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Derrière l'hypothèse Zeroual...

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    TSA - samedi, 08 juin 2013 16:15
    Derrière l'hypothèse Zeroual...
    Mohamed Benchicou


    Bien entendu, c'est une bouteille à la mer. Chimérique. Désespérée. Comme toutes les bouteilles jetées à la mer et dont on sait que, sauf dans les mauvais films pour grands enfants, elles n'arrivent jamais à bon port. Il reste que cet ardent souhait d'un retour du général Liamine Zeroual aux affaires,
    ce fol espoir d'une société décontenancée après 14 années de présidence bouteflikienne qui se termine dans le scandale, le mensonge, l'énigme et les enquêtes judiciaires, ce déraisonnable appel à Dieu, celui du ciel et celui qui décide du sort algérien derrière le rideau épais du marionnettiste, ce n'est rien d'autre qu'une sourde exhortation à en finir avec ce « régime civil » dépravé et à renouer – qui l'eut cru ? – avec un « régime militaire ».

    La soudaine nostalgie qu'on éprouve à l'égard des années Zeroual, ces années noires, rappelez-vous, qui tenaient du miracle, dans cette Algérie exsangue après les dures années de terrorisme et bizarrement debout, refusant de capituler devant l’islamisme comme le recommandait la plateforme de Sant'Egidio, cette soudaine nostalgie, c'est comme une nostalgie de la grandeur et de la dignité ; comme une diffuse mélancolie envers cette époque où Zeroual refusait de serrer la main de Jacques Chirac qui venait d'être inconvenant envers l'Algérie ; comme un désaveu de l'avilissement dans lequel barbote son successeur qui recourt à l'ancienne puissance colonisatrice pour le moindre caprice, pour le moindre bobo.

    C'est l'ultime réplique d'une société silencieuse à nos coquetteries superfétatoires qui voudraient qu'un régime militaire soit synonyme de dictature et, à l'inverse, qu'un régime civil renvoie systématiquement à la modernité, la démocratie et la transparence. Les Français savent que tout cela est faux depuis Charles de Gaulle. Nous, nous ne l'avons jamais vraiment su. Sans doute parce que nous n'avons jamais eu un De Gaulle. Mais nous avons expérimenté le « civil » Bouteflika qui, avec une masse financière sans précédent tirée d’un pétrole à 120 $ le baril, a fait abdiquer une nation que le « militaire Zeroual » avait maintenue debout avec un pétrole à 8 $ le baril, son plus bas niveau, un boycott généralisé, des ambassades fermées, des compagnies étrangères qui avaient quitté le territoire...

    C’est sous le règne de deux militaires, Chadli et Zeroual, que la Constitution du pays a été amendée pour se baser sur le pluralisme et la représentativité, essentiels pour s’engager dans un processus de transition démocratique. Sous Chadli, elle reconnaît et garantit le droit de créer des partis politiques (art. 42) et des associations (art. 4), y compris syndicales. Sous Zeroual, elle abolit le pouvoir à vie et limite le nombre de mandats présidentiels à deux (art. 74). Et ce fut sous le règne d’un civil, Bouteflika, que l’Algérie retourna à une Constitution consacrant le pouvoir à vie !

    Cette évocation désespérée de l'ère Zeroual est une terrible condamnation de la cooptation de Bouteflika en 1999, maquillée en « transfert du pouvoir aux civils » et qui restera dans l’histoire comme l’exemple parfait des ravages que peut provoquer la filouterie en politique. Prétendre stabiliser le pays en érigeant un chef d'État à partir de combines politiques et dans les conditions actuelles d'hégémonie, avec des élections truquées, ne pouvait déboucher que sur un petit autocrate qui allait faire passer ses caprices avant l'intérêt national avec toutes les conséquences prévisibles sur l'autorité de l'État. De ce point de vue, le transfert du pouvoir au « civil Bouteflika » n’était pas l’amorce d’une nouvelle ère de démocratie et de modernité, elle se situait, au contraire, dans la continuité d’une hégémonie qui sévissait depuis l’indépendance.

