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auteur>Par : Mohammed Boudarham-__Les Marocains n’iront voter ni pour les communales ni pour les régionales en 2013. Les partis politiques semblent s’accommoder des reports successifs de ces deux scrutins. Explications. Les élections communales étaient prévues pour l’automne 2012, puis pour le printemps 2013. Les partis de la majorité avaient même fixé le mois de juin 2013 comme dernier délai pour ce scrutin. Mais aujourd’hui, les communales comme les régionales ne sont plus à l’ordre du jour : aucune date n’est plus avancée et les partis politiques se renvoient les responsabilités. L’opposition montre du doigt Abdelilah Benkirane et son ministre de l’Intérieur, département qui a la charge de préparer tout l’arsenal juridique pour encadrer le processus. Processus dont l’enjeu est le renouvellement d’une deuxième chambre aujourd’hui illégale, car en total déphasage avec la nouvelle constitution. Pourquoi n’arrive-t-on pas à tenir ces échéances ? Et si les reports répétitifs arrangeaient tout le monde ?________
Le péril vert
“Il ne faut pas se voiler la face. L’écrasante majorité des partis politiques ne voit pas d’un bon œil la tenue de ces élections et craint un raz-de-marée du PJD”, nous confie un député de l’opposition. Et ces craintes semblent largement fondées face à des islamistes qui n’ont pas perdu en popularité après plus d’une année au pouvoir : sur les deux scrutins législatifs partiels (octobre 2012 et février 2013), le PJD a en effet remporté quatre sièges sur neuf. Le parti de Benkirane est d’ailleurs conscient de sa force de frappe --la vie eco.
auteur>Par : Mohammed Boudarham-__Les Marocains n’iront voter ni pour les communales ni pour les régionales en 2013. Les partis politiques semblent s’accommoder des reports successifs de ces deux scrutins. Explications. Les élections communales étaient prévues pour l’automne 2012, puis pour le printemps 2013. Les partis de la majorité avaient même fixé le mois de juin 2013 comme dernier délai pour ce scrutin. Mais aujourd’hui, les communales comme les régionales ne sont plus à l’ordre du jour : aucune date n’est plus avancée et les partis politiques se renvoient les responsabilités. L’opposition montre du doigt Abdelilah Benkirane et son ministre de l’Intérieur, département qui a la charge de préparer tout l’arsenal juridique pour encadrer le processus. Processus dont l’enjeu est le renouvellement d’une deuxième chambre aujourd’hui illégale, car en total déphasage avec la nouvelle constitution. Pourquoi n’arrive-t-on pas à tenir ces échéances ? Et si les reports répétitifs arrangeaient tout le monde ?________
Le péril vert
“Il ne faut pas se voiler la face. L’écrasante majorité des partis politiques ne voit pas d’un bon œil la tenue de ces élections et craint un raz-de-marée du PJD”, nous confie un député de l’opposition. Et ces craintes semblent largement fondées face à des islamistes qui n’ont pas perdu en popularité après plus d’une année au pouvoir : sur les deux scrutins législatifs partiels (octobre 2012 et février 2013), le PJD a en effet remporté quatre sièges sur neuf. Le parti de Benkirane est d’ailleurs conscient de sa force de frappe --la vie eco.
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