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Par : D. LOUKIL
Notre interlocuteur poursuit que les actuels membres de la section syndicale “sont installés depuis des années et ils n’ont jamais rien fait pour les travailleurs”.
Las d’attendre depuis des mois, voire même des années, les travailleurs marins et sédentaires de la filiale Sonatrach, la société de transport Hyproc Shipping Company, sont bien décidés, cette fois-ci, à aller au bout de leurs revendications. Et cela passe par des élections d’une nouvelle section syndicale et la tenue d’une assemblée générale des travailleurs qui devrait déboucher sur la prise en charge de leurs problèmes.
Cette situation a été exposée par des membres du personnel, qui nous ont transmis un certain nombre de documents et des PV de réunion où les travailleurs dénoncent auprès des instances de l’UGTA, au niveau local ou au niveau central, “le vide syndical qui prévaut au sein de l’entreprise Hyproc SC, où aucune assemblée générale des travailleurs n’a été tenue depuis 3 ans”, malgré les demandes incessantes des travailleurs marins et d’ajouter : “Cela est en totale contradiction avec les dispositions du statut et règlement intérieur de l’UGTA.” Notre interlocuteur poursuit que les actuels membres de la section syndicale “sont installés depuis des années et n’ont jamais rien fait pour les travailleurs. Hyproc SC est une filiale stratégique de Sonatrach et nos revendications sont restées lettre morte”. Ainsi, plusieurs PV suivis de la signature des travailleurs ou des marins de certains navires, comme par exemple le navire MMB, Bachir Chihani, LNG/C Cheikh El-Mokrani, évoquent de très nombreuses revendications qui restent sans suite du fait de la situation de blocage de la part de la section UGTA.
Pour indication, parmi ces dernières, la prime de zone calculée en fonction du salaire et le paiement des arriérés de cette prime depuis 2009, l’application du 13e mois et la revalorisation des allocations devises pour tout le personnel navigant, figé depuis 20 ans, ainsi que d’autres points relatifs au statut des marins, à l’âge de départ à la retraite.
Sans évoquer ouvertement une grève qui pourrait frapper la flotte d’Hyproc SC, les travailleurs marins nous ont néanmoins fait comprendre qu’il leur fallait passer par la désignation de délégués syndicaux qui seront à même de défendre et obtenir satisfaction sur l’ensemble de leurs revendications.
D. L
Notre interlocuteur poursuit que les actuels membres de la section syndicale “sont installés depuis des années et ils n’ont jamais rien fait pour les travailleurs”.
Las d’attendre depuis des mois, voire même des années, les travailleurs marins et sédentaires de la filiale Sonatrach, la société de transport Hyproc Shipping Company, sont bien décidés, cette fois-ci, à aller au bout de leurs revendications. Et cela passe par des élections d’une nouvelle section syndicale et la tenue d’une assemblée générale des travailleurs qui devrait déboucher sur la prise en charge de leurs problèmes.
Cette situation a été exposée par des membres du personnel, qui nous ont transmis un certain nombre de documents et des PV de réunion où les travailleurs dénoncent auprès des instances de l’UGTA, au niveau local ou au niveau central, “le vide syndical qui prévaut au sein de l’entreprise Hyproc SC, où aucune assemblée générale des travailleurs n’a été tenue depuis 3 ans”, malgré les demandes incessantes des travailleurs marins et d’ajouter : “Cela est en totale contradiction avec les dispositions du statut et règlement intérieur de l’UGTA.” Notre interlocuteur poursuit que les actuels membres de la section syndicale “sont installés depuis des années et n’ont jamais rien fait pour les travailleurs. Hyproc SC est une filiale stratégique de Sonatrach et nos revendications sont restées lettre morte”. Ainsi, plusieurs PV suivis de la signature des travailleurs ou des marins de certains navires, comme par exemple le navire MMB, Bachir Chihani, LNG/C Cheikh El-Mokrani, évoquent de très nombreuses revendications qui restent sans suite du fait de la situation de blocage de la part de la section UGTA.
Pour indication, parmi ces dernières, la prime de zone calculée en fonction du salaire et le paiement des arriérés de cette prime depuis 2009, l’application du 13e mois et la revalorisation des allocations devises pour tout le personnel navigant, figé depuis 20 ans, ainsi que d’autres points relatifs au statut des marins, à l’âge de départ à la retraite.
Sans évoquer ouvertement une grève qui pourrait frapper la flotte d’Hyproc SC, les travailleurs marins nous ont néanmoins fait comprendre qu’il leur fallait passer par la désignation de délégués syndicaux qui seront à même de défendre et obtenir satisfaction sur l’ensemble de leurs revendications.
D. L