    En livrant le pays à Bouteflika, ils ne l’ont pas confié à un « civil », mais rendu au pouvoir illégitime de 1962, celui qui s'installa de force à la tête du pays au mépris du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), privant les Algériens d'une expérience démocratique. Ils nous avaient présenté un réformateur et un rassembleur. Ce n’était qu’un autocrate attendant son heure, un mandarin élevé dans le système totalitaire, devant tout un système totalitaire et qui n’aspirait qu’à revenir au système totalitaire.

    Mais alors, puisque nous sommes retournés en l'an de grâce 1962 par la magie de la machine à remonter le temps, par la stratégie suicidaire des chefs militaires, n'est-ce pas là l'opportunité historique pour l'armée algérienne de refermer définitivement la parenthèse qu'elle a laissée ouverte depuis 50 ans ? N'est-ce pas là l'occasion de reprendre les clés de la maison à la camarilla qu'elle a appelée « pouvoir civil », chasser les mafieux de la maison et organiser, enfin, une transition vers la démocratie, ce que nous appellerons une pause démocratique, au terme de laquelle sera rétablie la primauté du choix populaire, c'est-à-dire rendre enfin les clés au vrai propriétaire : le peuple algérien ? À quoi serviraient les prochaines élections présidentielles dans une maison pas encore nettoyée ? Ne nous illusionnons pas : la camarilla l'a complètement réaménagée selon les nécessités du pouvoir à vie.

    Dans les conditions actuelles de délabrement de l'État, d'hégémonie du camp de la corruption, solide et organisé, et qui n'entend pas se laisser faire, dans le contexte présent marqué par l'indifférence totale de la population, des élections présidentielles se solderaient par le renouvellement d'un autre bail de cinq ans pour les prédateurs. C'est ce que nous avons appelé « l'illusion Benbitour », qui n'est pas une formule pour contester ou diminuer du mérite de ce patriote précieux pour l'Algérie, mais une façon de mettre en garde contre cette euphorie, souvent irrésistible, qui nous porte à croire à la victoire de la vertu sur le vice, de la morale sur le clanisme, de la science sur l'improvisation, du savoir sur l'ignorance, voire du patriotisme sur le népotisme...

    Qui ne souhaiterait, pour ses enfants, qu'un Benbitour ou un autre fils digne de cette terre, soit à la tête de ce pays blessé, vidé de son sang ? Elle-même le demande, elle qui est fatiguée d'être commandée par des barbouzes proxénètes. Mais suffit-il de le vouloir pour dépasser notre vieille impuissance de 50 ans ? Dans ce système cadenassé, où l'élite est volontairement coupée de son peuple, où la télévision est interdite aux gens qui ont quelque chose à dire, dans ce factice puritanisme aux odeurs d'argent et de tromperie, où les milliardaires de l'informel ont accaparé le parti du FLN, où le scrutin se révèle à cause de poings et de dinars, les hommes comme Benbitour n'ont pas encore leur place.

    Allons-nous rééditer les chimères de décembre 1991 et avril 2004, quand nous croyions pouvoir vaincre, sans l'aide de personne, le diable intégriste et Lucifer en Smalto ? Non, l'alternative démocratique ne viendra pas des gens qui croient pouvoir se battre contre les loups avec des bons sentiments. L'alternative démocratique viendra avec la dissolution de l'État hérité de l'indépendance et son remplacement par l'État qui aurait dû être installé à l'indépendance ! C'est le devoir de l'armée. Il découle du bon sens. On ne rentre pas dans la caserne en laissant le pays aux mains d'une camarilla que personne n'a élue et qui se conduit pire que le colon ou que le précédent dictateur. Du reste, du Caire à Tunis, les manifestants n'hésitent plus à lancer des appels désespérés face au joug d'un « pouvoir civil irresponsable ». Il n’est pas jusqu'aux chômeurs d'Ouargla qui ne lancent une requête en direction de l'armée pour les protéger contre les « louvoiements de l'administration ».

