations humaines. Ce passage est extrait d’un roman de son poète et écrivain préféré.

    Hamama a une amie : Nouria, journaliste comme elle. Nouria avait un problème. «Après douze années de journalisme d’investigation, de lutte acharnée, ses articles sont interdits de publication. Aucune raison objective ne lui a été fournie, sinon, comme ils le disent, sa perverse remise en question de certains écrits sur la révolution algérienne. Des écrits grâce auxquels certains individus ont pu justifier l’acquis d’énormes privilèges de toute nature et surtout justifier leur entière mainmise sur le pouvoir» (page 38). Ainsi le ton est donné dans le roman Le citronnier de mes noces de Fettouma Attouchi, paru aux éditions Athéna Culture d’Alger.

    Assise sous un citronnier, Hamama se remémore son enfance. Elle se remémore ses jeux et ses «folies» avec Fatima sa sœur. Elle revoit aussi le chien Diks. Sa mère avait fréquenté Echabiba, la première école musulmane de l’Algérie avant de terminer ses études dans l’Algérie indépendante

    .«Plongée dans l’évocation de mes souvenirs, la sonnerie du téléphone m’y arracha cruellement» (P.22). Le lecteur du roman d’Attouchi ne manquera pas lui aussi d’être «cruellement » arraché de ces souvenirs d’enfance pour se replonger dans l’histoire de Hamama, la journaliste. Hamama, la colombe, n’est plus une enfant. «Ce n’est qu’à l’âge de treize ans que j’appris l’existence de relations sexuelles entre un homme et une femme. Et pendant des jours j’évitais mon père et ma mère du regard. J’étais bien loin, très loin de m’imaginer que la relation entre un homme et une femme censées s’aimer, pouvait signifier autres qu’entrelacements, caresses, embrassades. » Hamama est devenue une très jolie fille et «tous les garçons et même les filles admiraient la beauté de Hamama». La jeune fille se révoltait aussi contre «tous ces tabous qui relèguent sa société dans les plus grands paradoxes qu’alimente et entretient l’hypocrisie »

    . Elle n’a pas oublié les années 1990 et surtout la date du 29 juin 1992, quand à 11h35, Mohamed Boudiaf est assassiné. Un jour, en France, Hamama fait connaissance avec Ishak, un poète juif. Plus tard, elle va retourner en Algérie.L’enquête journalistique de Hamama rencontre un large succès auprès du lectorat. Mais le lendemain, elle a une autre mission qui n’a rien à voir avec le journalisme. Hamama va rejoindre Ishak et, ensemble, ils partiront à la recherche de Kamel…



    Kader B, le soir

  • #2
    Je ne connaissais pas mais je vais essayer de me le procurer. En faisant quelques recherches, j'ai trouvé qu'elle a un style d'écriture très proche de celui de Maissa Bey.

    Je vous en donnerai des nouvelles.

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