Je ne sais pas ce que penseront nos amis de la Kabylie de ces mesures ?
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Le décret vient de paraître Dans le Journal officiel
Indemnisation des victimes des évènements de Kabylie
Journal Liberté
Hamid Saïdani
27/08/2006
Les personnes éligibles à ces indemnisations ont trois mois, à compter de la publication du décret, pour introduire leur demande.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé un décret portant sur l’indemnisation des victimes des évènements qui avaient secoué la Kabylie entre 2001 et 2004. Le décret a été publié dans le dernier Journal officiel et donne ainsi un cachet officiel à une mesure annoncée à plusieurs reprises, mais jusque-là restée sans concrétisation.
La décision constitue une réponse favorable à l’une des revendications du mouvement citoyen portées par la plate-forme d’El-Kseur. Le décret en question reprend en réalité un autre décret présidentiel, celui du 7 avril 2002 fixant “les droits des victimes des évènements ayant accompagné le mouvement de parachèvement de l’identité nationale et la promotion de la citoyenneté”, pour reprendre la formule contenue dans ce texte officiel. Le décret a pour objet donc de fixer ces droits, ou plutôt le montant de ces indemnisations.
Il stipule que les demandes pour le bénéfice des dispositions du décret en question doivent être introduites dans un délai de 3 mois à compter de la date de publication du texte dans le Journal officiel. C’est là un geste de bonne volonté de la part des pouvoirs publics à l’égard du mouvement citoyen qui n’a de cesse de réclamer la concrétisation des promesses faites dans ce cadre par l’ancien Chef du gouvernement qui avait mené, suite aux instructions du président de la République, plusieurs rounds de discussion avec les représentants des archs dans le but d’aboutir à la satisfaction des revendications de la population. Reste à savoir maintenant si le dialogue engagé entre les deux parties va se poursuivre comme le demandent les délégués du mouvement, car il faut dire que pour le moment, il n’y a pas eu de prise en charge sérieuse et réelle des revendications posées. Même ce qu’on appelle les “incidences” des évènements, notamment la défiscalisation des commerçants de la région, n’ont pas été concrétisées malgré les engagements de l’ancien gouvernement.
À savoir maintenant la position qu’adoptera Belkhadem à l’égard du mouvement, lui qui s’était déclaré, lors de l’audience qu’il avait accordée récemment aux délégués, décidé à “honorer et à mettre en œuvre les engagements pris par l’État dans le cadre du dialogue pour la mise en œuvre de la plate-forme d’El-Kseur”.
Il est à rappeler que le président de la République avait consacré une enveloppe sans précédent pour absorber le retard de développement subi par la région, lors des évènements de 2001.
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Le décret vient de paraître Dans le Journal officiel
Indemnisation des victimes des évènements de Kabylie
Journal Liberté
Hamid Saïdani
27/08/2006
Les personnes éligibles à ces indemnisations ont trois mois, à compter de la publication du décret, pour introduire leur demande.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé un décret portant sur l’indemnisation des victimes des évènements qui avaient secoué la Kabylie entre 2001 et 2004. Le décret a été publié dans le dernier Journal officiel et donne ainsi un cachet officiel à une mesure annoncée à plusieurs reprises, mais jusque-là restée sans concrétisation.
La décision constitue une réponse favorable à l’une des revendications du mouvement citoyen portées par la plate-forme d’El-Kseur. Le décret en question reprend en réalité un autre décret présidentiel, celui du 7 avril 2002 fixant “les droits des victimes des évènements ayant accompagné le mouvement de parachèvement de l’identité nationale et la promotion de la citoyenneté”, pour reprendre la formule contenue dans ce texte officiel. Le décret a pour objet donc de fixer ces droits, ou plutôt le montant de ces indemnisations.
Il stipule que les demandes pour le bénéfice des dispositions du décret en question doivent être introduites dans un délai de 3 mois à compter de la date de publication du texte dans le Journal officiel. C’est là un geste de bonne volonté de la part des pouvoirs publics à l’égard du mouvement citoyen qui n’a de cesse de réclamer la concrétisation des promesses faites dans ce cadre par l’ancien Chef du gouvernement qui avait mené, suite aux instructions du président de la République, plusieurs rounds de discussion avec les représentants des archs dans le but d’aboutir à la satisfaction des revendications de la population. Reste à savoir maintenant si le dialogue engagé entre les deux parties va se poursuivre comme le demandent les délégués du mouvement, car il faut dire que pour le moment, il n’y a pas eu de prise en charge sérieuse et réelle des revendications posées. Même ce qu’on appelle les “incidences” des évènements, notamment la défiscalisation des commerçants de la région, n’ont pas été concrétisées malgré les engagements de l’ancien gouvernement.
À savoir maintenant la position qu’adoptera Belkhadem à l’égard du mouvement, lui qui s’était déclaré, lors de l’audience qu’il avait accordée récemment aux délégués, décidé à “honorer et à mettre en œuvre les engagements pris par l’État dans le cadre du dialogue pour la mise en œuvre de la plate-forme d’El-Kseur”.
Il est à rappeler que le président de la République avait consacré une enveloppe sans précédent pour absorber le retard de développement subi par la région, lors des évènements de 2001.
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