    Bref, l'armée algérienne est mise, brutalement, devant des obligations primordiales. D'éminentes personnalités de la société civile algérienne donnent même une forme à cette « intervention » de l'armée. Farouk Ksentini, par exemple, président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l'Homme, suggère de proclamer l'ANP « gardienne » de la Constitution, selon le modèle turc, et suggère même une « amélioration » de l'article 70 de la Constitution, qui énonce que le président de la République est le garant de la Constitution. Notre ami Miloud Brahimi, qu’on ne saurait soupçonner d’inculture politique, appuie la proposition spontanée de Ksentini : « La seule protection de la Constitution, c'est l'ANP qui peut la donner à la façon dont elle agit en Turquie. » Le premier préconisant l'institution d'une structure indépendante qu'« elle seule pourra appeler l'armée à intervenir en cas de danger sur la démocratie ».

    Mais nous y sommes ! Le pouvoir « civil » de Bouteflika s'est mué en pouvoir personnel mais fumigène, qui met tout le pays en sursis ! « Nous y sommes ! On ne rentre pas à la caserne en laissant les voleurs dans la maison. » C'est ce qu'a voulu dire le perspicace Ali Yahia Abdenour en appelant l’armée à ses responsabilités historiques : destituer Bouteflika et rétablir ce qu’elle a démoli en 1962 : un État démocratique, qui soit débarrassé de Bouteflika, de la police politique, de la kleptocratie… Qu’elle intervienne une bonne fois pour toutes ! Après quoi, elle pourra rentrer dans les casernes. Définitivement.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Rien d'étonnant de voir le défenseur du redressement démocratique et anti-islamiste de 2004, pour la présidance de Benflis, le défenseur avec Khalifa et ses parrains mis à l'écart des responsabilités en 2005, nous vendre un retour d'un militaire à la retraite pour remplacer dit il le "civil de façade".

    Vive la démocratie et la colonne vertebrale de la nation et abat la corruption, la cléptomanie, l'islamisme dans toutes ses formes, même dans sa forme religieuse, la civilmanania...

    Ce qui est derrière la mise en scène de Zeroual, qui n'a rien demandé, n'est aps le retour de Zeroual, mais le marketing d'un clone de Zeroual...

    Quelle farce...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      En ce moment crucial pour notre pays, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues......
      On doit arrêter de couper l'armée de son peuple et vice-versa.Ceux qui travaillent dans ce sens complotent contre l'Algérie.C'est clair.
      On ne doit jamais au grand jamais confondre les "généraux" DAF et sanguinaires (au maxi une trentaine avec une dizaine de très dangereux) avec le grand nombre d'officiers intelligents, patriotes, sérieux, fidèles à leur mission, à leur serment de défendre le pays et prêts à mourir pour notre terre.
      Ces "généraux" criminels, corrompus et traitres seront balayés par l'histoire.Eux qui ont voulu détourner notre grande armée fière et courageuse de son idéal.
      Mais comme on dit "win trouh ya katel rouh"...
      Chez les civile il y a aussi le pendant de ces traitres à képi : c'est le clan satanique de oujda.Les "marocains" en mission de détruire notre pays.Teftef, qui crève à petit feu malgré son bourrage de médicaments et sa horde de voleurs et de comploteurs représentent aussi un danger pour notre peuple....

      Donc, on doit avoir conscience de ça.Rester éveillés et dire les choses qui mettent le clair.
      En Algérie il y a des personnalités innombrables qui peuvent mener une période transitoire avec un gouvernement de technocrates.Pour cela nous avons besoin de l'intervention de nos grands frères à L"ANP pour dire à tous ces vieux schnoks qui ont perdu la raison et à ces traitres corrompus allogènes de dégager et laisser le peuple choisir son représentant.....

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      • #4
        La discipline des militaires est une qualité qu'on ne retrouve pas nécessairement chez les "civils", cependant on ne dirige plus une société comme on dirige sa division, par des ordres.

