Bonsoir
Le soir
Une quarantaine de pilotes d’Air Algérie auraient pu perdre leur licence de vol à la fin du mois d’août en cours. La direction d’Air Algérie n’a, en effet, pas entrepris à temps les démarches nécessaires.
Résultat : ces pilotes n’ont pas pu bénéficier d’un stage de recyclage simulateur exigé pour le renouvellement des licences de vol. Une situation qui aurait pu clouer au sol les appareils de la compagnie en cette période de fin de vacances, caractérisée par un retour massif des émigrés.
Il aura fallu l’intervention du Syndicat des pilotes de ligne algérien (SPLA) pour que le centre simulateur de Casablanca accepte enfin d’accueillir les pilotes algériens. Comment se fait-il qu’Air Algérie se retrouve dans une pareille situation ? A l’origine, c’est le service formation, affilié à la direction des opérations, qui a la charge du dossier du renouvellement des licences. Il doit prendre toutes les mesures nécessaires afin que les pilotes puissent bénéficier dudit stage avant que les licences n’arrivent à expiration.
Il s’avère que les contacts avec les centres simulateurs de Frankfort et de Londres n’ont pas été entrepris suffisamment tôt. Selon, M. Boukezoula du SPLA, les centres simulateurs établissent des plannings rigoureux et ne peuvent mettre de simulateur à la disposition d’une compagnie s’ils n’ont pas été informés plusieurs mois auparavant. “Ils reçoivent des pilotes de toutes les compagnies. Pour assurer une bonne gestion de ces flux, ils établissent des programmes rigoureux et ne peuvent faire accorder de faveurs à Air Algérie” explique-t-il.
Prise au piège et réalisant que son programme de vols pourrait être sérieusement perturbé, la direction d’Air Algérie a pris attache avec le Syndicat des pilotes de ligne algériens afin que ce dernier intercède auprès du centre simulateur de Casablanca. Etant membre fondateur de l’Union maghrébine des pilotes de ligne, le SPLA a dû user de son influence pour débloquer la situation. Pourtant rien n’était gagné d’avance.
En effet, M. Boukezoula affirme que bien avant que ne surgisse ce problème, le SPLA avait proposé à la direction d’Air Algérie d’opter pour le Maroc pour les stages des pilotes. Une proposition aussitôt rejetée. “On avait demandé à ce que les pilotes puissent bénéficier des stages non plus à Francfort ou à Londres mais à Casablanca. C’est beaucoup plus près et les Marocains disposent du simulateur adéquat pour les pilotes d’Air Algérie. Il y a moins de contraintes de visa et c’est un véritable rapprochement pour les pilotes.” Ces arguments n’ont malheureusement pas convaincu.
Le déplacement du président de l’Union maghrébine des pilotes de ligne n’avait pas réussi à faire fléchir Air Algérie. Lorsque cette dernière, coincée, a dû faire appel au centre simulateur de Casablanca, elle s’est heurtée à une fin de non-recevoir. Ce n’est qu’après l’intervention du SPLA que la situation a connu un heureux dénouement.
Ce qui fait dire aux membres du conseil national du SPLA que “les responsables d’Air Algérie continuent leurs ancestrales pratiques d’intimidations au lieu de s’occuper de leur véritable mission. Le SPLA, que l’on désigne comme responsable de tous les maux de la compagnie, a pris l’initiative de demander au président de cette association d’intercéder auprès du centre simulateur de Casablanca pour débloquer cette situation dont les premières victimes sont les pilotes et les voyageurs”.
N. I.
Le soir
Une quarantaine de pilotes d’Air Algérie auraient pu perdre leur licence de vol à la fin du mois d’août en cours. La direction d’Air Algérie n’a, en effet, pas entrepris à temps les démarches nécessaires.
Résultat : ces pilotes n’ont pas pu bénéficier d’un stage de recyclage simulateur exigé pour le renouvellement des licences de vol. Une situation qui aurait pu clouer au sol les appareils de la compagnie en cette période de fin de vacances, caractérisée par un retour massif des émigrés.
Il aura fallu l’intervention du Syndicat des pilotes de ligne algérien (SPLA) pour que le centre simulateur de Casablanca accepte enfin d’accueillir les pilotes algériens. Comment se fait-il qu’Air Algérie se retrouve dans une pareille situation ? A l’origine, c’est le service formation, affilié à la direction des opérations, qui a la charge du dossier du renouvellement des licences. Il doit prendre toutes les mesures nécessaires afin que les pilotes puissent bénéficier dudit stage avant que les licences n’arrivent à expiration.
Il s’avère que les contacts avec les centres simulateurs de Frankfort et de Londres n’ont pas été entrepris suffisamment tôt. Selon, M. Boukezoula du SPLA, les centres simulateurs établissent des plannings rigoureux et ne peuvent mettre de simulateur à la disposition d’une compagnie s’ils n’ont pas été informés plusieurs mois auparavant. “Ils reçoivent des pilotes de toutes les compagnies. Pour assurer une bonne gestion de ces flux, ils établissent des programmes rigoureux et ne peuvent faire accorder de faveurs à Air Algérie” explique-t-il.
Prise au piège et réalisant que son programme de vols pourrait être sérieusement perturbé, la direction d’Air Algérie a pris attache avec le Syndicat des pilotes de ligne algériens afin que ce dernier intercède auprès du centre simulateur de Casablanca. Etant membre fondateur de l’Union maghrébine des pilotes de ligne, le SPLA a dû user de son influence pour débloquer la situation. Pourtant rien n’était gagné d’avance.
En effet, M. Boukezoula affirme que bien avant que ne surgisse ce problème, le SPLA avait proposé à la direction d’Air Algérie d’opter pour le Maroc pour les stages des pilotes. Une proposition aussitôt rejetée. “On avait demandé à ce que les pilotes puissent bénéficier des stages non plus à Francfort ou à Londres mais à Casablanca. C’est beaucoup plus près et les Marocains disposent du simulateur adéquat pour les pilotes d’Air Algérie. Il y a moins de contraintes de visa et c’est un véritable rapprochement pour les pilotes.” Ces arguments n’ont malheureusement pas convaincu.
Le déplacement du président de l’Union maghrébine des pilotes de ligne n’avait pas réussi à faire fléchir Air Algérie. Lorsque cette dernière, coincée, a dû faire appel au centre simulateur de Casablanca, elle s’est heurtée à une fin de non-recevoir. Ce n’est qu’après l’intervention du SPLA que la situation a connu un heureux dénouement.
Ce qui fait dire aux membres du conseil national du SPLA que “les responsables d’Air Algérie continuent leurs ancestrales pratiques d’intimidations au lieu de s’occuper de leur véritable mission. Le SPLA, que l’on désigne comme responsable de tous les maux de la compagnie, a pris l’initiative de demander au président de cette association d’intercéder auprès du centre simulateur de Casablanca pour débloquer cette situation dont les premières victimes sont les pilotes et les voyageurs”.
N. I.
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