«Nous n'étions pas habitués à cette tenue et ce genre de prise de position. Mr Collard dit que l'on hurle parce que l'on s'oppose à sa conception de la société française», résume le député apparenté PS Serge Letchimy, hier à l'Assemblée. Lors de son élection en juin dernier, Gilbert Collard, un des deux représentant du rassemblement Bleu-Marine s'était auto-proclamé «le casse-couilles de la République».
constater que le porte-voix du FN au parlement bouscule les habitudes du palais Bourbon, dès les premiers débats. Alors que les députés débattaient du projet de loi des emplois d'avenir, l'avocat marseillais a déposé un amendement pour que le dispositif soit réservé «en priorité aux jeunes de nationalité française et subsidiairement aux citoyens des Etats membres de l'Union européenne». A peine énonce-t-il sa proposition, qu'un tollé s'élève dans les rangs de la gauche.
«Que vous ont fait les Français ?», s'exclame Gilbert Collard
Une réaction qui enflamme aussitôt Gilbert Collard. «Que vous ont fait les Français ?» s'exclame l'avocat, qui, sans être encarté FN, est l'un des deux élus de ce parti. «Ah bon, on ne peut pas parler de la France ici, s'emporte-t-il aussitôt. Si on ne peut pas parler de la France à l'Assemblée nationale, je vous laisse, je vous laisse ...», hurle-t-il dans l'hémicycle mais sans le quitter. «Quelle honte, dès que l'on parle de l'intérêt de la France, vous vous agitez comme des marionnettes !», enchaîne-t-il, avant de se faire rappeler à l'ordre par le président de l'Assemblée. «Je n'ai pas à m'expliquer devant une assemblée qui, quand on se met à parler de la France, se met à hurler», rajoute-t-il avant de regagner avec colère son banc. «C'est du cinéma», rétorque une députée qui suit les débats.
«Dans la société française, on ne fait aucune distinction de race...», rétorque Letchimy
Comme pour bien marquer la distance, Serge Letchimy, lui répond, sur un ton posé. «C'est M. Collard qui hurle parce qu'on s'oppose à sa conception de la société française», assure le Martiniquais. «On répond par la brutalité et par la violence verbale à quelque chose qui me semble d'une grande évidence. (...) Dans la société française, on ne fait aucune distinction de race, de couleur ou d'origine», poursuit-il. Reprenant la parole sur un ton cette fois plus apaisé, Gilbert Collard ironise et s'excuse «d'avoir blessé (les) oreilles» des élus. Et enchaîne. Selon lui, il faut «que ces emplois d'avenir, on les réserve aux Français parce que ce sont eux qui vont consentir les sacrifices nécessaires», ce qui lui a valu aussitôt une mise au point de la communiste Marie-George Buffet (Seine-Saint-Denis).
«Cela sous-entendrait que seuls les citoyens de nationalité française participeraient au financement de ce dispositif. C'est faux ! Toute personne résidant sur le territoire français et payant des impôts participe au financement de ce dispositif», lance l'ancienne ministre
leparisien.fr
constater que le porte-voix du FN au parlement bouscule les habitudes du palais Bourbon, dès les premiers débats. Alors que les députés débattaient du projet de loi des emplois d'avenir, l'avocat marseillais a déposé un amendement pour que le dispositif soit réservé «en priorité aux jeunes de nationalité française et subsidiairement aux citoyens des Etats membres de l'Union européenne». A peine énonce-t-il sa proposition, qu'un tollé s'élève dans les rangs de la gauche.
«Que vous ont fait les Français ?», s'exclame Gilbert Collard
Une réaction qui enflamme aussitôt Gilbert Collard. «Que vous ont fait les Français ?» s'exclame l'avocat, qui, sans être encarté FN, est l'un des deux élus de ce parti. «Ah bon, on ne peut pas parler de la France ici, s'emporte-t-il aussitôt. Si on ne peut pas parler de la France à l'Assemblée nationale, je vous laisse, je vous laisse ...», hurle-t-il dans l'hémicycle mais sans le quitter. «Quelle honte, dès que l'on parle de l'intérêt de la France, vous vous agitez comme des marionnettes !», enchaîne-t-il, avant de se faire rappeler à l'ordre par le président de l'Assemblée. «Je n'ai pas à m'expliquer devant une assemblée qui, quand on se met à parler de la France, se met à hurler», rajoute-t-il avant de regagner avec colère son banc. «C'est du cinéma», rétorque une députée qui suit les débats.
«Dans la société française, on ne fait aucune distinction de race...», rétorque Letchimy
Comme pour bien marquer la distance, Serge Letchimy, lui répond, sur un ton posé. «C'est M. Collard qui hurle parce qu'on s'oppose à sa conception de la société française», assure le Martiniquais. «On répond par la brutalité et par la violence verbale à quelque chose qui me semble d'une grande évidence. (...) Dans la société française, on ne fait aucune distinction de race, de couleur ou d'origine», poursuit-il. Reprenant la parole sur un ton cette fois plus apaisé, Gilbert Collard ironise et s'excuse «d'avoir blessé (les) oreilles» des élus. Et enchaîne. Selon lui, il faut «que ces emplois d'avenir, on les réserve aux Français parce que ce sont eux qui vont consentir les sacrifices nécessaires», ce qui lui a valu aussitôt une mise au point de la communiste Marie-George Buffet (Seine-Saint-Denis).
«Cela sous-entendrait que seuls les citoyens de nationalité française participeraient au financement de ce dispositif. C'est faux ! Toute personne résidant sur le territoire français et payant des impôts participe au financement de ce dispositif», lance l'ancienne ministre
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