        Nous sommes tous algeriens fiers de notre armée, garante de notre intégrité nationale et de notre défense, cependant 2014 est une étape cruciale pour la construction d'une maison démocratique avec des fondations solides, une construction de longue halène qu'il faut absolument commencer au plus tot. Le temps est précieux, et l'erreur peut avoir des conséquences incontrôlables...
        Dernière modification par ott, 09 juin 2013, 09h17.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          et pourquoi es ce que tous le monde est contre une petite election libre qui mènerai n'importe quel baltringue qui dans le pire des cas ne pourrait pas faire pire que boutef ?????
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            Parce que certaines vertèbres de la colonne vertébrale, ne peuveut concevoir de ne pas peser par tout les moyens, comme depuis 62, sur le choix....
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              La discipline des militaires est une qualité qu'on ne retrouve pas nécessairement chez les "civils", cependant on ne dirige plus une société comme on dirige sa division, par des ordres.

              Nous sommes tous algeriens fiers de notre armée, garante de notre intégrité nationale et de notre défense, cependant 2014 est une étape cruciale pour la construction d'une maison démocratique avec des fondations solides, une construction de longue halène qu'il faut absolument commencer au plus tot. Le temps est précieux, et l'erreur peut avoir des conséquences incontrôlables...
              Je suis tout à fait d'accord avec toi.Là t'as touché à l'essentiel.....

              Pour les militaires, il ne faut pas croire qu'ils veulent coloniser le pouvoir pour voler et piller.C'est complètement faux pour la très grande majorité qui vit les problèmes comme tout algérien.Des fois ils sont mal équipés, mal nourris, mal considérés et même mal logés.Nos braves soldats sont envoyés au casse-pipe sans protections d'où le nombre de morts qu'on aurait facilement empêché.Rien qu'avec la moitié des sommes volées par le voyou khellil, nos soldats auraient été beaucoup mieux protégés et nourris qu'actuellement.Et je ne parle pas de la méprise qu'ils subissent de la part des traitres "généraux" khoubathas et des "marocains" et à leur tête le zombie teftef qui n'a jamais rendu hommage à nos frères tombés sous les balles des terroristes.Par contre quand le pays des narcos est victime d'un attentat, il exprime tout de suite sa compassion et son soutien.Normal pour un marocain servile me direz-vous....:22:
              Et je ne parle pas de notre police complètement ligotée, marginalisée, détournée de sa mission et utilisée juste pour réprimer ses frères zaroualias qui crient leur peine et leur désespérance.

              On constate donc que les "militaires" qui veulent "privatiser" le pouvoir sont des personnes traitres, incultes et détestant et méprisant le peuple.Beaucoup les connaissent.Ce sont les DAF (dont les têtes pensantes sont en enfer) et un cercle de "généraux" du DRS.C'est tout.Les autres militaires sont fidèles à leur engagement au profit du pays.Parce qu'ils sont patriotes, enfants du peuple, instruits et respectables....

              Pour les civils, c'est une minorité aussi qui vole, pille et détruit.En premier ce sont les "marocains" d'oujda et sa région dont le but est clair: détruire le pays par la corruption, le régionalisme exacerbé et le mensonge.Ils ont lâché la bribe aux corrompus et à tous les délinquants afin de casser l'économie algérienne et généraliser l'import-import pour glaner des milliards rapidement, souvent au détriment de la santé et des interêts du peuple.Et parmi ces délinquants on a remarqué beaucoup de progénitures des "généraux" maléfiques DAF et DRS...Klawna, sarkouna, bahadlouna hadhouk el khoubathas.....Mais kayane rabbi et la justice finit toujouirs par triompher....
              Dernière modification par Asnami94, 09 juin 2013, 10h09.

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              • #8
                Le tableau déteint est assez significatif, que dire de Khalifa, fils de militaire, soutenu par certains, et qui a misé corp et âme sur le candidat Benflis en 2004, comme d'ailleurs le journaliste auteur de ce panphlet, l'expert en expertologie, et en pilotis logis, Mr. gorge profonde, et le général à la retraite qui ne fait que gratter son poil à gratter, et leurs disciples... tous soutiens de benflis en 2004 et tous éloignés des affaires par la suite...

