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Ecole sinistrée

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  • Ecole sinistrée

    Écrit par Ali Chikhi


    Quelque 600 000 élèves vont passer à partir d’aujourd’hui les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM), la dernière ligne droite pour clore une année scolaire 2012/2013, disons-le tout net, catastrophique. La grande famille de l’éducation et les Algériens en général abordent cet examen en se tenant le ventre priant le Bon Dieu que l’institution scolaire ne soit pas éclaboussée par un autre scandale qui lui entamera le peu de crédit qui lui reste. C’est que le scandale dont se sont rendus acteurs certains de nos bacheliers de la filière lettres en protestant dans les salles d’examen contre la difficulté du sujet de philosophie a marqué au fer rouge une école algérienne qui, certes, collectionnait les contre-performances, mais n’a jamais atteint un tel degré de décrépitude. Du jamais vu même. Il y a feu en la demeure et il est à se demander quelles valeurs transmet vraiment l’école de Benbouzid aux enfants algériens.

    Les syndicats de l’éducation nationale ont tout à fait raison de s’étouffer et d’exiger des «sanctions sévères » contre les candidats qui se sont rendus coupables de tricheries aux examens du baccalauréat 2012-2013. Cela y va de l’honneur de toute la famille de l’éducation nationale. Du pays même. Cette sortie musclée des syndicats des enseignants avec le silence assourdissant dans lequel s’est murée la tutelle, qui n’a pas à ce jour commenté les incidents enregistrés dans certains centres d’examen. L’on a parlé, il est vrai, d’une enquête de l’Office national des examens et concours (ONEC). Formulons seulement le vœu que cette enquête n’est pas de la poudre aux yeux pour calmer une opinion publique outrée par l’ampleur du forfait. Il est à espérer aussi qu’elle mènera son travail jusqu’au bout et que ses conclusions seront suivies d’effet, c’est-à-dire de sanctions contre tous les fautifs.

    Pourtant, la nomination de M. Baba Ahmed comme nouveau ministre de l’Education nationale a suscité bien des espoirs surtout qu’au tout début de l’année scolaire, il s’était engagé à pallier les ratés pour ne pas dire les dérives de la politique de Benbouzid. Décidément, le mal est beaucoup plus profond et cela nécessite beaucoup plus que quelques « mesurettes » de circonstance, car, il est connu, on ne soigne pas un cancer avec de l’aspirine. Il est grand temps donc de convoquer les états généraux de l’éducation nationale pour essayer de trouver un remède miracle à ce grand corps malade qu’est l’école algérienne que Boudiaf avait, à juste titre, qualifiée
    de sinistrée.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Décidément, le mal est beaucoup plus profond et cela nécessite beaucoup plus que quelques « mesurettes » de circonstance, car, il est connu, on ne soigne pas un cancer avec de l’aspirine.

    Il est grand temps donc de convoquer les états généraux de l’éducation nationale pour essayer de trouver un remède miracle à ce grand corps malade qu’est l’école algérienne que Boudiaf avait, à juste titre, qualifiée
    de sinistrée.

    Et c'est le moins que l'on puisse dire à ce propos.

    "Sinistré" est le mot juste.

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