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A l'occasion de la journée mondiale sans tabac, des spécialistes, au niveau du centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, ont rendu publique une étude sur le tabagisme en milieu hospitalier.
92% du personnel médical fumeur, concerné par l'étude, fument dans l'enceinte même de l’hôpital.
Une pratique qui n'est pas sans avoir un effet néfaste sur la santé des malades. C'est certainement le tabagisme passif qui est le plus difficile à cerner. Et il n'y a d'autres moyens que l'information pour réduire les dangers de ce dernier sur la santé des personnes, perpétuellement exposées.
Lors de la célébration de la journée mondiale sans tabac, ayant eu lieu mercredi dernier, au niveau du CHU de Tizi-Ouzou, l'équipe du professeur Toudaft, initiatrice d'une étude, effectuée ces dernières années au sein même du CHU, a tenté de démontrer l'ampleur du phénomène au sein de l’hôpital et les attitudes du personnel médical vis-à-vis du tabac.
L’étude explique également comment les patients peuvent, facilement, devenir des fumeurs passifs étant en contact permanent avec un personnel médical fumeur. Cette étude avait pour but de démontrer la nécessité d'une campagne de sensibilisation contre le tabac et ses méfaits en milieu hospitalier pour un "hôpital sans tabac", d’autant plus que 92% du personnel médical fumeur ont avoué le faire à l’intérieur même de leurs services.
Ayant concerné 281 employés, dont 119 paramédicaux, la recherche a permis de déterminer que dans 64% des cas, les tentatives d'arrêter la cigarette n'aboutissent pas chez les fumeurs. Elle a d'ailleurs conclu au fait que la lutte contre le tabagisme en milieu hospitalier « est loin d'être effective ». Une approche plus systématique de l'engagement des professionnels de la santé dans la lutte contre le tabagisme serait, d'après la même étude, nécessaire et conduirait à l'amélioration de la formation, dans le but de combattre le tabagisme en milieu hospitalier.
Car, d'après l'équipe ayant réalisé l'étude, sur une période s’étant étalée d'octobre 2007 à février 2008, les hôpitaux doivent être les cibles privilégiées des mesures de lutte anti-tabac, tant pour limiter l'exposition des malades au tabagisme passif que pour éviter de donner le « mauvais exemple ».
Et dans ce but bien précis, des solutions ont été proposées par l’équipe. Il s’agit notamment d’accentuer la sensibilisation parmi le personnel médical, en procédant notamment à la distribution d’affiches, de dépliants et de prospectus. La formation est aussi requise pour limiter le tabagisme parmi le personnel médical. Il faut aussi convaincre les responsables médicaux et administratifs de la nécessité d’inscrire la lutte contre le tabac dans les priorités de l’établissement.
LA dépêche de kabylie
92% du personnel médical fumeur, concerné par l'étude, fument dans l'enceinte même de l’hôpital.
Une pratique qui n'est pas sans avoir un effet néfaste sur la santé des malades. C'est certainement le tabagisme passif qui est le plus difficile à cerner. Et il n'y a d'autres moyens que l'information pour réduire les dangers de ce dernier sur la santé des personnes, perpétuellement exposées.
Lors de la célébration de la journée mondiale sans tabac, ayant eu lieu mercredi dernier, au niveau du CHU de Tizi-Ouzou, l'équipe du professeur Toudaft, initiatrice d'une étude, effectuée ces dernières années au sein même du CHU, a tenté de démontrer l'ampleur du phénomène au sein de l’hôpital et les attitudes du personnel médical vis-à-vis du tabac.
L’étude explique également comment les patients peuvent, facilement, devenir des fumeurs passifs étant en contact permanent avec un personnel médical fumeur. Cette étude avait pour but de démontrer la nécessité d'une campagne de sensibilisation contre le tabac et ses méfaits en milieu hospitalier pour un "hôpital sans tabac", d’autant plus que 92% du personnel médical fumeur ont avoué le faire à l’intérieur même de leurs services.
Ayant concerné 281 employés, dont 119 paramédicaux, la recherche a permis de déterminer que dans 64% des cas, les tentatives d'arrêter la cigarette n'aboutissent pas chez les fumeurs. Elle a d'ailleurs conclu au fait que la lutte contre le tabagisme en milieu hospitalier « est loin d'être effective ». Une approche plus systématique de l'engagement des professionnels de la santé dans la lutte contre le tabagisme serait, d'après la même étude, nécessaire et conduirait à l'amélioration de la formation, dans le but de combattre le tabagisme en milieu hospitalier.
Car, d'après l'équipe ayant réalisé l'étude, sur une période s’étant étalée d'octobre 2007 à février 2008, les hôpitaux doivent être les cibles privilégiées des mesures de lutte anti-tabac, tant pour limiter l'exposition des malades au tabagisme passif que pour éviter de donner le « mauvais exemple ».
Et dans ce but bien précis, des solutions ont été proposées par l’équipe. Il s’agit notamment d’accentuer la sensibilisation parmi le personnel médical, en procédant notamment à la distribution d’affiches, de dépliants et de prospectus. La formation est aussi requise pour limiter le tabagisme parmi le personnel médical. Il faut aussi convaincre les responsables médicaux et administratifs de la nécessité d’inscrire la lutte contre le tabac dans les priorités de l’établissement.
LA dépêche de kabylie
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