                Cette manière de régler ses comptes, en trouvant dans les manquements et délis supposés d'un ancien ministre l'angle idéal d'attaque d'un "clan" appelé par ceux qui veulent le diaboliser "clan de ouejda" est très significatif d'une opération politicienne occultant les réels problèmes de ce pays, et ils sont nombreux, la corruption généralisée qui ne se limite pas à Farid Bejaoui. Combien de Farid Bejaoui existent dans ce pays, combien de Mezianes existent dans ce pays et depuis quand.

                Cette manière de découvrir la corruption est assez significative, surtout quand ce procédé a été utilisé dans les mêmes termes en 1998, pour amener celui qu'on appelle aujourd'hui à la démission. Et aucun procès n'a été révélé par la suite... Quant aux sommes, elles manquent à tous les algériens, pas seulement à nos soldats...

                La déclaration qui m'a le plus choqué chez certaines ex-vertebres de la colonne vertebrale de l'état, est cette prétention d'être une espèce d'El Hajajn qui regrouperait toutes les idéologies. C'est une preuve explicite du peu de considération que ces vertebrés ont pour les idées et pour la démocratie. Ils ne connaissent que le parti unique...

                Un société a ses propres mécanismes de respiration et d'organisation qui ne se confondent pas avec le fonctionnement hiérarchisé appris dans les écoles militaires. Il est temps de construire une démocratie sur des fondement solides, de permettre aux élus de réussir et de se tromper, mais librement, pour que des mécanismes de selection démocratiques et de promotion de la bonne gouvernance puissent émerger. C'est un long et difficile processus qu'il faut commencer un jour ou l'autre, plus on le retarde, plus on hypothéque l'avenir d'un pays qui ne peut faire l'économie de ce processus, qui s'imposera un jour ou l'autre. Vaut mieux que ce processus puisse commencer dnas le calme et la stabilité qu'après une révolution...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Le tableau déteint est assez significatif, que dire de Khalifa, fils de militaire, soutenu par certains, et qui a misé corp et âme sur le candidat Benflis en 2004, comme d'ailleurs le journaliste auteur de ce panphlet, l'expert en expertologie, et en pilotis logis, Mr. gorge profonde, et le général à la retraite qui ne fait que gratter son poil à gratter, et leurs disciples... tous soutiens de benflis en 2004 et tous éloignés des affaires par la suite...

                  Cette manière de régler ses comptes, en trouvant dans les manquements et délis supposés d'un ancien ministre l'angle idéal d'attaque d'un "clan" appelé par ceux qui veulent le diaboliser "clan de ouejda" est très significatif d'une opération politicienne occultant les réels problèmes de ce pays, et ils sont nombreux, la corruption généralisée qui ne se limite pas à Farid Bejaoui. Combien de Farid Bejaoui existent dans ce pays, combien de Mezianes existent dans ce pays et depuis quand.

                  Cette manière de découvrir la corruption est assez significative, surtout quand ce procédé a été utilisé dans les mêmes termes en 1998, pour amener celui qu'on appelle aujourd'hui à la démission. Et aucun procès n'a été révélé par la suite... Quant aux sommes, elles manquent à tous les algériens, pas seulement à nos soldats...

                  La déclaration qui m'a le plus choqué chez certaines ex-vertebres de la colonne vertebrale de l'état, est cette prétention d'être une espèce d'El Hajajn qui regrouperait toutes les idéologies. C'est une preuve explicite du peu de considération que ces vertebrés ont pour les idées et pour la démocratie. Ils ne connaissent que le parti unique...

