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Tanger cherche des partenariats avec la France

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  • Tanger cherche des partenariats avec la France

    Les Echos Par Denis Fainsilber

    Le maire de la ville marocaine mène plusieurs chantiers de modernisation, et se rapproche des milieux politiques et économiques français.

    François Hollande n’avait pas eu le temps de visiter la ville pendant son déplacement officiel au Maroc en avril, qu’importe, c’est Tanger qui monte à Paris. Fouad el Omari, le député-maire de la grande ville du nord du pays, effectue cette semaine une visite de plusieurs jours dans la capitale française, multipliant les rencontres avec les milieux politiques et économiques. Objectif, parler des grands chantiers économiques en cours, et faire avancer des dossiers en matière de développement urbain et d’infrastructures. « Notre ville a des besoins », explique aux « Echos » Fouad el Omari.

    Parmi les nombreux sujets sur la table : la reconversion du port historique de la ville, situé au pied de la Médina, et voué devenir une Marina. Depuis que le Roi Mohammed VI a décidé de créer un immense port en eau profonde, Tanger Med, à plusieurs kilomètres du centre, l’ancienne infrastructure va changer de vocation. Elle comprendra d’ici à quelques années un port de plaisance, un point d’escale réservé aux paquebots de croisière, une zone de pêche, et un palais des Congrès qui reste à bâtir. Le trafic maritime avec l’Europe, via car-ferries (Sète, Barcelone, etc.) , a déjà été transféré à Tanger-Med, à l’exception d’une ligne de proximité, vers Tarifa, la pointe sud de l’Espagne. L’ensemble de ce projet est évalué à 6,5 milliards de Dirhams (584 millions d’euros). Malgré le manque de vols aériens directs avec la France (hormis EasyJet), la ville est plus intéressée par le développement du tourisme d’affaires que du tourisme traditionnel.

    Futur TGV en 2016

    Autres sujets en préparation : un appel d’offres a été lancé pour la création de plusieurs parkings souterrains ; et des contacts sont menés dans le traitement des déchets, ainsi que dans le recyclage. Dans le domaine des transports urbains, il faudra également relier le centre à deux villes satellites en cours de création, notamment près de la récente usine Renault de Melloussa. Quant à la future ligne de TGV Casablanca-Tanger, prévue à l’horizon 2016 (avec des rames délivrées par Alstom), elle va engendrer la création d’une nouvelle gare, non loin de l’actuelle. « Cette ligne va accroître l’attractivité et al compétitivité de notre ville », se félicite le maire.

    Dans le domaine hôtelier, plusieurs chantiers sont déjà lancés, car Tanger veut doubler ses capacités dans les années qui viennent, poursuit le premier magistrat de la ville. Mais dans ce domaine, les groupes français comme Accor ne sont pas seuls sur les rangs, plusieurs palaces étant déjà aux mains d’intérêts koweitiens ou saoudiens.

    Renault pourrait être rejoint par Volkswagen

    Pour l’instant seul constructeur automobile du pays, avec sa récente usine de Melloussa qui produit les modèles low cost Logan, Lodgy et Dokker, Renault pourrait être rejoint par Volkswagen, qui viendrait bénéficier des nombreux équipementiers auto déjà installés sur place. Le puissant groupe allemand réfléchit à son tour à lancer des véhicules bon marché, qu’il ambitionne d’exporter vers l’Afrique et l’Asie, pourquoi pas depuis Tanger, confirme le maire de la ville. Depuis des mois, cette hypothèse circule, et semble donc toujours valide. Autre candidat intéressé par le nouveau pôle industriel du nord du Maroc et ses intéressantes capacités d’exportation par bateau, le coréen Hyundai. Reste à savoir si le royaume chérifien est prêt à consentir autant d’aides financières et fiscales aux concurrents de Renault que ce qu’il avait alloué au précurseur, Carlos Ghosn.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    c'est le genre d'élu qu'il faudrait dans les autres centres ,qui fait la promotion de sa ville afin d'attirer des investisseurs

    Commentaire


    • #3
      Berlin ou London auraient fait de bien meilleurs destinations que Paris..


      ce suivisme est lassant à la longue...

      Commentaire


      • #4
        @overclocker

        Source : Banque de France, selon le principe directionnel étendu


        Les investissements directs français à l'étranger en 2011


        En 2011, les flux d’investissements directs (ID) français à l’étranger ont augmenté de 23 % par rapport à 2010, pour s’établir à 61,9 Md€ (après 50,1 Md€ en 2010). La France serait, d’après la CNUCED, le quatrième investisseur mondial en 2011, derrière les États-Unis, le Japon et le Royaume-Uni.

        Selon la Banque de France (1), les flux d’investissements directs français à l’étranger auraient atteint 61,9 Md€ en 2011, en hausse par rapport à 2010 (50,1 Md€) et pour la première fois depuis 2007.

        Flux d'investissements directs français à l'étranger (en Md€)

        En 2011, l’Union européenne a concentré 57,5 % des ID sortants de France, les autres pays industrialisés 18,7 % et le reste du monde 23,8 %. Les trois premières destinations des ID français en 2011 sont des pays géographiquement proches de la France : le Royaume-Uni, l’Italie et la Belgique.

        L’augmentation observée des flux d’ID français à l’étranger entre 2010 et 2011 est principalement portée par la forte hausse des investissements dans l’industrie manufacturière (+11,7 Md€ pour s’établir à 22,8 Md€ en 2011) et les industries extractives (+6,8 Md€ pour s’établir à 8,6 Md€ en 2011). Parallèlement, les flux d’investissements se sont réduits dans le secteur du commerce (-6,8 Md€ pour s’établir à 2,6 Mds€ en 2011) et de la production et distribution d’électricité (-5 Md€ pour s’établir à 1,9 Mds€ en 2011). De plus, en 2011, d’importants désinvestissements ont été observés dans les secteurs de l’information et la communication (-3 Md€), de l’automobile (-1,5 Md€) et de la métallurgie (-1,3 Md€) qui ont significativement réduit leur présence à l’étranger.

        Selon l'enquête Outward FATS réalisée par l’INSEE (2) et portant sur l’année 2010, on comptait plus de 1760 groupes français, hors secteur bancaire, ayant au moins une filiale implantéeà l’étranger. Tous secteurs confondus, les groupes multinationaux détenaient près de 33 300 filiales à l'étranger qui ont réalisé dans l'année un chiffre d'affaires cumulé de près de 1 150 milliards d'euros et employaient près de 5 millions de salariés.

        Les données sont présentées dans le rapport annuel sur la balance des paiements 2011de la Banque de France

        Les résultats de l’enquête se trouvent sur le site de l’INSEE:


        Publié le 26/02/2013
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        Mahomet

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