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Paranoïa : les signes qui ne trompent pas !

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  • Paranoïa : les signes qui ne trompent pas !

    Il est complètement parano !" Passé dans le langage courant, le terme de paranoïa a perdu de son sens. Car il s'agit bel et bien d'un trouble de la personnalité qui peut conduire à une dangerosité pour soi ou pour autrui. Voisins, amis, collègues, parents... Repérez les signes de cette psychopathologie touchant deux fois plus les hommes que les femmes.

    La surestimation de soi
    L'une des caractéristiques de la personnalité paranoïaque c'est le sentiment d'avoir raison contre le monde entier. Une attitude qui, souvent, s'organise pour se défendre d'atteintes narcissiques graves ou répétées pendant l'enfance. Les signes : Orgueilleux voire mégalomane, le paranoïaque peut, s'il a du pouvoir, ériger un système qui lui permettra de prendre le contrôle sur les autres de façon à leur imposer ses vues. Beaucoup des grands dictateurs de l'Histoire étaient aussi de grands paranoïaques. D'autre part, les sujets présentant une paranoïa de forme "sensitive" ont, eux, au contraire tendance à la dévalorisation : ils ont souvent l'impression que l'on se moque d'eux ou qu'on les méprise et en chercheront la preuve dans les gestes, attitudes, mimiques de leur entourage.

    La jalousie

    La jalousie est l'un des grands signes de la paranoïa. Les signes : Elle peut se manifester à l'égard de collègues supposés recevoir un meilleur traitement, de frères et sœurs vécus comme mieux aimés par les parents (ce qui est notamment réactivé au moment des héritages). Mais la relation amoureuse est le domaine dans lequel la jalousie paranoïaque va se déployer avec le plus d'ampleur. Pour le conjoint de ces personnalités difficiles, la vie peut vite devenir un enfer car il aura beau multiplier les preuves de sa bonne foi, jamais il n'est cru et tout regard ou geste avec autrui peut être pris pour un signe de connivence.

    Le goût pour la procédure
    Sûr de son bon droit et de son jugement, le paranoïaque est enfermé dans ses convictions.
    Les signes : Rigide et autoritaire, il est imperméable à l'argumentation d'autrui. Et, lorsque l'on tente de lui prouver qu'il a tort, ou pire, s'il est contredit ou débouté, qui plus est devant un tiers, sa rancune sera tenace. Par ailleurs, il entre facilement dans ce que les psychiatres appellent "le délire de revendication" : il intente des procès, inonde les administrations de lettres recommandées, ses voisins de lettres de menace, bref réclame justice. Et, dans la mesure où son intelligence est en général intacte, son argumentation s'appuiera sur un raisonnement d'apparence logique et volontiers nourri par des textes de loi.

    La persécution

    Paranoïa ethymologiquement signifie "penser à côté". Pour le paranoïaque, l'autre est forcément menaçant. Les signes : Il va interpréter les moindres faits et gestes de son entourage dans le sens d'une persécution ou d'une hostilité à son égard. Les idées délirantes peuvent aller de l'impression qu'il est l'objet de menaces ou de spoliation, à la conviction d'être contrôlé par des forces supérieures et malfaisantes, en passant par le racisme : l'étranger est alors vécu comme envahissant son espace, le dépossédant de ses droits voire de ses biens. Toutefois son discours paraît si logique et rationnel qu'il peut convaincre et il faut parfois longtemps avant que l'entourage prenne conscience du problème.

    L'érotomanie ou délire amoureux

    Il s'agit d'une forme particulière de la paranoïa. Les signes : Le sujet (la plupart du temps une femme) est persuadé d'être aimé par une personne (le plus souvent, un homme célèbre ou dans une position de pouvoir : personne célèbre, médecin, prêtre, etc). Chacun des faits et gestes de cet "élu" sera alors interprété comme un signe adressé. Après une phase d'espoir, la soi-disant bien-aimée, se sent abandonnée, sombre petit à petit dans le désespoir puis dans la rancune, ce qui peut la pousser à des actes de violence contre l'objet de sa flamme, son entourage voire contre elle-même.

    La difficulté du soin
    Le paranoïaque, par définition, ne fera pas la démarche de consulter puisque, si problème il y a, il ne peut pas venir de lui, de son comportement, mais des autres. Il peut y être amener à la suite d'un effondrement lié à un deuil ou au bout des longues démarches juridiques infructueuses. D'autre part, la relation thérapeutique est basée, avant tout, sur la confiance, ce qui rend ce lien très compliqué à instaurer avec ce type de personnalité : souvent la thérapie de groupe est préférée à la thérapie individuelle. La prise en charge de la paranoïa reste extrêmement difficile et la grande majorité des personnes touchées (0,5 à 2,5% de la population) n'est pas suivie.

    La dépêche de kabylie.

  • #2
    Ouf dieu merci, je ne suis parano qu'à moitié lol .
    Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.

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