                  Un société a ses propres mécanismes de respiration et d'organisation qui ne se confondent pas avec le fonctionnement hiérarchisé appris dans les écoles militaires. Il est temps de construire une démocratie sur des fondement solides, de permettre aux élus de réussir et de se tromper, mais librement, pour que des mécanismes de selection démocratiques et de promotion de la bonne gouvernance puissent émerger. C'est un long et difficile processus qu'il faut commencer un jour ou l'autre, plus on le retarde, plus on hypothéque l'avenir d'un pays qui ne peut faire l'économie de ce processus, qui s'imposera un jour ou l'autre. Vaut mieux que ce processus puisse commencer dnas le calme et la stabilité qu'après une révolution...
                  Ta défense du criminel et voleur khellil est indécente.....Même si je la comprend puisque tu soutiens apparemment le clan de "oujda", clan qui a tout fait pour généraliser la corruption et surtout ériger l'impunité en système et stratégie politique.Pourquoi à ton avis ????

                  Certes la corruption a été encouragée par le cabinet noir (les nezzar, lamari, belkheir, mediène and co) juste après la mort de Boumediène afin de confondre le peuple aussi (eux les milliards et quelques milliers de dinars pour le peuple) mais teftef et sa tribu de voleurs l'ont encouragé, exploité et utilisé pour leurs desseins obscurs.
                  Pour ta gouverne, on dit "clan d'oujda" parce que leurs parrains sont nés à oujda et souvent la plupart sont nés au maroc alaouite.
                  On ne les accepte pas car je vois mal un algérien nommé par les marocains comme ministre, préfet ou pire premier-ministre.
                  On l'appelle clan d'oujda aussi et surtout pour les différencier des tlemceniens qui eux aiment leur pays et sont fiers d'être algériens....

                  Pour les algériens qui parlent, dénoncent et accablent ce régime de prédateurs, je ne peux que les féliciter, encourager et leur tirer mon chapeau.La peur doit changer de camp.Il faut terroriser les terroristes et voleurs du peuple....Ali mout wakef....
                  L'histoire et les générations futures jugeront.

                  Commentaire


                  • #10
                    Je ne défends aucunement cet ancien ministre, mais quand on défend la démocratie, l'état de droit, et qu'on exècre le clanisme, on se doit de respecter à la régle le droit, et de dénoncer avec vigueure toute manifestation du clanisme, d'où qu'elle viennent.

                    Tes affirmations sont claniques, car la corruption n'a aucune spécificité clanique. Khalifa et son père compagnon de Bousouf était un membre influent de ce "clan de ouejda", et pourtant, ça ne l'a pas empécher de soutenir le candidat Benflis en 2004, comme tout les pseudo patriotes déclarés ici et là...

                    Les algériens qui sont nés au Maroc ou en Tunisie, n'ont rien choisis, et ne sont pas moins algériens que n'importe quel autre, sauf pour des pseudo nationalistes. Le drame du congré de Tripoli en 62 où certains cons ont traité les autres de tous les noms, parce qu'ils se considéraient plus héritiers de l'Algérie que d'autres, ne suffisent pas à certains apprentits sorciers, qui charcutent à tort et à travers le nationalisme et le patriotisme...

                    J'execre toute considération régionaliste, qu'elle soit BTS, Constantinois, Tizi Ouzou, Bejaia, Tlemcen, Nedroma, Tiaret....

                    Il y a des bons et des moins bons à Tlemcen, à Alger, à Constantine, à Béjaia, à Tizi Ouzou, à Tamenraset, à Tebessa...
                    Dernière modification par ott, 09 juin 2013, 12h43.
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Succession de Bouteflika : une délégation d’officiers de l’armée a rendu visite à Zeroual

                      Par Amina Boumazza | juin 9, 2013 3:59


                      Suivre : Algerie, Belkhadem, Benflis, Bouteflika, Reda Malek, Sellal, Zeroual

                      L’option Liamine Zeroual, pour remplacer Bouteflika, hospitalisé en France depuis le 27 avril dernier, même pour une période de transition comme le suggère l’ancien officier des services Mohamed Chafik Mesbah, est-elle sérieuse ?

                      Dans un article, rédigé apparemment à partir d’Alger, le site Internet d’Al Jazeera, se basant sur une source militaire, affirme que l’ancien président de la République, a reçu, chez lui, à Batna, une «délégation d’officiers de l’armée» et que ces derniers lui ont signifié qu’il était «l’homme de la situation». Cette «source» indique, par ailleurs, que même si Zeroual n’a pas exprimé ouvertement sa position vis-à-vis de la question, néanmoins, il a déclaré qu’il «n’a cessé de rester au service du pays» depuis qu’il a quitté la présidence. Le site rappelle, à cet effet, que cette option est partagée aussi par des civils, puisqu’au lendemain de l’hospitalisation de Bouteflika, des membres de la «famille révolutionnaire» ont rendu une visite à l’ancien chef de l’Etat.

                      C’était le cas également, ajoute la même source, de l’ancien chef de gouvernement Reda Malek, même si la visite de ce dernier revêt un caractère familial puisqu’il s’est déplacé chez Zeroual en compagnie de membres de sa famille. L’auteur de l’article a, par ailleurs, donné la parole à l’enseignant en sciences de l’information et de la communication, Abdel El Ali Rezagui. Celui-ci estime que parmi tous les noms qui circulent ces derniers temps, seuls ceux de l’ancien secrétaire général du FLN, et ancien premier ministre, Abdelaziz Belkhadem et Ali Benflis font le poids. Seulement, selon lui, c’est le pouvoir réel va opter pour Abdelmalek Sellal, afin de garantir une certaine stabilité. Pour Rezagui, Sellal fera face, au second tour, à Belkhadem ou Benflis. Il semble clair que l’après-Bouteflika a d’ores et déjà commencé. Certains s’efforcent de faire apparaître l’option Zeroual comme inéluctable. Vrai ou faux, en tout cas les choses se clarifieront dans les quelques prochains mois, au fur et à mesure que l’échéance approche. A moins que l’on aille vers une présidentielle anticipée.

                      Elyas Nour
                      Je souhaite que Zeroual répondra par la négative à ces sollicitations intempestives. Qu'il leur dise clairement qu'il n'est pas intéressé et que c'est pas la bonne façon de faire. L'option Sellal est la pire qui soit, déja qu'il a du mal à communiquer en tant que simple premier ministre on peut penser qu'en étant président se sera catastrophique.

                      http://www.youtube.com/watch?v=ybXJxWOWiEc&hd=1

                      Commentaire


                      • #12
                        Zeroual, à l’insu de son plein gré ? balayant d’un revers de la main la Constitution, prônent une «période de transition de deux ans» sous la houlette d’une personnalité nationale prestigieuse, en l’occurrence l’ancien président Liamine Zeroual, période qui déboucherait sur un nouvel ordre constitutionnel échafaudé par une Assemblée constituante à élire. A Chafik Mesbah qui a pris le train de l’ex président Zeroual, on lui rappelle que celui-ci «est connu pourtant pour son légalisme, sa foi en la démocratie, son hostilité à l’idée de l’homme providentiel et son désintéressement personnel». Mieux encore, on doute même que Zeroual himself ait été consulté sur son prétendu retour.
                        Le mode opératoire de cette transition «Mesbahienne», on ne comprend pas pourquoi il jette son dévolu sur le seul Zeroual, rappelant que le président Zeroual a déjà été associé à une «transition» entre 1993 et 1995 «et qu’y ayant goûté, il n’éprouve certainement pas l’envie d’y goûter de nouveau».

                        Selon certaine source Zeroual aurait quitté son domicile de Batna pour un lieu confidentiel, afin d'échapper aux sollicitations déplacées des vautours politiques, hawzouh même men darou wallah ma yahachmou
                        khiliwouh trankil ya bourab. Ne cédait surtout pas à leur sollicitations pour le bien de l'Algérie.

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                        • #13
                          détrompez vous il est sur le point d'accepter
                          le lion ALGERIEN (ta3 ssah) va peut etre faire son come back
                          SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

                          VIVA POLISARIO

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